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21 - 2001, DVD 10 - Projet d'infrastructure de transport en commun dans Paris : prolongement de la ligne de métro n° 12 de la porte de la Chapelle (18e) vers Aubervilliers. - Accord sur les modalités de la concertation proposée par le S.T.P


M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 10 relatif au prolongement de la ligne de m�tro n� 12 de la porte de la Chapelle (18e) vers Aubervilliers.
Je donne la parole � Mme BILLARD.
Mme Martine BILLARD, �lue "Les Verts". - Monsieur le Maire, j'interviendrai globalement sur les projets de d�lib�ration DVD 10, 11 et 12. Ce sera bien plus court.
Les "Verts" ne peuvent qu'approuver la prolongation de la ligne de tramway T2 jusqu'� la place Balard et le lancement, enfin ! peut-on dire, d'une premi�re ligne de tramway dans Paris.
Je dois m�me dire que je pourrais reprendre pratiquement la majorit� de l'expos� des motifs concernant les avantages du tramway au compte des "Verts", mais j'insiste pour que ce tramway soit install� au centre de la chauss�e, avec alimentation �lectrique par captage au niveau du sol, et priorit� aux carrefours. C'est effectivement la seule fa�on pour que ce tramway permette une r�organisation de la circulation avec priorit� totale au tramway et donc une r�elle am�lioration des avantages du transport en commun dans Paris, cette ligne ne pouvant �tre qu'un d�but, je l'esp�re, � la r�introduction de mani�re plus importante du tramway pour toute la Ville.
De ce point de vue, � propos des travaux de mise en site propre du P.C., qui avaient �t� vot�s, j'avais signal� � l'�poque qu'il aurait �t� pr�f�rable de le pr�voir au centre de la chauss�e puisque j'avais dit qu'� un moment donn�, on en viendrait au tramway et qu'on serait donc oblig� de d�truire ce qu'on aurait fait sur les c�t�s pour pouvoir remettre le tramway au centre.
Nous nous trouvons exactement dans cette situation. Ces travaux de mise en site propre, qui nous ont co�t� 245 millions de francs, vont �tre en partie annul�s par le choix du centre, qui est un bon choix mais qui aurait pu �tre anticip� par une �tude permettant au P.C. de rouler au centre de la chauss�e.
Nous avons donc exactement le m�me d�faut pour la d�lib�ration qui propose la mise en site propre pour le tron�on nord, � laquelle nous sommes favorables puisque nous sommes pour la mise en site propre des bus, et particuli�rement du P.C., mais de la m�me mani�re on va faire un investissement qu'il faudra refaire en partie, dans quelques ann�es, lorsqu'on prolongera le tramway vers le nord.
C'est donc un peu dommage de refaire constamment les m�mes travaux.
Par rapport au d�roulement de la concertation, il serait plus int�ressant de lancer la concertation sur l'ensemble des boulevards des Mar�chaux au lieu de tron�onner puisque ce sont des travaux qui sont tr�s longs, des op�rations qui demandent plusieurs ann�es puisque l'ouverture sur ce tron�on n'est pr�vue qu'en 2006. Il serait plus astucieux d'anticiper de mani�re � ne pas reperdre du temps et de pr�voir l'�tude sur l'ensemble du parcours sur les Mar�chaux et de pr�voir la concertation sur l'ensemble, ce qui permettrait une unit� sur le projet au lieu de le morceler.
Derni�re chose, compte tenu des r�serves budg�taires de la Ville, les "Verts" proposent que la Ville augmente sa participation de mani�re � acc�l�rer l'arriv�e du tramway au lieu d'attendre un autre contrat de plan, comme cela nous allons au moins attendre 50 ans, si ce n'est plus.
Il y a 4 milliards de r�serve. Si on attend le contrat de plan suivant, nous allons attendre 60 ans avant d'avoir un tramway qui fait le tour de la Ville, ce qui serait dommage car les finances de la Ville permettent d'aller plus vite.
M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. WLOS.
M. Jean WLOS. - Mon intervention porte sur le projet de d�lib�ration qui nous propose de valider les modalit�s de la concertation concernant le prolongement de la ligne 12 du m�tro jusqu'au pont de Stains.
Je veux d'abord souligner notre accord complet avec le projet. Il sera b�n�fique pour les habitants de Saint-Denis et d'Aubervilliers et pour les Parisiens car il contribuera � am�liorer la circulation � Paris, en permettant � des milliers de voyageurs de ne plus prendre leur voiture pour s'y rendre.
Les lignes du m�tro ne s'�tendant pas hors de Paris sont rares. Ce prolongement termin�, il n'y aura plus que la ligne 4 et une extr�mit� de la ligne 8 se limitant � l'enceinte parisienne.
Aussi, nous ne pouvons que nous f�liciter de ce nouveau d�veloppement du r�seau � l'heure o� nous f�tons le centenaire de la premi�re ligne de m�tro.
On peut �galement se r�jouir de l'augmentation r�guli�re ces derni�res ann�es de la fr�quentation des transports en commun � Paris et dans l'Ile-de-France et de la l�g�re baisse du trafic automobile � Paris.
Pour autant, l'extension du r�seau de m�tro n�cessite d'autres am�liorations.
Le service assur� par les transports publics doit �tre � la hauteur de l'augmentation du nombre d'usagers.
L'allongement des lignes doit s'accompagner de moyens nouveaux, d'une plus grande fr�quence des rames. L'exemple de la ligne 13 qui conna�t une saturation permanente en raison de sa toujours double destination � partir de la station la Fourche en montre la n�cessit� !
Pour les usagers, le choix du transport en commun, pr�f�rable � l'utilisation de la voiture personnelle doit se traduire par de meilleures conditions de voyage.
On n'emp�chera pas les Franciliens de se d�placer, mais on peut leur permettre de se d�placer autrement, de mani�re plus agr�able. Pour les �lus communistes, l'enjeu du d�veloppement des transports publics est plus que jamais �vident, � l'heure o� plus d'un million de Parisiens et de Franciliens viennent dans la Capitale o� vont en banlieue quotidiennement.
Cela rejoint notre souci de lutter contre la pollution automobile, et notre volont� constante d'am�liorer de mani�re quantitative et qualitative les transports publics.
La concertation pr�vue par l'enqu�te publique t�moignera sans aucun doute de cette aspiration commune � tous les Parisiens.
Enfin, je voudrais soulever deux questions � propos de ce projet et de la coh�rence de sa r�alisation.
Le prolongement de la ligne 12 est inscrit au contrat de plan Etat-R�gion � hauteur de 950 millions de francs. On ne peut que soutenir le souhait de la voir se prolonger vers Aubervilliers et la gare R.E.R. Aubervilliers - la Courneuve. Encore faut-il en effectuer les �tudes n�cessaires au plus vite.
D'autre part, le Conseil r�gional a pr�vu d'attribuer 160 millions de francs pour la r�alisation de la gare Evangile du R.E.R. E pr�vue par le contrat de plan. Il est bien s�r souhaitable que cette gare permette l'interconnexion avec le prolongement de la ligne 12.
Je pense que la Ville devrait envisager par quelles mesures elle peut contribuer � la mise en place concomitante de cette gare pour accompagner dans un plan d'ensemble le dispositif d'am�lioration des transports dans ce secteur du Nord de Paris.
Je vous remercie pour votre attention.
M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur WLOS.
Mes chers coll�gues, je vous demande cinq minutes d'attention. La parole est � M. DOMINATI.
M. Jacques DOMINATI, premier adjoint, au nom de la 3e Commission. - Je vais r�pondre bri�vement car, cet apr�s-midi, on aura d'avantage le temps de d�velopper ce qui concerne le tramway, puisque plusieurs interventions porteront sur ce dossier.
Tout simplement, si on veut respecter le d�lai du contrat de plan et l'ensemble des proc�dures administratives, il est n�cessaire d'engager, tout le monde l'a bien compris je crois dans cette Assembl�e, d�s maintenant, une concertation sur les objectifs et ceci en plein accord avec l'Etat et la R�gion.
Je ne crois pas qu'il soit dans l'intention de notre Assembl�e de prendre du retard et de reporter cette op�ration.
En ce qui concerne le prolongement de la ligne de la porte de la Chapelle vers Aubervilliers, il sera d'environ 2,8 kilom�tres en souterrain au nord de la Chapelle en traversant le nord de Paris, Saint-Denis, Aubervilliers et am�liorera la desserte de transports en commun des communes travers�es et du secteur porte de la Chapelle.
Les travaux sont estim�s � 350 millions de francs et la premi�re phase du prolongement sera mise en service en 2006.
Il est bien �vident que l'Assembl�e aura le temps d'en d�lib�rer � plusieurs reprises.
Voil� ce que j'avais � dire, et je souhaiterais que l'on reporte le d�bat � cet apr�s-midi.
M. Vincent REINA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur DOMINATI.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 10.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DVD 10).

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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