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2016 DDCT 97 - Subventions à 58 associations pour le financement de 59 projets sur les quartiers "politique de la ville" parisiens. Appel à projets "Citoyenneté, laïcité et valeurs de la République" 2016.


Mme LA MAIRE DE PARIS. - Et nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration DDCT 97 relatif � l'attribution de subventions � 58 associations pour le financement de 59 projets sur les quartiers "politique de la ville", avec un appel � projets "Citoyennet�, la�cit�, valeurs de la R�publique" pour 2016, sur lequel l'Ex�cutif a d�pos� l'amendement n��54. La parole est � M. Jean-No�l AQUA, pour le groupe Communiste - Front de Gauche.

(M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, remplace Mme la Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Jean-No�l�?

M. Jean-No�l AQUA. - Merci.

Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, lorsqu?apr�s les attentats qui nous ont durement frapp�s, notre groupe et d?autres ont port� l?id�e qu?il fallait, au-del� des mesures de s�curit� indispensables, faire un appel � projets pour que des associations, petites ou grandes, s?impliquent autour de trois th�matiques�: renforcer le dialogue autour des valeurs de la R�publique, lutter contre les pr�jug�s et les discriminations et contre le racisme et l?antis�mitisme, comprendre et d�crypter l?information, nous avions appuy� cette demande tr�s fortement. Nous sommes heureux de voir passer aujourd?hui ce nouveau projet de d�lib�ration. Ma coll�gue, amie et camarade, Dani�le PREMEL, avait en son temps demand� la p�rennisation et l?�largissement des appels � projets sur ces th�matiques. Je constate aujourd?hui que cela est fait sur la p�rennisation. Sur l?�largissement des territoires concern�s, le projet de d�lib�ration en revanche ne nous donne pas assez d?�l�ments, mais il semble que nous avons �t� entendus. 59 projets par 58 associations figurent dans ce projet de d�lib�ration. Ils recouvrent la diversit� des initiatives prises sur notre territoire. Petites associations rayonnant sur un seul quartier ou f�d�rations nationales de grandes associations d?�ducation populaire, toutes ont remis des projets qui concourent � une meilleure connaissance de ces sujets. Mais surtout la plupart des projets impliquent les jeunes et les moins jeunes dans leur r�alisation. Nous avons d�j� eu l?occasion de le dire ici m�me, et m�me durant ce Conseil, nous consid�rons que la Ville est dans son r�le�: elle permet � des groupes de citoyenne et de citoyens de r�fl�chir et d?agir sur le monde qui les entoure�; elle permet � celles ceux qui sont le plus �loign�s des cercles de d�cision et de pouvoir de ne pas �tre seulement spectatrices ou spectateurs mais actrices et acteurs. C?est tout le sens de la d�marche. Si l?obscurantisme dans ses versions les plus extr�mistes, si le racisme, l?antis�mitisme et la x�nophobie prosp�rent, c?est que le terreau de la crise et du mal vivre le favorisent. C?est qu?une partie des femmes et des hommes politiques font leur miel de la division des Fran�ais. C?est le bouc �missaire que l?on ressort p�riodiquement quand on ne veut pas s?attaquer aux racines du mal et de la mal vie. Ce sont les m�dias qui hi�rarchisent et qui font croire que le principal probl�me des Fran�ais serait leur crise d?identit� et non pas les questions �conomiques et sociales. Alors, si modestes soient-elles, les actions que nous soutenons sont � l?antith�se de la tendance actuelle qui va vers une simplification � l?extr�me et � la division de notre peuple en sous-ensembles qui seraient irr�conciliables. Notre travail est de tisser du commun, de faire que chaque citoyenne et chaque citoyen puisse d�crypter le monde et non pas que l?on d�crypte � sa place. Il est indispensable qu?en ces temps de sch�matisme et de r�gression s�mantique, on fasse confiance � celles et ceux qui ont d�cid� que le chemin du travail collectif et de l?�ducation populaire est celui qu?il nous faut emprunter, pour que reculent les propos, les comportements qui exacerbent les divisions. Longue vie donc � cet appel � projets, que de nombreux partenaires s?y impliquent. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Jean-No�l AQUA. La parole est � Mme Marinette BACHE.

Mme Marinette BACHE. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, les attentats qui ont meurtri notre ville ont entra�n� une r�ponse extraordinaire et magnifique de fraternit� de nos concitoyens le 11 janvier 2015. Mais le temps passant, les pol�miques se sont amplifi�es et un climat, une tension palpable se sont install�s de mani�re plus pr�gnante dans l?ensemble de notre pays depuis l?attentat de Nice. Si les interrogations qui sous-tendent notre vivre-ensemble, notre citoyennet�, notre attachement collectif � la France existent, l?attachement aux principes et valeurs de notre R�publique est r�el, quels que soient l?origine, la religion, la couleur de peau des uns et des autres. Nos concitoyens originaires d?Afrique du Nord sont certainement les plus intransigeants vis-�-vis de l?int�grisme, ce qui est logique puisque beaucoup l?ont fui, certains ont m�me vu leurs familles assassin�es par les islamistes. Les amalgames Maghr�bins musulmans islamistes sont ineptes. Certains semblent s?�loigner de la R�publique la�que, sociale, universelle, porteuse de l?id�e d?une commune humanit�, recherchant l?effectivit� des Droits de l?homme et du citoyen et de la Fraternit�. Cet �loignement n?est-il pas une raison cardinale de la fragilisation de notre vivre ensemble qui explique une certaine perte de rep�res d?une partie de notre jeunesse�? Je dois donc dire non seulement mon total soutien mais aussi mon admiration de la ligne ferme et courageuse que porte notre Municipalit� par la voix de sa Maire, Anne HIDALGO. Ne pas c�der aux pol�miques, jamais, fussent-elles estivales, tout en ayant la la�cit� au c?ur, sans �tre changeante au gr� du vent, voil� l?honneur de Paris. Bien �loign� de certains politiques qui, au moment de Nice, ont tent� d?orchestrer par d?�hont�s amalgames les peurs et les doutes de nos concitoyens � une seule fin�: leurs int�r�ts et ambitions personnels. La gestion de la crise lors des attentats a �t� exemplaire, � la hauteur de la solidarit� des Parisiens et de celle de l?ensemble des personnels des services publics. Nous avons pu mesurer de quelle abn�gation et de quel h�ro�sme sont capables nos concitoyens. Je n?oublie pas, pour ma part, la reconnaissance manifest�e par la Maire de Paris aux concierges pour leur r�le jou� lors des attentats du Bataclan et celui, quotidien, de renforcement du lien social. Ce geste a su toucher tous ceux qui, anonymes, participent tous les jours par leur travail ou leur b�n�volat � l?�dification de notre vivre ensemble. Je ne reviens pas sur les nombreuses mesures prises depuis 2015, que ce soit la carte du citoyen de Paris, la plateforme du b�n�volat, le doublement des jeunes pour le service civique � Paris? Plus g�n�ralement, notre majorit� a toujours souhait� d�velopper dans un contexte probl�matique de d�sengagement de l?Etat et d�sormais de la R�gion, une politique publique permettant de cr�er du lien social dans nos quartiers. Nous savons que le vivre ensemble ne se d�cr�te pas, mais nous savons que nous avons notre part de responsabilit� � prendre et que nous devons, � notre niveau, travailler sur sa consolidation sur le long terme. Il est heureux de constater qu?autant d?associations ont r�pondu pr�sentes � l?appel aux projets 2016. Cela d�montre l?int�r�t des Parisiennes et des Parisiens pour agir en faveur de la citoyennet�, de la la�cit� et de l?�galit�. D�velopper dans ces quartiers des actions pour discuter des valeurs et principes de la R�publique, lutter contre les discriminations et les pr�jug�s dont les jeunes, plus que d?autres, sont l?objet constant est n�cessaire � notre action, si nous la voulons efficace. Cette subvention permettra de mener 59 actions. Leur int�r�t est de s?adresser prioritairement, essentiellement, � la jeunesse et/ou aux femmes qui constituent les deux cl�s de la solution. Je n'en citerai qu'une, embl�matique - il faudrait essayer d'aider � son essaimage�: celle des 3.000 euros pour l'association f�ministe "La Maison des Femmes de Paris" pour le projet "Unis contre le racisme et l'obscurantisme". Il est important que des conf�rences, des d�bats aient lieu. Nous ne devons pas laisser le terrain � ceux qui voudraient nous faire confondre tol�rance et asservissement de la femme ou � ceux pour lesquels l'origine de la R�publique fran�aise remonte aux Gaulois ou � Charles Martel. Je vous remercie.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Marinette BACHE. La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration doit nous permettre de poursuivre le d�bat que nous avons d�j� eu ici. Il est important de non seulement promouvoir la la�cit�, l?�galit� et la lutte contre toutes les formes de discrimination mais aussi promouvoir l'implication citoyenne, promouvoir les mouvements d'�ducation populaire, promouvoir l'action des associations f�ministes pour justement permettre une appropriation collective et un ancrage d'autant plus fort chez l'ensemble de nos concitoyens et concitoyennes de ces principes-l� et de les faire vivre sur l'ensemble des territoires. En cela, j'approuve cet aspect du projet de d�lib�ration. Maintenant, �videmment, la contextualisation, apr�s les terribles attentats, la mobilisation citoyenne de janvier 2015, ces appels � projets ont aussi un autre sens, fort, pour que nous fassions France soud�e sur nos principes r�publicains. Mais, ce qui me met mal � l'aise, c'est que nous soutenons un projet de d�lib�ration pour insister sur les actions en quartier "politique de la ville". Pourquoi�? Pourquoi faut-il cibler les quartiers en politique de la ville�? Est-ce qu?on sous-entend que c'est dans les quartiers "politique de la ville" qu'il y aurait moins d'adh�sion aux principes fondamentaux de la R�publique�? Ou bien est-ce qu?on pense que c'est issu des quartiers "politique de la ville" qu'il y aurait plus d'engagements au Jihad�? Si l'on pense que c'est dans les quartiers "politique de la ville" qu'il y a d?autant plus de victimes des discriminations, qui agit, qui les discrimine�? Sont-ils issus de ces m�mes quartiers "politique de la ville"�?

Je voudrais vous rappeler, par exemple, que l'an dernier on s'est tous exprim�s pour d�noncer les manifestations � caract�re clairement raciste dans le 16e arrondissement � l'encontre du cirque Roman�s. Nous sommes nombreux ici � �tre choqu�s par les propos, y compris par ceux tenus par des �lus, non des moindres, et des maires de certains arrondissements ici pr�sents, qui ont pu �tre prof�r�es � l'encontre des centres d'h�bergement, des camps humanitaires. On voit donc bien que cette bataille pour les principes qui sont les n�tres ne doit pas se limiter � une classe, comme si les classes laborieuses �taient forc�ment des classes dangereuses et en d�saccord ou en d�calage avec nos principes r�publicains. Vous savez quoi�? En fait, je crois tout l'inverse. Je pense qu?il y a un vrai travail � faire �galement dans les ghettos de riches. Il y a un vrai travail � faire au niveau des consciences �galement dans ces ghettos de riches. Je souhaiterais qu'on d�localise? Bien s�r, apr�s c?est int�ressant de d�velopper et de soutenir les associations qui travaillent parmi les publics les plus abandonn�s socialement par les services publics, mais ne croyons pas que c'est l'action de l'�ducation populaire qui va supplanter les services publics. Ils s'en prennent d?ailleurs plein la "tronche" en termes de baisse de subventions, au m�me titre que les services publics se font matraquer par des politiques d'aust�rit�. Autre parenth�se, qui ne me met pas compl�tement � l'aise. Il y a une association et j'aimerais entendre la Maire du 14e ou les �lus du 14e, qui, j?en suis persuad�e, pourraient me rassurer � ce sujet. Il existe une association "CEPIJ", qui est une association paroissiale. Elle a �t� fond�e en 1992 par la paroisse Saint-Pierre de Montrouge, dans le 14e arrondissement, et va �tre subventionn�e pour mener des actions en mati�re de la�cit�. J'ai visiblement l?impression que sur le papier il n?y a vraiment aucun souci puisque ses projets men�s en lien avec le M.R.A.P., me semblent extr�mement int�ressants. Les �chos que personnellement j'ai pu avoir de l'action que cette association m�ne sur le quartier, m'avaient l'air tout � fait la�cs. N�anmoins, il faudrait avoir une discussion avec cette association, comme avec d'autres, pour voir s?il n'y a pas une possibilit� qu'il y ait � un moment donn� un changement de leur objet d�pos� loi 1901. En effet, vous comprenez bien qu?il est quand m�me un peu particulier de donner des missions sur la la�cit� � une association qui a encore la d�finition "cultuelle" de son objet, m�me si dans sa pratique elle y �chappe. Vous voyez ce que je veux dire�? J'ai eu le m�me probl�me en 2001 avec une autre association qui faisait un travail tr�s bien sur le terrain, mais qui, � un moment donn�, devait accepter d?assumer un autre rapport � la paroisse si elle souhaitait b�n�ficier de l'argent public et il fallait qu'elle se la�cise v�ritablement. Dans d?autres endroits en France, notamment � Colombes, � Suresnes, les antennes de cette m�me association, elles, assument compl�tement un lien tr�s �troit avec la paroisse. Ce n'est pas le cas du 14e et je ne vous appelle pas � ne pas soutenir ce projet, mais vous comprenez la subtilit� que je souhaite engager. Derni�re chose pour conclure. N?oublions jamais que c'est � l'Education nationale que revient la premi�re t�che de contribuer � l'�ducation citoyenne et civique des futurs citoyens de la R�publique et de la cr�ation surtout de leur libre-arbitre. Par contre, bien s�r, que l'ensemble des contributions de la Ville pour que le mouvement d'�ducation populaire puisse permettre d'amplifier l'implication citoyenne � tous les niveaux, le libre-arbitre et l'�mancipation est une n�cessit� absolue. Je vous remercie et voterai donc pour ce projet de d�lib�ration.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci, Danielle SIMONNET. La parole est � Mme Colombe BROSSEL pour vous r�pondre.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci. Tr�s rapidement, merci � chacun d'entre vous d'avoir salu�, pour la nouvelle �dition de cet appel � projets d'abord le fait que, en effet, nous en avons act� la p�rennisation lors du vote de notre budget. Mais, au-del�, vous avez salu� chacun � votre mani�re la coh�rence mais aussi et surtout la qualit� des diff�rents projets qui sont soutenus. En effet, nous sommes dans une vraie d�marche d'�ducation populaire qui consiste � rendre acteurs les habitants, et nous avons un certain nombre de r�alisations vraiment extr�mement int�ressantes. Je profite du temps qui m'est imparti pour vous donner quelques informations et vous dire que la DDCT travaille � ce que l'ensemble des structures qui portent des projets, qui accueillent du public, puissent se retrouver pour un temps de formation et d'�changes de bonnes pratiques. Sur ces sujets, il importe l� aussi d'avancer tous ensemble et nous allons donc organiser cela d?ici la fin de l'ann�e avec du retour et du partage d'exp�rience. En parall�le, nous accompagnons ceux qui le souhaitent, qu'ils soient salari�s ou b�n�voles de ces associations, sur les questions de la�cit� et de valeurs de la R�publique car je pense, nous pensons que c'est en faisant avancer chacun en m�me temps et de front, que ce soient les acteurs associatifs, les services publics, les habitants, que nous contribuerons � faire France, comme le disait je ne sais plus si c'�tait Jean-No�l, Marinette ou Danielle. Nous contribuerons � faire Paris et � faire du commun. Nous travaillons �galement en lien avec la DJS et notamment avec Pauline V�RON et Jean-Fran�ois MARTINS � mutualiser les outils d'accompagnement des porteurs de projet. Cet appel � projets, dont je revendique le caract�re exp�rimental, continue � se structurer et � prendre sa place et toute sa place. J'entends, et c'est d'ailleurs la troisi�me ann�e que nous l'avons, le d�bat sur la politique de la ville et le fait que cet appel � projets soit port� dans les quartiers "politique de la ville". Je redis ce que j'ai toujours dit. D'abord, je ne suis modestement qu'en charge de la politique de la ville et je m'occupe du p�rim�tre qui me revient en termes de d�l�gation.

Au-del� de cela, je pense qu'il y a du coup une m�prise sur ce qu'est la politique de la ville. C?est pourquoi je revendique que cet appel � projets soit tel qu'il est. La politique de la ville, ce n'est pas l'attention exclusive qui est port�e, en l'occurrence par une collectivit�, dans les quartiers populaires�: c'est ce qui est fait en plus, et en plus du droit commun dans l'ensemble de la ville. Ce qui fait "le plus" dans les quartiers populaires � Paris, c?est en tout cas le choix que nous avons fait, un choix r�solument port� par la Ville notamment en mati�re d'investissement avec le P.I.M., mais aussi en mati�re de fonctionnement�: c'est bien que le droit commun soit pr�sent, et plus pr�sent dans les quartiers populaires. Et l'accompagnement sp�cifique de la politique de la ville n'est que de l'accompagnement sp�cifique. Ce n'est pas l'un ou l'autre, ni l'un contre l'autre, c?est l'un avec l'autre. C?est bien ce que je d�veloppe avec l?ensemble de mes coll�ges de l?�quipe municipale, c?est que dans les quartiers populaires, c'est d'abord le droit commun, et c'est en plus la politique de la ville. Et le droit commun, c'est ce qui fait le socle de ce que nous sommes ensemble et le socle de la politique municipale. Ce socle, on l?oriente, on le r�oriente et on a affirm� un certain nombre de choix politiques ensemble, y compris dans le vote du budget, quand on cible un certain nombre d'investissements, je ne reviens pas sur le P.I.M., ou de fonctionnement dans les quartiers politiques de la ville. Je sais que cela peut faire d�bat, mais je suis extr�mement attach�e � ce que l'on ne fasse pas jouer � la politique de la ville un r�le qui n'est pas le sien. Je n'ai pas de probl�me particulier � ce que l'on travaille plus sp�cifiquement sur les questions de lutte contre les discriminations. Dans les quartiers populaires, je pense que cela fait sens. Concernant le CEPIJ, en effet je vous confirme que cette association fait un tr�s bon travail, tr�s int�ressant, tr�s ancr� sur le terrain avec les acteurs de proximit�, que ce soient le club de pr�vention sp�cialis�e, les op�rateurs culturels, ou les acteurs associatifs. Il y a une qualit� reconnue par la direction, par la mairie d'arrondissement. Je suis moi-m�me all�e l?ann�e derni�re rencontrer le CEPIJ. Allons les voir ensemble, y compris pour �changer avec eux. N'ayez crainte sur la qualit� du travail effectu�, c'est un travail d'une remarquable qualit� et d'une vraie utilit� dans le quartier dont nous parlons. Merci � tous les trois pour votre soutien et j'esp�re que nous aurons l'occasion de revenir, ann�e apr�s ann�e, et � chaque fois sous une forme plus aboutie, sur cet appel � projets.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup Madame BROSSEL. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet d?amendement n��54 d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�?

Le projet d'amendement n��54 est adopt�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDCT 97 ainsi amend�.

Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2016, DDCT 97).

Septembre 2016
Débat
Conseil municipal
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