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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à la sécurisation des édifices cultuels.


M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Nous examinons le v?u r�f�renc� n��56, d�pos� par le groupe les R�publicains, relatif � la s�curisation des �difices cultuels. La parole est � Mme Delphine B�RKLI.

Mme Delphine B�RKLI, maire du 9e arrondissement. - Merci, Monsieur JULLIARD.

L'assassinat du p�re Jacques Hamel � Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet dernier, a d�montr� par l'horreur que les �glises et tous les autres lieux de culte chr�tiens sont aussi des cibles des terroristes islamistes. Si les �difices de la communaut� juive sont depuis longtemps prot�g�s par des dispositifs de vid�o-protection et par des effectifs de la police nationale, il n'en va pas de m�me pour les �difices chr�tiens qui sont ouverts au public, croyants, visiteurs et touristes �trangers. Depuis les �v�nements dramatiques de 2015, la s�curit� de ces lieux est assur�e par les forces de s�curit�- policiers, gendarmes, militaires - qui proc�dent par rondes dans le cadre de l'Op�ration Sentinelle. Je profite de cette intervention pour, une nouvelle fois, Monsieur le Pr�fet, leur faire part de toute notre gratitude pour leur engagement au quotidien au service des Parisiens, parce que cette pr�sence est absolument essentielle, comme la sensibilisation des eccl�siastiques � ces nouveaux d�fis de s�curit� qui, il faut bien le reconna�tre, n?�taient jusqu'� maintenant pas abord�s dans les �glises. Mais le monde a chang� et nous souhaitons, par ce v?u, que la Ville de Paris, propri�taire de 85 �difices chr�tiens - �glises - et 9 temples protestants, prenne toute sa part en coop�ration avec la Pr�fecture de police et le Dioc�se de Paris dans la protection de ces lieux. Avec mes coll�gues du groupe les R�publicains, nous proposons d?�tablir un plan de vid�o-protection des �difices cultuels parisiens, � l?instar de ce qui a �t� fait dans les �coles � la suite des attentats, afin d?en prot�ger les entr�es et les parvis et ainsi contribuer � la parfaite protection des paroissiens et des visiteurs. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Pour vous r�pondre, la parole est � Mme Colombe BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire. Merci, Madame la Maire. La question pos�e dans votre v?u est �videmment une question importante, une question dont vous avez rappel� � quel point l?actualit� l?a remise sur le devant de la sc�ne. C?est en m�me temps une question qui avait d�j� �t� pos�e en termes de vid�o-protection, mais plus globalement en termes de s�curisation par le Ministre de l?Int�rieur et � Paris par le Pr�fet de police il y a de cela malheureusement plusieurs mois d�j� en la mati�re. En effet, la situation est �videmment diverse � l?�chelle parisienne�: des b�timents qui sont propri�t� de la Ville comme d?autres �difices cultuels qui ne sont pas propri�t� de la Ville, des demandes qui peuvent parfois �tre un peu orthogonales entre les formulations du Dioc�se ou les demandes - et vous vous en faites le relais - d?un certain nombre d?interlocuteurs de proximit� - et je pense aux paroisses. Il me semble que la fa�on la plus sereine de travailler sur ce sujet serait certainement d?avoir avec le Pr�fet de police dont c?est la responsabilit� premi�re, mais �galement avec le Dioc�se avec lequel nous devrons reprendre contact et dialogue, en vous y associant autant que vous le souhaiterez, un travail sur ce sujet. C?est la raison pour laquelle je vous propose que vous puissiez retirer le v?u et que nous travaillions s�rieusement sur le sujet. Je vous le disais, un certain nombre d?�difices cultuels sont "de facto" d�j� couverts par la vid�o-protection � Paris. Nous devons avoir tout ce travail de mise � plat pour avancer. Voil� la proposition que je peux vous faire si vous en �tes d?accord.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Le v?u est-il retir�?

Mme Delphine B�RKLI, maire du 9e arrondissement. - Merci, Madame la Maire. J?accepte cette main tendue et je vous remercie de l?int�r�t que vous avez port� � cette proposition.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Septembre 2016
Débat
Conseil municipal
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