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127 - QOC 2001-47 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu du Front national, à M. le Maire de Paris à propos de la politique municipale en matière de restauration scolaire


Libell� de la question :
"M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Maire de Paris quelle est la politique municipale en mati�re de restauration scolaire, compte tenu de toutes les difficult�s qui sont intervenues ces derniers mois (s�curit� alimentaire, manque de surveillants, conflits sociaux, etc.)."
R�ponse (M. Vincent REINA, adjoint) :
"La loi P.M.L. conf�re aux pr�sidents des Caisses des �coles, et par cons�quent, aux maires d'arrondissement, sans substitution d'autorit�, la responsabilit� des cantines scolaires.
La restauration scolaire n'en demeure pas moins une des pr�occupations du Maire de Paris. Toutes les familles qui le souhaitent doivent pouvoir faire d�jeuner leurs enfants � l'�cole, en toute s�curit�.
D�s 1996, le Maire de Paris a cr�� une d�l�gation � l'hygi�ne alimentaire qu'il a confi�e au Professeur CABROL.
S'agissant de l'enc�phalopathie spongiforme bovine (E.S.B.), le Maire de Paris avait adress� des recommandations pr�cises aux maires d'arrondissement, en septembre 1996. La pertinence de ces recommandations a �t� confirm�e par les dispositions prises, par la suite, par l'Etat.
A la fin de l'ann�e derni�re, la possible pr�sence dans la cha�ne alimentaire de viande provenant d'animaux ayant contract� la maladie a relanc� l'inqui�tude des familles.
M. Vincent REINA, adjoint au Maire de Paris charg� des Affaires scolaires, et le Professeur Christian CABROL ont imm�diatement r�uni les maires d'arrondissement sur ce sujet. Il a �t� recommand� aux Caisses des �coles la suspension provisoire en maternelle de la consommation de viande bovine et la cr�ation de menus optionnels en primaire.
Depuis, plusieurs r�unions ont eu lieu � la Direction des Affaires scolaires, et d'autres sont pr�vues, afin de renforcer les crit�res de qualit� et d'intensifier les exigences en mati�re de tra�abilit�. La lev�e de la suspension de la consommation de viande bovine suppose en effet la s�curisation des approvisionnements.
La s�curit� concerne �galement les enfants qui souffrent d'allergies alimentaires s�v�res. Pour r�pondre � ce probl�me nouveau, les services de la Ville ont �labor� un protocole de panier-repas. Les enfants allergiques ont ainsi pu d�jeuner � l'�cole avec leurs camarades d�s l'automne 1999. Depuis, ce protocole a soulev� l'int�r�t de plusieurs municipalit�s.
Il ne faut bien s�r pas oublier la mise aux normes des cuisines. La Ville poursuit un important programme de modernisation des cuisines. En 2000, 8 �coles ont fait l'objet d'op�ration de restructuration des services de restauration. Cet effort sera maintenu dans les prochaines ann�es. Les �tudes se poursuivent, en relation avec les mairies d'arrondissement, pour la r�alisation de cuisines de grosse capacit� dans les 11e et 20e arrondissements.
Afin de rem�dier aux difficult�s de recrutement que le service de l'interclasse rencontre dans les �coles parisiennes, la Ville a mis en ?uvre diverses mesures telles que la possibilit� de cumuler plusieurs services dans le domaine p�riscolaire et, depuis le mois de novembre 2000, la gratuit� des repas au b�n�fice de tous les agents charg�s des t�ches de surveillance.
El�ment essentiel de ce dispositif, la cr�ation de 400 postes de contractuels �tait pr�vue sur le projet de budget 2001.
L'absence de vote du budget n'a pas permis, � ce jour, d'y proc�der.
Il convient de pr�ciser, en outre, que 7 enfants sur 10 d�jeunent � l'�cole. Ce taux de fr�quentation ne cesse d'augmenter. C'est bien la preuve que les familles sont satisfaites du service qui leur est propos� � des prix adapt�s � leurs ressources.
Gr�ce aux subventions que la Ville verse aux Caisses des �coles, les tarifs s'�chelonnent entre 4,10 F et 22,50 F, restant bien en dessous des tarifs demand�s dans bon nombre de communes. Quant aux familles les plus modestes, elles b�n�ficient du tarif � 1 F ou, selon les arrondissements, de la gratuit�.
Rappelons qu'en 2000, la Ville a vers� 324 millions de francs aux Caisses des �coles pour leur activit� restauration et qu'elle a d�pens� en sus pr�s de 120 millions de francs pour l'interclasse (surveillance et collecte des participations familiales).
En mati�re de restauration scolaire, le Maire de Paris entend poursuivre et d�velopper l'action de la Ville, dans le respect de la loi P.M.L.
La loi P.M.L. implique notamment que les maires d'arrondissement sont seuls responsables de la gestion des personnels employ�s par les Caisses des �coles."

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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