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34 - 2001, DVD 27 - Approbation du principe de délégation de service public pour l'extension, la modernisation du parc de stationnement "Ternes" (17e) et l'exploitation de l'ensemble. - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation, de dresser la liste des candidats admis à présenter une offre et d'accomplir tous les actes préparatoires à la passation d'un contrat de délégation.2001, DVD 42 - Approbation du principe de délégation de service public en vue de la construction et de l'exploitation d'un parc de stationnement situé sous la place Johann-Strauss (10e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer la consultation, de dresser la liste des candidats admis à présenter une offre et d'accomplir tous les actes préparatoires à la passation du contrat de délégation


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je vous propose de passer � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 27 relatif � l'extension-modernisation du parc de stationnement Ternes dans le 17e arrondissement.
Je donne la parole � Mme BILLARD.
Mme Martine BILLARD, �lue "Les Verts". - Monsieur le Maire, c'est une intervention globale sur deux projets qui sont les DVD 27 et DVD 42, qui concernent trois parkings, deux en extension et un en cr�ation.
On a d�j� parl� de la cr�ation de celui du 10e, plus 230 places, dont nous ne voyons toujours pas l'int�r�t.
Vous nous proposez donc, avec cette d�lib�ration, l'extension du parc de stationnement Ternes, avec 300 places de plus. Et l'autre d�lib�ration propose l'extension du parc du 16e, avec 450 places de plus.
Au total, 980 places. Je dirai que, pour cette derni�re s�ance, c'est vraiment banco pour les parkings !
Or, les chiffres de remplissage des parkings parisiens ne sont toujours pas tr�s bons. Aujourd'hui, cr�er encore plus de parkings dans des quartiers qui, en plus, en ont d�j� beaucoup - ce n'est pas comme si la question pouvait se poser dans certains arrondissements o� � l'heure actuelle il y a tr�s peu de stationnement - ne fait qu'augmenter la possibilit� d'attirer les voitures dans ces secteurs.
Nous regrettons que vous ayez choisi la derni�re s�ance de cette mandature pour cr�er ainsi 980 places. Nous esp�rons en effet que la prochaine mandature trouvera et impulsera une autre politique de circulation dans Paris et une r�duction tr�s importante de la voiture � Paris, de mani�re � �viter la situation que nous vivons aujourd'hui, qui est une situation de saturation constante, une situation o� les Parisiens vivent la pollution au jour le jour, qui ne peut qu'�tre aggrav�e par ce type de d�cision.
Nous voterons donc contre les trois projets et nous souhaitons, nous sommes convaincus, que la prochaine mandature transformera tr�s nettement la politique en faveur des parkings que vous avez men�e pendant toutes ces ann�es.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Philippe LAFAY.
M. Philippe LAFAY. - Monsieur le Maire, j'ai toute satisfaction de voir ce projet de d�lib�ration aboutir.
Il y a en effet quelques mois, Monsieur le Maire, je vous avais pos� une question, concernant le parc de stationnement Ternes, sur la n�cessit� de moderniser celui-ci et d'y installer un ascenseur.
C'est avec une profonde satisfaction que je vois arriver cette d�lib�ration qui va tout � fait dans le bon sens et tient compte de l'�volution de la voirie de surface ainsi que des riverains qui ne seront pas p�nalis�s pour se garer, vu la cr�ation du quartier tranquille Poncelet et la mise en service d'un couloir de bus avenue Niel.
De plus, l'extension pr�vue de 300 places ravira, j'en suis s�r, les petits commer�ants des rues adjacentes, dont certains craignaient une baisse d'activit� li�e � l'interdiction de stationner � l'int�rieur du p�rim�tre du nouveau quartier tranquille.
Monsieur le Maire, je souhaite vivement que le cahier des charges soit clair et exigeant sur le fait que le parc Ternes reconfigur� doit �tre accessible � toutes les personnes �g�es, les handicap�s, les enfants en poussette, aussi bien au niveau des entr�es en surface qu'� l'int�rieur du parc pour rejoindre les v�hicules stationn�s.
Une fois encore, Monsieur le Maire, vous montrez par cette d�lib�ration votre attachement au bien-�tre des Parisiens et votre parfaite connaissance des attentes de nos concitoyens du 17e arrondissement.
J'esp�re, Monsieur le Maire, que tous mes coll�gues voteront cette d�lib�ration n�cessaire pour une meilleure qualit� de la vie de notre quartier et de notre arrondissement.
Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Vincent REINA pour r�pondre aux intervenants.
M. Vincent REINA, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Il existe effectivement une demande forte en stationnement r�sidentiel avenue Niel et aux abords. Cette demande s'est accrue en raison de la cr�ation d'un couloir bus avenue Niel et de l'am�nagement du quartier tranquille Poncelet, qui ont conduit � la suppression de places sur la voie publique.
Le parc de stationnement initialement pr�vu avenue Niel n'a pu �tre r�alis� car son am�nagement, en particulier la construction des tr�mies d'acc�s, aurait impliqu� l'abattage de trop nombreux arbres.
Il est donc envisag�, dans le cadre de l'attribution du parc de stationnement des Ternes, de r�aliser une extension, ce qui devrait permettre de r�pondre � la demande en stationnement r�sidentiel. Bien �videmment, il faudra �galement int�grer � ce projet, comme l'a dit mon coll�gue Philippe LAFAY, l'accessibilit� du parc aux personnes handicap�es.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. REINA.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 27.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DVD 27).
Pour ce qui concerne la construction et l'exploitation du parc de stationnement sous la place Johann-Strauss, je donne la parole � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, la construction de parcs de stationnement suppl�mentaires, surtout dans le centre de Paris, a pour effet d'attirer toujours plus de voitures ; je ne reviendrai pas sur cette d�monstration que j'ai souvent faite. C'est pourquoi je m'oppose r�guli�rement � la construction de parkings rotatifs et je m'opposerai, comme je viens de le faire, comme l'ont fait Mme BILLARD et quelques autres coll�gues, � l'extension des parkings dans les 16e et 17e.
Je voudrais revenir sur le cas de la place Johann-Strauss.
Les Grands boulevards accueillent traditionnellement de nombreux th��tres. C'est une activit� qu'il convient d'encourager et de soutenir.
Au cours de la concertation, les associations qui, comme moi, s'opposent g�n�ralement � la construction de parkings, ont admis que la suppression du stationnement de surface risquait d'�tre pr�judiciable aux salles de spectacles du quartier.
En cons�quence, puisqu'il ne s'agit pas de cr�er des places de stationnement suppl�mentaires, mais de substituer � des places de stationnement en surface des places de stationnement souterrain, mais aussi de maintenir un p�le d'activit�s culturelles, je voterai exceptionnellement pour ce projet de parking.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. OTTAWAY.
M. Michel OTTAWAY. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, je d�plore un petit peu qu'on n'ait pas discut�, parce que cela a d�j� �t� amorc�, tout de suite apr�s la d�lib�ration, sur le principe de la mise en double sens et je vais revenir sur le fond de ce dossier sur le mode de concertation.
En effet, lorsque le comit� des grands boulevards s'est r�uni il y a plusieurs mois, o� j'avais l'honneur de repr�senter la municipalit� du 10�, comme cela �t� rappel�, et qu'il a �t� propos� � M. le Maire la d�cision de principe de mise en double sens, j'ai d�couvert que pour r�soudre le probl�me, auquel Mme SCHNEITER vient de faire allusion, de disparition de quelques places de stationnement le long du boulevard Saint-Martin, l� o� il est encastr� entre deux murs, M. le Directeur de la Voirie et de la Circulation et ses services avaient une trouvaille : la cr�ation d'un parc de stationnement sous la place Johann-Strauss. Je m'en �tais �tonn� et - ce qui montre bien que ce comit� des grands boulevards n'est pas le nec plus ultra de la concertation - M. Vincent REINA, qui pr�sidait ce comit� des Grands boulevards et qui est Maire adjoint de Paris, m'a dit : "Monsieur OTTAWAY, rassurez-vous, je d�couvre comme vous ce projet, mais la mairie du 10e, les associations du 10e seront associ�es � l'�tude de faisabilit�, etc." Et plusieurs mois ensuite on nous propose ce projet. Moi je trouve que cette fa�on de faire est assez embl�matique.
Depuis plusieurs mois, apr�s que M. le Directeur, M. LAMBOLEY ait dit "vous serez associ�s et vous serez inform�s" je n'ai vu aucun contact, aucun courrier, aucune consultation.
Or, sur le fond, c'est le cas de le dire, en ce qui concerne le sous-sol, il y a juste, adjacents � la place Johan-Strauss des bureaux qui avaient �t� construits. Il y a eu des probl�mes de fuite dans le parking souterrain, avec je ne sais quel probl�me avec la nappe phr�atique. Il y a de graves probl�mes de sous-sol � cet endroit.
Sans compter qu'il y a deux lignes de m�tro qui sont l�... pour r�aliser le parc de stationnement, il y aura sans doute quelques acrobaties techniques.
Il faut tenir compte aussi du fait que vous avez le croisement de deux rues, la rue Ren�-Boulanger, et la rue de Lancry, o� on voit mal les tr�mies s'installer.
Cela �tant, je ne suis pas, comme le Maire du 10e avant moi, totalement n�gatif mais disons qu'on peut �mettre de plus grandes r�serves m�me, on pouvait l'imaginer il y a plusieurs mois, sur la faisabilit�.
J'entends dire qu'il y a des �tudes de faisabilit� qui ont �t� faites... Je me r�p�te, et je suis heureux de r�p�ter que je trouve que cela n'est pas symptomatique d'une politique de contournement, d'ignorance syst�matique des �lus de l'arrondissement sur un projet pour lequel il ne faut aucune rupture, ni aucune innovation par rapport aux m�thodes de la mairie centrale.
Mes chers coll�gues, vous ne serez pas �tonn�s que le Conseil d'arrondissement a vot� contre ce projet. N'en d�plaise � M. Claude-G�rard MARCUS, je n'ai pas remarqu� au fil des ann�es r�centes, que l'activit� des th��tres �tait tr�s gravement menac�e par les carences en places de stationnement.
En l'absence d'une r�flexion et d'une association � l'�tude technique de ce parc de stationnement assez acrobatique, le groupe socialiste votera contre ce projet de d�lib�ration.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. Vincent REINA.
M. Vincent REINA, adjoint, rapporteur. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais rappeler aux intervenants que ce projet de d�lib�ration ne repr�sente que l'engagement de la proc�dure pour la cr�ation de ce parking.
Ce parc de stationnement r�pond aux attentes des associations locales et compensera la suppression des places sur la voie publique engendr�e par la mise en double sens des Grands boulevards.
Deuxi�mement, je souhaitais indiquer � M. OTTAWAY que j'ai demand� aux services de la Voirie de pr�senter le projet aux maires des 3e et 10e arrondissements.
Monsieur OTTAWAY, nous en sommes aujourd'hui seulement au principe de cr�ation de ce parking. Par cons�quent, nous n'avons pas de projet "ficel�". J'ai indiqu� � la 3e Commission qui s'est r�unie la semaine derni�re tous ces �l�ments. L'am�nagement de ce parc de stationnement se fera en totale concertation avec les mairies d'arrondissement concern�es.
C'est pourquoi, mes chers coll�gues, je vous demande d'�mettre un avis favorable � ce projet de d�lib�ration.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur REINA.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 42.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DVD 42).

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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