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2016 DAC 681 - Subvention (150.000 euros) et convention avec la Régie autonome des transports parisiens relatives au renforcement du service de transports pendant l’opération "Nuit Blanche" du 1er octobre 2016. Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif au service Noctilien.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Le projet d�lib�ration DAC 681 et le v?u r�f�renc� n��44 qui y est rattach�, concernent l'attribution d'une subvention et d'une convention avec la R�gie autonome des transports parisiens, relatives au renforcement du service de transport pendant l'op�ration "Nuit Blanche". La parole est � M. Alexandre VESPERINI.

M. Alexandre VESPERINI. - Merci, Monsieur le Maire. C'est dommage que l'on n'ait pas l'adjoint aux Transports, mon intervention portera surtout sur la politique de la nuit men�e ici par l?Ex�cutif. C'est un projet de d�lib�ration qui naturellement est bienvenu et on le votera au groupe les R�publicains, mais c'est un projet de d�lib�ration tr�s insuffisant au regard de ce qu?il se passe ailleurs en Europe. Je rappelle qu'au moment o� nous nous satisfaisons de pr�parer l'ouverture pendant une seule nuit de 12 stations de m�tro sur les 302 du r�seau parisien, il y a 3 semaines, le maire de Londres, M. Sadiq KHAN, personnalit� qui visiblement suscite beaucoup d'int�r�t � Paris, notamment aupr�s de la Maire de Paris, a inaugur� le m�tro le week-end � Londres sur deux lignes strat�giques toute l'ann�e, tous les week-ends. Ce projet de d�lib�ration fait un peu d�calage entre ce qu?il se passe ici � Paris o� l?on obtient p�niblement des avanc�es sur le m�tro nocturne et par rapport � ce qu?il se passe � Londres et �galement dans d'autres villes mondiales, qui sont en comp�tition avec Paris. Paris doit se mesurer � New York, � Chicago, � Berlin, m�me � Barcelone, m�me � d?autres villes de moindre importance comme Bilbao o� l?on a le m�tro le week-end et parfois m�me de plus en plus la semaine. C'est un vrai d�fi qui doit �tre pos� � la Ville de Paris et � l?Ex�cutif, au niveau du "Tourisme nocturne". Si nous voulons gagner en attractivit� touristique, il faut que le tourisme nocturne puisse �tre modernis�. Je profite de ce projet de d�lib�ration, que naturellement on va voter, pour appeler l?Ex�cutif � aller beaucoup plus loin sur le sujet. Je sais tr�s bien ce que dira l?Ex�cutif, on a parl� ce matin de transports, tout cela est de la faute de la R�gion bien s�r�! Mais il ne vous aura pas �chapp� que la R�gion a �t� pr�sid�e pendant 18 ans par la gauche, par M. Jean-Paul HUCHON, c?est cela�? Nous avons d�jeun� avec la pr�sidente tout � l'heure. Vous n'�tes pas au courant de tout�! Si la Maire de Paris, pour la question des transports, question majeure pour les Parisiens, n'a que cela � opposer en disant, c?est la faute de la R�gion, c'est tout de m�me tr�s l�ger. Vous ne tiendrez pas tr�s longtemps l�-dessus. Peu importe, il y a ce probl�me. Mais c'est vrai, tr�s objectivement, il y a un probl�me de gouvernance au niveau des transports, c'est soulign�, la R�gion dit � la Ville que c'est de son ressort et inversement, et je ne parle m�me pas des deux gros mastodontes d?�tat que sont la S.N.C.F. et la R.A.T.P., qui sont v�ritablement victimes d?inertie �tatico-syndicale m�me parfois, etc. Je crois aussi qu'il y a un probl�me que je veux pointer du doigt qui fait que l'on avance tr�s lentement par rapport aux deux m�tropoles mondiales, qui est le probl�me de la s�curit�. Quand on lit le projet de d�lib�ration sur la "Nuit Blanche", la R.A.T.P. dit qu'elle va renforcer les moyens de s�curisation des stations de m�tro qui seront ouvertes, en mettant � disposition 37 agents de s�curit� de la R.A.T.P. On n?est vraiment pas � la hauteur de l?enjeu de s�curisation des transports et du m�tro parisien en particulier. Je sais que la pr�sidente de la R.A.T.P. a dit, "l?ins�curit� dans les transports de la R.A.T.P. n'est pas une r�alit�, mais un sentiment". Cela me rappelle furieusement les propos de Lionel JOSPIN avant le 21 avril 2002, mais je crois tout de m�me que pour tout le monde, c'est une r�alit�. Je crois qu'� un moment donn�, l?Ex�cutif municipal, s'il veut vraiment avancer sur la nuit parisienne, sur le tourisme parisien, doit avancer sur la gouvernance des transports � Paris, tout n'est pas uniquement de la faute de la R�gion, et si l?on attend tout de la R�gion, on va attendre encore longtemps. Il y a aussi un autre probl�me, celui de la s�curit�, l� encore il faut que la Mairie de Paris soit un peu plus allante. Je termine sur la s�curit� en disant une chose. M. Sadiq KHAN, qui visiblement est l?une des rares personnalit�s politiques qui peut �tre digne d'augure aupr�s de la Maire de Paris, a inaugur� ce m�tro nocturne le week-end et pour assurer la s�curisation de ce m�tro londonien le week-end, il va falloir installer 2.000 cam�ras. Cela aussi peut expliquer le fait qu'au sein de l?Ex�cutif, de la majorit� de mani�re plus g�n�rale qui nous gouverne, il y ait autant de freins qui aujourd?hui emp�chent le d�veloppement d'une nuit parisienne pleinement v�cue par les touristes, mais aussi par les Parisiens qui veulent faire la f�te, ou d'une mani�re g�n�rale vivre comme c'est le cas avec la Nuit des mus�es. Je termine tr�s rapidement sur le v?u n��44 que l'on m'a confi�, le v?u de Mme KUSTER sur la circulation du Noctilien. Le Noctilien ne circulerait pas � la prochaine "Nuit Blanche" dans le Centre de Paris, il vous est demand� de faire pression sur la R.A.T.P. pour qu?on puisse le mettre en place, afin que dans le Centre de Paris on puisse circuler avec le Noctilien, sachant que dans le Centre de Paris, tr�s peu de lignes de m�tro sont mises en service. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Bruno JULLIARD, pour vous r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Cher Alexandre VESPERINI, laissez-moi vous dire que pour une bonne partie de votre intervention, notamment toute cette partie appelant � une grande ambition pour les nuits parisiennes passant par un renforcement de la pr�sence des transports en commun la nuit, j'y adh�re, comme l'ensemble de cette majorit�, totalement. D'ailleurs, j'esp�re que vous saurez �tre un excellent interm�diaire entre nous-m�mes et Mme Pr�sidente de la R�gion Ile-de-France pour pouvoir porter ce discours, parce que nous essayons d'en convaincre celle qui est la premi�re responsable de la politique des transports en Ile-de-France, � savoir Mme P�CRESSE. Vous nous avez inform�s avoir d�jeun� avec elle � midi, vous avez de la chance parce que la Maire de Paris essaie d'organiser des r�unions de travail avec la Pr�sidente de la R�gion Ile-de-France depuis de nombreuses semaines et pour l?instant, nous n?avons pas la joie de d�jeuner avec Mme P�CRESSE, encore moins de pouvoir travailler avec elle dans le cadre de r�unions de travail, parce que Fr�d�ric HOCQUARD qui est conseiller d�l�gu� charg� de la nuit serait tr�s heureux de pouvoir travailler avec la R�gion Ile-de-France. Vous nous dites, Mme P�CRESSE est pr�sente depuis peu de temps, donc ne peut pas �tre comptable du bilan de la gestion de la gauche des derni�res ann�es. Certes, mais je vous rappelle tout de m�me qu'un amendement port� par les �lus parisiens lors du C.A. du S.T.I.F. de juin 2016 - sauf erreur de ma part, Mme P�CRESSE �tait Pr�sidente de la R�gion - demandait justement un compl�ment de financement du S.T.I.F pour le dispositif de transport le soir de la "Nuit Blanche". Cet amendement a �t� rejet� par la majorit� de Mme Val�rie P�CRESSE. Je veux bien que l?on nous donne des le�ons ici m�me, mais permettez tout de m�me de souligner qu'il se trouve qu?en l'occurrence, c?est bien la Pr�sidente de la R�gion Val�rie P�CRESSE et sa majorit� qui n'acc�dent pas � l'ensemble de nos demandes. Par l?interm�diaire de votre d�jeuner, et plus encore par l?ensemble des nombreux �lus parisiens et parisiennes pr�sents au Conseil r�gional, j'esp�re que nous pourrons avancer sur ce sujet majeur qui est l'am�lioration des conditions de transport la nuit � Paris. Enfin, concernant le v?u d�pos� par Mme Brigitte KUSTER, il est vrai que sur la base d'exp�riences difficiles il y a quelques ann�es, en raison du succ�s populaire majeur de "Nuit Blanche" depuis 15 ans, cher Christophe GIRARD, il y a beaucoup de monde dans le c?ur de Paris et la R.A.T.P., suite � des exp�riences difficiles, a pr�conis� lors des derni�res �ditions de "Nuit Blanche", de suspendre le service Noctilien dans les quartiers centraux, afin d'�viter de reproduire des situations g�n�ratrices de grande ins�curit�, c?est-�-dire lorsque des voies sont bond�es de monde et en m�me temps, des bus sur ces m�mes voies. Il est tout de m�me important de rappeler que cette suspension du service dans les quartiers centraux s'accompagne d'un renforcement de l'offre en p�riph�rie et sur la rocade N1 et N2, armature du r�seau Noctilien, et qui relient les grandes gares parisiennes. Par ailleurs, cette d�gradation est �galement compens�e par l'ouverture nocturne de lignes et de portions de ligne de m�tro, c'est l'objet de ce projet de d�lib�ration, qui r�tablissent des liaisons dans le Centre de Paris et qui irriguent les quartiers qui accueillent le Off de "Nuit Blanche", notamment les lignes 1 ou 9, ou encore le bus 92. Ce sera donc un avis d�favorable sur ce v?u.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 681. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2016, DAC 681).

Septembre 2016
Débat
Conseil municipal
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