M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous avons un dernier projet de d�lib�ration qui est le DFAE 43 autorisant M. le Maire de Paris � signer avec la soci�t� "Relais-parking" une convention d'occupation du domaine public.
La parole est � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Monsieur le Maire.
Pour clore cette s�ance, en mars 2000, vous nous demandiez d'autoriser pour essai l'implantation sur le domaine public d'un service de voiturier � usage des utilisateurs de la voirie parisienne.
Nous avions souhait� qu'un point d'�tape soit fait. C'est ce que vous faites d'ailleurs dans cette d�lib�ration.
Nous avions �mis, il y a 10 mois, des r�serves : encombrement suppl�mentaire du domaine public, contradiction avec le souhait de limiter la circulation automobile dans les quartiers d�j� trop charg�s en voitures individuelles.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Vous nous dites : depuis septembre, le rythme de croisi�re est atteint, c'est-�-dire 4.000 prestations par mois pour les 10 �dicules implant�s.
Si je ram�ne ce chiffre � l'heure par �dicule, cela fait moins d'une prestation par heure.
Donc, je ne vois pas l'int�r�t de ce service et je ne vois pas pourquoi nous poursuivrions cette exp�rience. Je ne comprends pas tr�s bien o� est l'int�r�t financier, comment sont r�mun�r�s ces personnels avec ce chiffre, ni comment est pay�e � la Ville une redevance de 2.000 F par mois.
Je ne peux pas mettre en doute la sinc�rit� de la soci�t� "Relais-parking", mais je crois que cela ne correspond pas vraiment � un besoin et c'est en contradiction avec la baisse de la circulation automobile au moins dans le centre de Paris.
Je vous propose donc de ne pas signer cette convention. En ce qui nous concerne, nous voterons contre.
M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.
Monsieur Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, veuillez r�pondre rapidement, s'il vous pla�t.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, au nom de la 7e Commission. - L'exp�rience de "Relais-parking", malgr� ce que dit M. LE GARREC, est une bonne exp�rience qui prouve, aujourd'hui, que c'est un besoin pour les Parisiens, dans un certain nombre de quartiers. Cette exp�rience a prouv� que de plus en plus de gens ont besoin de ce style de service. Cela a permis d'employer plusieurs centaines de jeunes qui �taient au ch�mage, de cr�er des emplois, et je ne vois pas comment M. LE GARREC pourrait �tre contre.
Je demande l'adoption de ce projet.
M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAE 43.
Qui est pour ?
contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DFAE 43).