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69 - 2001, DAUC 28 - Aménagement de la parcelle sise 17, rue Pajol, dans le quartier "Pajol-Chapelle" (18e). - Avis favorable à la mise en oeuvre de la procédure préalable à la déclaration d'utilité publique de l'opération. - Acquisition et libération de l'immeuble sis 17, rue Pajol, nécessaire à la réalisation de l'opération. - Modification du champ d'application du droit de préemption urbain. - Suppression du droit de préemption renforcé sur les immeubles situés 3 bis, 5-7, 9 et 13-15, rue Pajol et 16, rue Marx-Dormoy. - Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer le permis de démolir nécessaire à la mise en oeuvre de l'opération. - Autorisation à la S.A.G.I. de consentir le dépôt du permis de construire nécessaire à la mise en oeuvre de l'opération


M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAUC 28 concernant le quartier "Pajol-Chapelle".
La parole est � M. BLET.
M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, je voudrais remercier M. REINA tout d'abord pour la r�ponse qu'il m'a faite, en ne r�pondant pas aux objections financi�res pourtant claires que j'�mettais. J'en d�duis qu'il est d'accord avec ce que je viens de dire.
Monsieur le Maire, sur le quartier Pajol, vous proposez de cr�er au 10- 12, place de la Chapelle, une r�sidence d'�tudiants d'une cinquantaine de chambres. En parall�le, une �cole polyvalente de 11 classes sera r�alis�e au 11, rue Pajol/10 bis et 16 A, rue Marx-Dormoy. Ces projets verront le jour sur un ensemble de parcelles d'ores et d�j� lib�r�es ou comportant des b�timents � usage commercial.
Mais sans doute afin de rentabiliser au mieux l'op�ration "Pajol Chapelle" confi�e � la S.A.G.I., vous nous soumettez aujourd'hui la d�molition programm�e de l'un des derniers petits immeubles faubouriens du quartier au 17, rue Pajol afin d'y r�aliser 13 logements PLUS.
En guise d'argumentaire, vous justifiez trop bri�vement la d�molition-reconstruction de ce b�timent aux proportions tr�s agr�ables par de sempiternelles litanies : les logements manquent de confort, l'ensemble est v�tuste et la distribution des circulations non conforme aux r�gles de s�curit�. Aucun dossier technique solide ne vient �tayer ce discours qui, par ailleurs, justifierait la d�molition instantan�e des quartiers anciens de la plupart des villes europ�ennes.
Au vu du co�t estim� d'une op�ration avec conservation de la fa�ade - 13.000 F le m�tre carr� - il appara�t �vident qu'une r�habilitation dans les r�gles de l'art ne d�passerait pas les 9 ou 10.000 F le m�tre carr�. Une telle r�habilitation nous dispenserait sans doute de cette hideuse architecture de promoteur. De plus, un rapide tour du quartier d�montre s'il en est encore besoin que les constructions r�centes sont d'une pi�tre qualit� technique. Un trop grand nombre d'op�rations de d�molition-reconstruction feront bient�t le bonheur du BTP du fait de leur fragilit�.
Alors pourquoi pers�v�rer ? Opter pour une r�habilitation du 17, rue Pajol, c'est faire le choix de l'�conomie, de la pr�servation de notre patrimoine. Et si la r�habilitation ne permet la cr�ation que d'un petit nombre de logements, c'est en faveur du bien-�tre car une fois de plus, vous optez pour la sur densification en rempla�ant ce charmant immeuble faubourien R+2 par un immeuble de 4 �tages. Les vieux d�mons de cette mandature la hanteront d�cid�ment jusqu'au bout !
D�truire maisons de ville et petits immeubles faubouriens, pour densifier, densifier et encore densifier. D�truire le charme de Paris village o� il fait bon vivre pour que s'envolent les marges b�n�ficiaires.
M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Monsieur REINA, vous avez la parole.
M. Vincent REINA, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Ces trois projets ont �t� pr�sent�s aux associations de quartier en juin 1999. J'indique � M. BLET que des �tudes ont �t� men�es et ont montr� qu'il n'�tait pas possible de r�habiliter pour r�aliser des logements aux normes.
La Ville a acquis la totalit� des propri�t�s destin�es � recevoir l'�cole et la r�sidence �tudiante et 95 % de l'emprise destin�e aux logements. Une proc�dure de d�claration d'utilit� publique est n�cessaire afin de s'assurer de la ma�trise fonci�re et compl�te de cette derni�re emprise, Monsieur le Maire.
M. Roger ROMANI, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAUC 28.
Qui est pour ?
contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DAUC 28).

Janvier 2001
Débat
Conseil municipal
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