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56 - 2001, DLH 7 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec la S.G.I.M. un bail à caractère emphytéotique portant location de la propriété communale située 54, 56 et 58, rue Montmartre (2e). - Réalisation d'un programme de réhabilitation de 30 logements P.L.I. et de locaux commerciaux. - Participation de la Ville de Paris au financement de l'opération et octroi de sa garantie pour le service des intérêts et l'amortissement des emprunts à contracter par la S.G.I.M


M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLH 7 relatif � la participation de la Ville de Paris au financement de l'op�ration et octroi de sa garantie pour le service des int�r�ts et l'amortissement des emprunts � contracter par la S.G.I.M.
Monsieur BLET, vous avez la parole.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Vous nous soumettez un projet de d�lib�ration concernant la location � la S.G.I.M. de locaux commerciaux et la r�alisation d'un programme de logements P.L.I. et de locaux commerciaux d'un groupe d'immeubles situ� 54, 56 et 58, rue Montmartre � Paris 2e.
Je voudrais rappeler que ce groupe d'immeubles a �t� acquis en deux fois en vue d'y installer un h�tel de police.
Le 56, rue Montmartre a �t� acquis en 1989, mais le Minist�re de l'Int�rieur avait alors jug� les locaux trop exigus. La Ville a donc acquis en 1991 les 54 et 58, rue Montmartre, afin d'�tendre l'emprise aux immeubles voisins.
Les habitants de ces immeubles ont �t� expuls�s � cette occasion.
Suite � cette acquisition, M. Jean-Louis DEBR�, alors Ministre de l'Int�rieur, indiquait par lettre du 11 septembre 1996 renoncer � cette op�ration pour des raisons d'�conomie g�n�rale.
La Ville, sur cette op�ration d'acquisition, a d�j� d�pens� 61 millions de francs auxquels il faut ajouter les indemnit�s d'�viction des occupants. Il �tait temps d'agir, le b�ti se d�gradant peu � peu. Seulement le projet que vous nous proposez aujourd'hui est symptomatique de la politique men�e par la majorit� municipale depuis plusieurs d�cennies � Paris. En effet :
1�) Vous nous proposez des logements P.L.I. Or, le 2e arrondissement comporte � ce jour moins de 1 % de logements sociaux. Nous souhaiterions donc que la destination de l'immeuble s'oriente vers la cr�ation de logements P.L.A.
2�) Votre projet pr�voit une trentaine de logements (sans pr�cision quant � la taille de ces logements). C'est trop ! Il y fort � parier - le projet de d�lib�ration ne le pr�cisant pas - que vous envisagez, en grande majorit�, la construction de studios et de 2 pi�ces. Pourtant, les habitants du 2e arrondissement manquent cruellement de grands logements. Les familles sont souvent oblig�es de d�m�nager d�s la naissance du deuxi�me enfant pour se loger en p�riph�rie. Ce n'est pas normal.
3�) Vous nous proposez �galement la cr�ation d'une halte-garderie. Pourquoi alors que les besoins exprim�s par les familles du 2e arrondissement portent sans �quivoque sur un nombre accru de places en cr�ches ? Dans cet arrondissement le nombre d'enfants accueillis dans l'une des deux cr�ches municipales n'exc�de pas une centaine alors qu'il existe d�j� trois haltes-garderies.
4�) Enfin, en lieu et place des locaux commerciaux dont cette rue est loin d'�tre d�pourvue, nous pensons qu'il serait plus judicieux d'y implanter une Maison des associations. Le 2e arrondissement poss�de un tissu associatif tr�s riche (plusieurs centaines d'associations, plusieurs milliers m�me, pour 20.000 habitants environ) qui n'ont aucun lieu d'accueil et de rencontre. Donc il faut y rem�dier. Le projet que vous nous proposez ne poss�de qu'un seul m�rite ; il inclut le relogement sur place d'un seul occupant sans bail qui habite l'immeuble depuis une dizaine d'ann�es. Pour cette raison, nous nous abstiendrons.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, pr�sident. - La parole est � Vincent REINA pour r�pondre.
M. Vincent REINA, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Le projet dont nous parlons concerne trois immeubles situ�s 54, 56 et 58, rue Montmartre, qui n�cessitent une r�habilitation. 30 logements P.L.I. et une halte-garderie de 20 � 25 places seront r�alis�s.
Je dirai � M. BLET que ces 30 logements P.L.I. r�pondent aux besoins de l'arrondissement, tout comme la halte-garderie.
Certes, l'arrondissement dispose d'autres haltes-garderies mais l'arriv�e de jeunes couples a augment� les besoins en mati�re de petite enfance.
C'est pourquoi je vous demande d'�mettre un avis favorable.
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 7.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DLH 7).

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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