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102 - QOC 2001-15 Question de Mme Liliane CAPELLE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens, à M. le Maire de Paris au sujet des mesures prises pour le dépistage de la tuberculose


Libell� de la question :
"Une �l�ve d'un lyc�e parisien souffrant de tuberculose avanc�e a �t� r�cemment admise � l'h�pital Cochin. Il faut dire que cette maladie est encore vivace � Paris o� l'on enregistre chaque ann�e un millier de cas.
Selon les associations caritatives, elle serait m�me en recrudescence, que ce soit chez les malades atteints du V.I.H., dans la population S.D.F. ou encore dans certaines populations d'origine immigr�e.
C'est pourquoi Mme Liliane CAPELLE et les membres du groupe du Mouvement des citoyens aimeraient savoir quelles mesures r�centes ont �t� prises par la Municipalit� en faveur de la pr�vention et de l'information concernant cette maladie tr�s contagieuse. Ils se demandent, par ailleurs, s'il est ou sera pr�vu de lancer une op�ration localis�e de d�pistage de la tuberculose en milieu scolaire chaque fois qu'un cas de tuberculose est ou aura �t� ainsi d�tect�."
R�ponse (M. Christian CABROL, adjoint) :
"La loi du 22 juillet 1983 confie aux Conseils g�n�raux la gestion des dispensaires antituberculeux ainsi que des Centres de vaccinations de la population civile.
Aussi, les Centres m�dico-sociaux et le Service des vaccinations constituent l'essentiel du dispositif mis en place par le D�partement pour remplir cette mission.
La recrudescence de cette maladie a �t� constat�e en 1990 et depuis, les nombreux dispositifs mis en place ont permis de faire d�cro�tre l'incidence de la tuberculose � Paris, o� l'on est pass� de 58/100.000 habitants en 1992 � 46/100.000 h. en 1999.
La pr�vention vaccinale par le B.C.G., obligatoire d�s le plus jeune �ge, est un outil performant de protection contre la tuberculose. Obligatoire et gratuite, elle est pratiqu�e dans huit centres de vaccinations g�r�s par la D.A.S.E.S. Le Service des vaccinations est �galement charg� des vaccinations et des tests de contr�le dans les �tablissements scolaires. Les tests tuberculiniques sont r�alis�s en grande section de maternelle, en C.M.2 et en seconde.
D�s qu'une d�claration obligatoire de tuberculose concernant un enfant scolaris� est connue, un protocole est mis en place par les Centres m�dico-sociaux avec le m�decin scolaire et ou le responsable de l'�tablissement. Il s'agit de rep�rer les enfants qui ont �t� en contact rapproch� et d'organiser des tests de d�pistage par "Intra Dermo R�action". Les enfants positifs seront soumis � une radiographie. Tous les enfants "contacts" seront encore contr�l�s deux fois � trois mois d'intervalle.
Dans le cadre du dispositif de lutte contre la tuberculose, des consultations gratuites de pneumologie sont propos�es aux Parisiens dans les cinq Centres m�dico-sociaux (8.897 consultations en 1995, 10.887 en 1999). En 1999, 134 patients tuberculeux, dont la majorit� en situation de pr�carit�, ont �t� pris en charge et soign�s gratuitement dans ces centres.
A noter que s'est ouverte en 2000 au Centre m�dico-social �dison, une consultation de tuberculose de l'enfant.
Par ailleurs, en raison de l'augmentation des cas de tuberculose, particuli�rement parmi les populations � risques (populations de migrants, d�tenus, personnes en situation de pr�carit�) le D�partement a intensifi� les actions de d�pistage itin�rant de la tuberculose d'abord dans les foyers de migrants puis dans les centres d'h�bergement d'urgence. Cette action a permis de mettre en �vidence une incidence �lev�e de la tuberculose qui a ensuite r�guli�rement d�cru : en 1995, 464/100.000 et en 1998, 219/100.000. Des brochures d'informations sur la tuberculose cibl�es vers ces populations � risques ont �t� �labor�es par la D.A.S.E.S.
Un effort important de coordination a �t� engag� par la D.A.S.E.S. afin d'am�liorer et d'homog�n�iser les pratiques de lutte antituberculeuse, que ce soit avec les services du D�partement (P.M.I., Sant� scolaire, M�decine du travail), ou avec les diff�rentes structures de d�pistage et de soins concern�s (A.P.-H.P., Associations, M�decine professionnelle)."

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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