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Vœu déposé par le groupe LR relatif aux travaux du tram entre la porte de la Chapelle et la porte de Saint-Ouen.


Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Je propose un dernier v?u avant la pause d�jeuner. Le v?u n��65 est relatif aux travaux du tramway entre la porte de la Chapelle et la porte de Saint-Ouen. La parole est � Christian HONOR� pour le groupe LR.

M. Christian HONOR�. - Madame la Maire, la r�alisation des travaux du tram pose des probl�mes de s�curit�, j'�tais d�j� intervenu � ce sujet avec Pierre-Yves BOURNAZEL. Lorsqu'on fait des travaux, les riverains ne peuvent pas traverser le boulevard Ney dans de bonnes conditions de s�curit� et j'allais m�me dire, ils le traversent dans de tr�s mauvaises conditions. Je suis all� sur place � plusieurs reprises, appel� par des habitants, et les mamans avec les poussettes qui traversent le boulevard au milieu des voitures, ce n'est pas acceptable. Nous �tions d�j� intervenus pour dire qu'il fallait acc�l�rer la r�solution des probl�mes de transit et de protection des riverains. Cela avait �t� fait lorsqu'il s'�tait agi des travaux porte Montmartre. Maintenant, les travaux porte de Clignancourt, j'y suis all�, il y a des probl�mes. C'est pourquoi nous vous demandons d'engager dans les plus brefs d�lais et durant tout le temps n�cessaire, la cr�ation et la s�curisation des passages prot�g�s avec signalisation, et de pr�voir la pr�sence d?agents de la Ville de Paris pour faciliter la travers�e du boulevard. Je crois que ce serait une tr�s bonne solution que je n'ai plus � intervenir r�guli�rement au cours de la r�alisation des travaux du tram parce que les probl�mes risquent de se r�p�ter sur d'autres segments et, enfin, de pr�voir que ces dispositifs soient pr�vus en amont pour que l'on ne soit pas oblig� de revenir chaque fois sur cette question. Le tram est n�cessaire�: on ne le remet pas en cause. Mais je le r�p�te�: il y a un v�ritable probl�me pour les pi�tons. Je sais que la Mairie fait des efforts, mais nous pouvons quand m�me constater que les habitants se plaignent. J'ai respect� mes deux minutes.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Madame la Maire. Nous avons d�j� eu l'occasion de rappeler ce que sont les contraintes inh�rentes � un chantier aussi important et complexe que celui du tramway et souligner que les diff�rents intervenants de terrain, et notamment la Mission tramway de la Ville, mais aussi la Pr�fecture de police ou encore la R.A.T.P., s'efforcent d'assurer au mieux la s�curit� des pi�tons sur ce chantier d'importance. Dans ce contexte, les services en charge des travaux cherchent toujours � maintenir les travers�es pi�tonnes au plus pr�s des besoins des usagers, de part et d'autre des carrefours, mais ils doivent �galement tenir compte des flux de circulation et des emprises de travaux qui sont tr�s contraignantes au niveau des principales portes, l� o� existent encore les ouvrages des anciens souterrains routiers. En l'occurrence, votre v?u fait r�f�rence aux travaux particuli�rement complexes qui ont �t� engag�s � la porte de Clignancourt d�but ao�t. Ceux-ci ont effectivement oblig� � �loigner quelque peu la travers�e existante des boulevards des Mar�chaux vers le c�t� Ouest du carrefour. Cette travers�e accueillait, jusqu'alors sans difficult� notable, les usagers sortant du m�tro pour rejoindre l'avenue de la porte de Saint-Ouen. Cette modification de configuration avait �t� valid�e par la Pr�fecture de police. Lorsqu?� la fin du mois d'ao�t les flux pi�tons se sont fortement accrus avec la rentr�e, des pi�tons sortant du m�tro c�t� est de l'avenue de Saint-Ouen se sont mis � traverser les boulevards des Mar�chaux au plus court, en marchant � c�t� des voitures et sans suivre la signalisation qui leur demandait de faire le tour en passant du c�t� Ouest du carrefour, l� o� la travers�e pi�tonne �tait am�nag�e et s�curis�e. Il est donc vrai que ces pratiques, qui m'ont �t� signal�es le 29 ao�t, �taient dangereuses. Mais il est faux de dire, comme vous le faites dans votre v?u, que les pi�tons �taient contraints de traverser le boulevard de fa�on p�rilleuse puisqu?un itin�raire s�curis� existait, bien que peu intuitif pour une partie des usagers. J'en conviens bien volontiers. D�s que le probl�me a �t� d�tect�, des mesures ont �t� prises. La signal�tique a �t� renforc�e sur le site d�s le jour suivant, avant qu?une solution plus lourde soit trouv�e seulement deux jours plus tard par la mise en place d'une travers�e suppl�mentaire c�t� est. Cet �pisode nous rappelle qu'une configuration de chantier est toujours une situation d�licate. Elle g�n�re des contraintes pour les usagers et les riverains. Mais nous avons aussi pu v�rifier, avec les services en charge des travaux, qu'ils pouvaient r�agir tr�s rapidement pour ma�triser un risque qui n'avait pas �t� pr�vu sur un endroit particulier du chantier.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - En tout cas, Monsieur le Conseiller, je voudrais aussi vous remercier d?avoir �t� vigilant sur cette question. Mais compte tenu de tous les �l�ments que je vous ai apport�s, je vous proposerai soit de retirer votre v?u, soit, � d�faut, je devrai donner un avis d�favorable. Je vous remercie.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Merci. Monsieur HONOR�, maintenez-vous votre v?u compte tenu des �l�ments apport�s par Christophe NAJDOVSKI�?

M. Christian HONOR�. - Etant donn� que j'ai d� intervenir deux fois sur la m�me question pour le tram, je pr�f�re le conserver pour qu?� l'avenir on n'ait plus besoin d'intervenir au Conseil de Paris sur ce sujet. Je le maintiens donc.

Mme Pauline V�RON, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��65 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le v?u est rejet�.

Septembre 2016
Débat
Conseil municipal
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