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Vœu déposé par le groupe Socialiste et Apparentés relatif à la lutte contre les punaises de lit.


Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l?examen des v?ux non rattach�s. Le v?u n��86 est relatif � un fl�au terrible�: les punaises de lit. C?est Anne-Christine LANG qui prend la parole.

Mme Anne-Christine LANG. - Merci, Madame la Maire. Oui, c?est un sujet qui pourrait pr�ter � sourire, s?il ne g�chait pas la vie de centaines, voire de milliers de personnes � Paris, dont un certain nombre de locataires dans les logements sociaux du 13e arrondissement, qui nous ont saisis parce qu?ils sont effectivement envahis de punaises de lit, qui est un nuisible dont il est extr�mement difficile de se d�barrasser. L?un des moyens les plus efficaces pour se d�barrasser des punaises de lit, c?est la cong�lation. On peut donc mettre ses v�tements au cong�lateur qui est la seule fa�on de se d�barrasser efficacement de ces nuisibles, sauf qu?�videmment, cela ne vaut pas pour le mobilier. Etant donn� que les punaises de lit sont dans le mobilier, il faut acqu�rir, comme l'ont fait un certain nombre de capitales europ�ennes, des caissons de cong�lation dans lesquels on peut mettre l'int�gralit� de son mobilier et de sa literie de fa�on � se d�barrasser d�finitivement de ces nuisibles. Le v?u sugg�re que les bailleurs sociaux de la Ville puissent d'abord prendre � bras-le-corps ce sujet, qui �tait v�ritablement un sujet de salubrit�, d'hygi�ne et de sant� publique, et puissent r�fl�chir � l'acquisition de ces caissons de cong�lation de fa�on que les locataires des logements sociaux qui, �videmment, tr�s souvent, n'en ont pas les moyens, n'aient pas � changer l'int�gralit� de leur literie, comme c'est le cas actuellement. Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci, Anne-Christine LANG. La parole est � Ian BROSSAT.

M. Ian BROSSAT, adjoint. - Vous avez tout � fait raison, Anne-Christine LANG, d'attirer notre attention sur ce sujet qui est un r�el sujet de pr�occupation qui n'a rien d'amusant ou rien de folklorique, mais qui, de fait, pourrit la vie de nombreux habitants parisiens et notamment d'habitants qui vivent aujourd'hui en logement social. A Paris, nous sommes de plus en plus touch�s par ce ph�nom�ne des punaises. Ainsi, depuis cinq ans, le nombre d'interventions du S.M.A.S.H. a tripl� et, dans le cas particulier du parc social, ce parasite occasionne des d�penses cons�quentes pour les bailleurs. C?est un sujet que nous avons d'ailleurs d�j� trait� dans le cadre du comit� inter-bailleurs. Nous avons la volont� d'avancer sur ce sujet parce qu?il est vrai que nous ne traitons pas toujours ce sujet de la mani�re dont il faudrait qu'il le soit. C'est la raison pour laquelle je suis tout � fait favorable au v?u que vous pr�sentez et je vous invite, par cons�quent, � le voter. Les suggestions que vous faites, notamment la suggestion de camions frigorifiques qui permettent d'an�antir les punaises, sont �videmment quelque chose qui m�rite d'�tre �tudi� de pr�s et qui existe d�j� dans de nombreux pays, notamment au Canada.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Bien. Je suis saisie d'une explication de vote du groupe les R�publicains. La parole est � Christian HONOR�.

M. Christian HONOR�. - Madame la Maire, vous avez perdu deux ans. En juin 2014, avec Pierre-Yves BOURNAZEL, nous avions pr�sent� un v?u contre la prolif�ration des punaises dans les logements sociaux et nous demandions aux bailleurs sociaux de prendre en charge la d�sinsectisation des immeubles parce que le co�t est trop �lev� pour les personnes aux revenus trop faibles. Vous l'avez rejet�. Vous avez donc perdu deux ans. Nous allons voter votre v?u, mais je vous fais remarquer que vous auriez pu vous apercevoir plus t�t qu'il y avait des probl�mes. D'autre part, je voudrais revenir sur ce qu'a dit M. BROSSAT tout � l'heure en disant que nous votions syst�matiquement les pr�emptions. Ce n'est pas vrai parce que ce n'est pas notre philosophie. Je voulais r�tablir les faits. Je vous remercie, Madame la Maire.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Monsieur BROSSAT, une information compl�mentaire�?

M. Ian BROSSAT, adjoint. - Deux mots rapides, d?abord. Je ne peux pas laisser dire que nous n'avons rien fait depuis deux ans puisque, je vous l?ai dit, les interventions du S.M.A.S.H. ont �t� multipli�es par trois depuis deux ans. C?est dire que la Ville agit pour lutter contre ce ph�nom�ne. Il y a maintenant une suggestion qui a �t� faite par les �lus socialistes du 13e arrondissement et que je retiens, qui est cette question du camion frigorifique que vous, en revanche, vous n'aviez jamais sugg�r�e. Un mot sur les pr�emptions puisque vous me dites que ce que j'ai dit n'est pas vrai. Je vais vous citer deux faits. Vous avez vot� pour dans le 18e arrondissement la pr�emption du 1, rue Stephenson. Vous avez vot� pour la pr�emption du 61, rue Doudeauville. En l'occurrence, deux immeubles qui sont situ�s dans l'Est du 18e arrondissement. Vous �tes pour le logement social dans les quartiers populaires. Vous �tes contre le logement social dans les quartiers qui ne le sont pas. Ce sont des faits. C'est une r�alit�. Ce sont des votes que je vous invite � consulter.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Ce n'est pas parce que vous vous exprimez si fort que vous avez davantage raison. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��86 avec un avis favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2016, V. 285). Je vous en remercie.

Septembre 2016
Débat
Conseil municipal
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