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47 - 2000, DPA 215 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché de travaux sur appel d'offres en vue de la restructuration partielle de la crèche collective "B", 88 ter, boulevard de Port-Royal (5e)


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DPA 215 relatif � un march� de travaux sur appel d'offres en vue de la restructuration partielle de la cr�che collective "B", 88 ter, boulevard de Port-Royal.
La parole est � Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, j'interviens � la place de ma coll�gue, Olga TROSTIANSKY, retenue pour des raisons familiales.
Deux projets de d�lib�ration nous proposent aujourd'hui d'affecter pr�s de 7 millions de francs au 5e arrondissement, l'un pour r�aliser des travaux de restructuration de la cr�che boulevard de Port-Royal et l'autre pour la r�habilitation de la cr�che, boulevard des Bernardins.
Chaque ann�e, ce sont seulement deux ou trois cr�ches au maximum qui b�n�ficient d'une restructuration compl�te. Depuis 6 ans, nous vous avons r�guli�rement interpell�s pour qu'un effort soit r�alis� pour que tous les Parisiens aient des modes de garde aussi satisfaisants que dans le 5e arrondissement.
Je vous rappelle que le 5e arrondissement est le mieux dot� avec un taux de satisfaction des demandes de places sup�rieur � 70 %, � comparer avec un taux de satisfaction des demandes de moins de 30 % dans le 10e arrondissement et une moyenne parisienne qui tourne autour de 40 % environ.
Nous consid�rons toujours qu'il y a un r��quilibrage tr�s s�rieux � op�rer entre tous les arrondissements, de fa�on objective, en fonction des besoins, tant pour les restructurations que pour les �quipements nouveaux. Cela n'est pas fait � ce jour, loin s'en faut.
Or, nous disposons de donn�es objectives, issues du recensement de 1999, qui doivent permettre de le faire. J'ajouterai que pour 2001, les parents sont inquiets du retard d'une dizaine d'op�rations relatives aux travaux aussi bien dans des �tablissements de la Petite enfance que dans des �tablissements scolaires ou des �quipements culturels ou sportifs.
Vous objectez le fait que le budget 2001 a �t� rejet�, mais cependant, deux attitudes s'offraient � vous : vous aviez le loisir de d�marrer le processus li� aux commissions d'appel d'offres ou l'autre attitude consistant � les bloquer ; vous avez choisi d�lib�r�ment de les bloquer.
Je voulais donc relever le fait qu'en ne prenant pas les d�cisions qui sont n�cessaires aux besoins urgents des Parisiens, vous allez � l'encontre de l'int�r�t des enfants et des familles, contrairement � vos affirmations r�p�t�es. Nous constatons la r�alit� des faits. Le r��quilibrage demand� avec insistance depuis 6 ans n'a pas lieu.
Les moyens vont toujours et prioritairement vers les m�mes arrondissements, qui sont bien souvent les mieux dot�s. Nous le d�plorons.
M. Philippe LAFAY. - Je savais qu'en fin de compte, sur ce projet de d�lib�ration, vous parleriez davantage sur un ton pol�mique que de la restructuration de la cr�che de Port-Royal. Vous dites que vos raisons sont tr�s objectives. Non, elles sont tr�s subjectives. Si un projet de restructuration d'une cr�che avait �t� n�cessaire, soit dans le 10e, soit dans le 19e, un projet de d�lib�ration aurait �t� �labor� et un budget aurait �t� vot� pour la restructuration de ces cr�ches.
Je savais qu'en inscrivant cette question, vous alliez soulever le probl�me du 5e arrondissement.
Si les services de la Ville ont demand� une restructuration, c'est qu'elle devait �tre faite. Elle a �t� rendue n�cessaire par la v�tust� de cet �tablissement ouvert en 1978. La cuisine sera enti�rement r�am�nag�e afin de r�pondre aux normes d'hygi�ne prescrites par la Direction des Services V�t�rinaires. Les espaces r�serv�s aux enfants seront restructur�s, pour cr�er des salles de sommeil, un atrium et une salle de jeux d'eau. Des am�liorations techniques seront apport�es, notamment dans le domaine du confort thermique et des espaces d'enfants et du personnel situ�s sur la face sud du b�timent.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Qui est pour ?
Contre ? M. LEBEL vote contre.
Vous n'avez pas de chance. D'habitude, Monsieur LEBEL, vous vous alliez avec la gauche contre le Maire de Paris. On l'a vu dans le budget. Aujourd'hui, vous en rajoutez. Alors que la gauche vote pour, vous votez contre. Monsieur LEBEL, vous �tes excellent ! Tous nos compliments ! C'est tr�s int�ressant.
Je comprends que la gauche soit un peu inqui�te et n'ait pas voulu s'allier avec M. LEBEL, apr�s ses prises de position dans un journal sur les affaires scolaires, je comprends que la gauche soit un peu g�n�e !
C'est un alli� g�nant.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 215.
Qui est pour ?
contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DPA 215).

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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