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M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame GATEL, vous avez encore la parole pour pr�senter le v?u n��70.

Mme Maud GATEL. - Merci. Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la question du stationnement reste un sujet particuli�rement important pour les automobilistes � Paris. On a coutume de dire qu'1 automobiliste sur 5 circule pour rechercher une place de parking. En r�ponse � un v?u de notre Assembl�e, un bilan des places disponibles dans les parkings des bailleurs de la Ville a �t� demand� et effectu�. Je regrette d'ailleurs qu'il ne nous ait pas �t� communiqu� sans que nous ayons � le demander. Or, comme on pouvait s'y attendre, le nombre de places de parking disponibles chez les bailleurs sociaux est extr�mement important puisque simplement en prenant "Paris Habitat", la R.I.V.P., "Elogie" et la S.I.E.M.P., on compte 19.711 places disponibles sur l'ann�e 2015, soit quasiment un tiers de l'offre de places de parking dans les parkings conc�d�s. Or le souci de lib�rer l'espace public pour un meilleur partage nous conduit � privil�gier le stationnement en sous-sol plut�t qu'en surface. Ce v?u a donc pour objet de demander � la Ville de mettre � disposition les places vacantes chez les bailleurs ainsi que dans les administrations et de communiquer ces donn�es aux entreprises sp�cialis�es afin de permettre la mise en relation entre ceux qui sont � la recherche de places de parking et ceux qui peuvent en offrir. Je vous remercie.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Plusieurs points demand�s dans votre v?u, Madame GATEL, sont d�j� op�rationnels. Les places vacantes chez les bailleurs sociaux sont d�j� accessibles � tous, r�pertori�es sur les sites des bailleurs sociaux avec tarifs et coordonn�es pour prendre contact. Comme pour des places de parking dans des parcs priv�s, certaines de ces places sont susceptibles d'�tre commercialis�es par des "start-up". Je pense par exemple � deux d?entre elles, l?e-park ou Zenpark, mais il y en a encore d'autres, bien �videmment. Leur d�veloppement est toutefois limit� de fa�on r�glementaire par des exigences de s�curit�, qui nous sont �dict�es par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et la Pr�fecture de police. En effet, il est aujourd?hui impossible de proposer plus de 10 places � des tiers dans les parcs priv�s, sauf � remplir les conditions qui sont impos�es aux �tablissements recevant du public, � savoir une sortie de secours � moins de 50 m�tres, une sortie pi�tonne interdite par la rampe, des cr�ations de sortie qui n?aboutissent pas dans les lieux priv�s comme les halls d'immeuble, etc. Enfin, pour m�moire, nous avons lanc� en septembre 2015 - c'�tait avec mon coll�gue Jacques BAUDRIER et avec Mme la Maire du 20e, Fr�d�rique CALANDRA -, une op�ration de commercialisation de places vacantes de bailleurs sociaux dans le 20e arrondissement mais il faut reconna�tre que tr�s peu de places ont trouv� preneur, de l'ordre de 1�% seulement. Sachez par ailleurs que dans les parcs de stationnement conc�d�s de la Ville de Paris et non dans les parcs de bailleurs et de l?administration, on comptait en d�but d'ann�e environ 150 places d�di�es aux op�rateurs d'auto-partage. Compte tenu de ces �l�ments, je consid�re que votre v?u est d�j� pris en compte et je vous propose de le retirer. Si vous souhaitiez le maintenir, je serai malheureusement amen� � donner un avis d�favorable.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci. Alors, avec cette r�ponse, le v?u est-il maintenu�? Oui, il est maintenu. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��70 un avis d�favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le v?u est rejet�.

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