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2016 DAC 122 - DDCT - Subvention (30.000 euros) et convention avec l’association "Collectif culture Bar-Bars Paris / Ile-de-France" (11e).


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DAC 122 - DDCT. Subvention de 30.000 euros et convention avec l'association "Collectif culture Bar-Bars Paris / Ile-de-France". Je donne la parole � Jo�lle MOREL, Philippe DUCLOUX, Patrick BLOCHE et Danielle SIMONNET, puis Fr�d�ric HOCQUARD vous r�pondra.

Mme Jo�lle MOREL. - L'association "Collectif culture Bar-Bars" est n�e il y a cinq ans. Elle s'est constitu�e en collectif de citoyens de bars et de bistrots incluant leurs publics et des artistes visant � d�fendre des bars et bistrots comme lieux de diffusion des cultures �mergentes � part enti�re et comme alternatives � la culture institutionnelle. Depuis 2012, l'association re�oit une aide de la Ville de Paris et intervient en particulier dans des actions de m�diation entre les riverains et les exploitants de bars des diff�rents quartiers de la Capitale. Elle repr�sente ses adh�rents dans les commissions de concertation organis�es par les �lus r�f�rents nuit des mairies d'arrondissement, contribue aux travaux des groupes de travail th�matiques du Conseil de la nuit et du Conseil de la musique. Le bruit, nous en avons parl� r�cemment, � ce Conseil en mars dernier, lors de l'examen du projet de d�lib�ration pour une convention entre la Ville et l'association "Bruitparif". En raison des nombreuses plaintes des riverains dans de nombreux quartiers parisiens, qui s'expriment dans des conseils de quartier par des courriers envoy�s aux maires d'arrondissement, par de tr�s nombreux mails que nous recevons tous ici j'imagine, dans cet h�micycle, le groupe Ecologiste demande que cette question du bruit et des quartiers festifs soit r�ellement prise au s�rieux. R�pondre aux habitants que s'ils ne supportent plus, il faut qu'ils d�m�nagent, que Paris doit �tre une ville touristique co�te que co�te ne me convainc pas moi-m�me, qui habite rue Oberkampf depuis plus de 30 ans. En raison de l'absence de r�ponse aux questions que j'ai formul�es concernant ce projet de d�lib�ration avant ce Conseil, je renouvelle donc ici mes demandes de pr�cision. D'une part, quels sont les quartiers d'intervention de cette association, quels sont les �tablissements, bars, lieux musicaux avec lesquels elle travaille�? D'autre part, quelles sont les actions de pr�vention et de m�diation d�velopp�es pr�cis�ment entre les riverains et les exploitants de bars et lieux musicaux�? Cette association a-t-elle r�dig� un r�el bilan de son action depuis 2012�? Nous souhaitons enfin savoir pourquoi le montant de la subvention est augment� d?un tiers, quelles sont les am�liorations pour les riverains ou au moins quelle est l'�valuation du travail effectu� par cette association pour la Ville de Paris�? Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. La parole est � Philippe DUCLOUX.

M. Philippe DUCLOUX. - Madame la Maire, en tant qu?�lu du 11e arrondissement et habitant, Madame MOREL, rue Saint-Maur, pas tr�s loin de tous les lieux que vous �voquiez, je suis �galement tr�s concern� par la pr�sence des lieux, des caf�s consacr�s � la diffusion de spectacles musicaux et c'est pour cette raison que j'ai voulu intervenir sur ce projet de d�lib�ration qui vise � attribuer une subvention de 30.000 euros en nous demandant d'autoriser la signature d'une convention avec cette association que bon nombre d'entre vous connaissent, le "Collectif culture Bar-Bars Paris / Ile-de-France", dont le si�ge se situe dans notre arrondissement, c'est-�-dire dans le 11e arrondissement. Je dis notre, car entre Jo�lle MOREL, Patrick BLOCHE et moi-m�me, trois �lus du 11e arrondissement vont s'exprimer sur ce projet de d�lib�ration. Cette association m�ne des actions en vue de faciliter la diffusion du spectacle vivant dans des lieux, et plus largement elle d�fend la sp�cificit� et l'importance culturelle des caf�s. Cela me permet de r�pondre indirectement � Jo�lle MOREL. Cette association est en effet l'antenne francilienne d'une entit� qui f�d�re des responsables des caf�s culture au niveau national. Depuis 1999, cette association d�veloppe des actions de proximit� avec les caf�s et travaille �galement avec les partenaires sociaux, les collectivit�s territoriales et les pouvoirs publics, afin de concevoir des r�ponses adapt�es � ces lieux de diffusion. Ce collectif contribue aussi � la professionnalisation du secteur en proposant des r�unions, des formations r�guli�res et des groupes de travail, afin de sensibiliser ses 60 adh�rents parisiens aux diff�rents aspects de l'organisation de concerts dans des caf�s culture et aux probl�matiques li�es � la vie nocturne que vous avez �voqu�es tout � l'heure. Conduites � risque, nuisances, discriminations, on sait que ce sont des sujets qui sont malheureusement toujours d'actualit�. Pour ce faire, l'association produit des fiches techniques pour soutenir les bonnes pratiques parmi ses adh�rents et les accompagne individuellement � leur demande. L'association participe �galement � des actions de m�diation entre les riverains et l� aussi cela permet de vous r�pondre indirectement, mais Fr�d�ric HOCQUARD vous r�pondra pleinement. Les riverains et les exploitants repr�sentent ces adh�rents dans les commissions de concertation organis�es par les �lus r�f�rents nuit des mairies d'arrondissement. Elle contribue aux travaux des groupes th�matiques du Conseil de la nuit et du Conseil de la musique et j'ai eu l'occasion de travailler pleinement avec eux quand j'�tais adjoint au Maire de Paris en charge de la nuit. De plus, cette association d�veloppe r�guli�rement des partenariats avec les r�seaux des musiques actuelles que nous d�fendons, et organise un festival dans les caf�s culture de la Capitale favorisant l� aussi des �l�ments qui nous sont chers�: la mixit� sociale, l'acc�s � la culture pour les publics de proximit� et la promotion d'artistes �mergents. Compte tenu du r�le primordial, et j'insiste, Madame MOREL, sur ce r�le primordial, et de l?int�r�t des actions men�es par ce collectif en direction des caf�s culture qui demeurent une �tape incontournable pour de nombreux artistes, notamment dans le 11e arrondissement, j'ai eu l'occasion de m?y rendre avec Fr�d�ric HOCQUARD et Patrick BLOCHE au mois de d�cembre apr�s les attentats, parce qu?il fallait soutenir cette structure et le travail men� sur le plan culturel et le plan �conomique, car tous ces caf�s sont aussi cr�ateurs d'emploi, de vie et de lien social. Evidemment, mes chers coll�gues, je ne peux que vous appeler � voter pour ce projet de d�lib�ration. Je tiens � remercier Bruno JULLIARD et Fr�d�ric HOCQUARD, qui travaillent pour faire en sorte que l'effort qu'ils d�ploient tous les deux permette d'accompagner la mise en ?uvre des politiques municipales pour ce secteur. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. La parole est � Patrick BLOCHE.

M. Patrick BLOCHE. - Merci, Madame la Maire, de me donner la parole sur ce projet de d�lib�ration, pour vraiment consid�rer que c'est une vraie chance pour notre collectivit� d?avoir un partenaire tel que l'association "Collectif culture Bar-Bars Paris / Ile-de-France".

Car cette association poursuit deux objectifs qui servent l'int�r�t g�n�ral et nous aident dans notre r�le d'�lus, r�le d'�lus souvent compliqu�, puisque nous avons � g�rer des int�r�ts contradictoires et, notamment - Jo�lle MOREL l?a rappel� � l'instant - lorsque nous faisons l'objet de sollicitations de riverains et d'habitants de nos arrondissements. L'association "Collectif culture Bar-Bars Paris I.D.F.", c'est tout d'abord la structuration d'un secteur, sa professionnalisation. D'un point de vue artistique, c'est tout � fait essentiel parce que c'est la garantie, � travers la soixantaine de caf�s culture que cette association f�d�re, de permettre, dans la Capitale, une diffusion de musiques et, en particulier des musiques actuelles, et aussi � permettre aux artistes �mergents de se produire au sein de notre ville, sur notre territoire, dans un parcours qui les am�ne souvent � commencer justement par se produire dans ces caf�s culture. Et puis, cette association d�veloppe tout un travail de m�diation, tout un travail de formation vis-�-vis d'exploitants de bars, souvent mal pr�par�s au fait � la fois d'exploiter un bar et de vouloir en faire un lieu de diffusion musicale. Ils d�veloppent des bonnes pratiques qui sont tout � fait essentielles, notamment - et c'est un objectif que nous ne pouvons partager dans l'esprit des �tats g�n�raux de la nuit qui furent organis�s il y a quelques ann�es, dans l'esprit des travaux du Conseil de la nuit, mais aussi du Conseil de la musique - de contribuer � ce que puisse se mettre en place une vraie m�diation entre les riverains et les exploitants de bars. Mais c'est �galement une gestion des conduites � risques et, �videmment, de l'alcoolisme, et enfin, par ailleurs, un outil de lutte contre les discriminations. Je connais bien cette association au niveau national. Elle est n�e � Nantes. Elle est d�sormais pr�sente � Paris. Je pense que nous ne pouvons que nous en r�jouir. Ce projet de d�lib�ration est important parce qu?il permet notamment d'apporter le soutien de notre collectivit� � ses actions, mais aussi de signer une convention de partenariat tout � fait d�terminante et de contribuer ainsi, au-del� des diff�rents aspects que j'ai rappel�s, � assurer la libert� de diffusion, cette libert� de diffusion artistique tant menac�e aujourd'hui et qui sera tr�s prochainement inscrite dans l'article 1er bis d'un projet de loi relatif � la libert� de cr�ation, � l'architecture et au patrimoine qui devrait �tre promulgu� avant l'�t�. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Pour conclure cette s�rie d'interventions, la parole est � Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, je vous invite vraiment � mettre de l'enthousiasme dans le soutien � ce projet de d�lib�ration parce que cette association "Collectif culture Bar-Bars", joue un r�le extr�mement important dans l'accompagnement des lieux culturels et nocturnes parisiens pour promouvoir la culture et les bonnes pratiques, tant contre les nuisances sonores que pour la d�fense de la r�mun�ration et des droits des artistes. Vous connaissez la chanson de la Mano Negra - je pense que vous devez vous en souvenir�: "Paris, la nuit, c'est fini, Paris va crever d'ennui, Paris se meurt, rendez-lui ses nuits blanches". Je pense que c'est extr�mement important, m�me si nous adorons la Mano Negra - en tout cas, pour ma part - que notre collectivit�, par le biais de M. Fr�d�ric HOCQUARD, mette toute son �nergie possible pour donner tort � cette chanson et pour, justement, bien prot�ger la vie nocturne parisienne avec, �videmment, le souci du respect des riverains. Mes chers coll�gues, cette d�fense des lieux culturels nocturnes, notamment apr�s les terribles �v�nements du 13 novembre, ce n'est pas �vident parce que l'on sait qu'il y a aussi beaucoup de Parisiennes et de Parisiens, ou de touristes, qui peuvent craindre de retourner dans ces lieux-l�, y compris pour ceux qui travaillent dans ces lieux-l�. Il y a besoin d'un accompagnement pour remettre en confiance. On sait que, dans cette p�riode toute particuli�re, les associations jouent un r�le important. En juillet 2013, puis en juillet 2014, j'avais d�fendu et vous aviez adopt� - parce que cela vous arrive d'adopter les v?ux que je pr�sente, eh oui�! - les v?ux que j'avais pr�sent�s relatifs � la mise en place d'un fonds d'aide � l'emploi artistique et � l'insonorisation des caf�s-culture, et qui reprenaient les initiatives qui avaient �t� faites notamment dans les Pays de la Loire, fort int�ressantes sur cette question. Concernant l'insonorisation des lieux, je sais que l'association "Culture Bar-Bars" s'en pr�occupe dans beaucoup d'actions de m�diation entre les riverains et les �tablissements, mais je voudrais poser des questions sur le travail du Conseil parisien de la musique, car il me semble que c'est aussi son r�le d'intervenir pr�cis�ment sur ce point. Mais je voudrais surtout insister sur l'action conjointe de "Culture Bar-Bars" et de la Ville sur l'emploi culturel. En 2015, un G.I.P. "Caf�s-Cultures" a �t� cr�� � l?initiative notamment du Minist�re de la Culture et en lien avec la C.G.T. Spectacle. La Ville y a de suite adh�r� et je salue cette d�marche. Justement, il s'agit pr�cis�ment de lutter contre la tr�s grande pr�carit� des artistes souvent faussement r�mun�r�s au chapeau, comme on dit, et, de fait, lutter contre le travail non d�clar� d'un autre �ge que cette situation constitue. Le soutien aux artistes �mergents, le soutien � la cr�ation n�cessitent cette responsabilisation des lieux, des bars, des lieux culturels sur leurs devoirs quant � la r�mun�ration des artistes et la r�mun�ration r�elle d�clar�e qui donne acc�s � l'ensemble des droits. Je sais que la Ville a vers� 50.000 euros � ce G.I.P. Je souhaiterais donc que l'on profite de ce projet de d�lib�ration pour savoir concr�tement ce qui a d'ores et d�j� �t� fait. Vous savez que cette bataille pour d�fendre l'emploi? En fait, c'est p�nible, ce bruit, au fond?

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Allez-y, Madame SIMONNET, ne vous laissez pas distraire�!

Mme Danielle SIMONNET. - Je termine. Cette bataille pour d�fendre l'emploi artistique r�sonne tout particuli�rement dans l'actualit�, au moment o� les intermittents se battent, non seulement contre la loi EL KHOMRI, mais �galement sur l'accord assurance-ch�mage qui a �t� conclu avec le Gouvernement le 28 avril dernier, mais qui est non-applicable puisque le M.E.D.E.F. et d'autres syndicats y mettent un veto et refusent de le signer. La bataille continue et l'action de la Ville pour le respect des droits des artistes doit y contribuer.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame SIMONNET. Pour r�pondre � l'ensemble de ces interventions, je donne la parole � Fr�d�ric HOCQUARD.

M. Fr�d�ric HOCQUARD. - Merci, Madame la Maire.

Merci pour vos diff�rentes interventions sur cette subvention au "Collectif culture Bar-Bars". Plusieurs choses. D'abord, pour r�pondre � Jo�lle MOREL sur la question qui concerne les nuisances sonores puisque cela portait beaucoup sur cette question, je rappelle que le dispositif et l?aide aupr�s de "Culture Bar-Bars" ne sont pas centr�s sp�cifiquement sur la question des nuisances sonores et de la lutte contre le bruit. Je rappellerai trois choses. La premi�re, c?est que la position de la Ville�- celle que j?ai moi-m�me d�fendu depuis deux ans - n'a jamais �t� de dire qu'il fallait qu?il y ait des quartiers dont les riverains s'en aillent pour que l?on puisse y faire la f�te et qu'a contrario, il y ait des quartiers dans lesquels on puisse dormir, dans lesquels il n?y ait pas de bars et que ce soit le couvre-feu � partir de 21 heures. Ce que je dis, ce que nous avons dit et ce que la Ville a dit, c?est que nous �tions pour une nuit partag�e, une nuit respectueuse de ces diff�rents usages, � la fois des usages qui peuvent �tre des usages de sortie et des usages qui peuvent �tre des usages de repos. C'est pourquoi nous d�veloppons et nous multiplions les dispositifs � cette encontre, en lien avec la Pr�fecture de police. Je le signale puisque, pour le quartier dont on parle, le 11e arrondissement, les rues Jean-Pierre-Timbaud et Oberkampf qui font souvent l?objet d'interpellations sur ce sujet et d?interpellations de riverains, nous avons renforc� le dispositif de m�diation, de pr�vention et de coercition - j'utiliserai ce terme-l� - avec la Pr�fecture de police, notamment avec des patrouilles communes de DPP et de la Pr�fecture de police et, � partir de cet �t�, avec le fait que nous allons �tendre la zone qui est la zone de police de proximit� - j'utiliserai ce terme-l�, la Pr�fecture de police va me le permettre - qui se situe rue de Lappe et qui sera le cas �ch�ant, � la demande de la mairie du 11e arrondissement, �tendue aux rues Jean-Pierre-Timbaud et Oberkampf. Je ne vous d�taillerai pas l'ensemble des dispositifs que l?on d�veloppe de ce point de vue-l�, que ce soient Les Pierrots de la nuit, que ce soit le dispositif de "Bruitparif" que j?ai pr�sent� au dernier Conseil de Paris. Effectivement, le travail que nous faisons avec "Culture Bar-Bars" rentre aussi l�-dedans, � un endroit qui est un endroit un peu diff�rent et qui est effectivement tout le travail d'accompagnement des �tablissements qui sont les �tablissements de bars ouverts le soir, un travail d'accompagnement de mani�re qu'ils puissent mieux g�rer l'accueil du public, qu'ils puissent aussi travailler sur de la mutualisation, notamment de la mutualisation de ce que l'on appelle des "chuteurs", c'est-�-dire des personnes qui sont employ�es pour faire respecter moins de bruit vis-�-vis de clients qui sortent ou de clients qui sont autour du bar, donc de sensibilisation � cet �gard-l�. Je rappellerai aussi que le "Collectif culture Bar-Bars" est � l'initiative d'une proposition qu'il a faite et que nous sommes en train de mettre en place, sur le plan exp�rimental, avec la Pr�fecture de police, de commission de r�gulation des d�bits de boissons dans le 10e arrondissement et le 11e arrondissement, de mani�re � mieux g�rer le travail de m�diation, de pr�vention et de r�gulation sur la question des fermetures de d�bits de boissons suite � la question des nuisances sonores. Je ne reviendrai pas sur tout l'aspect "social", l'aspect de rencontre parce que c'est sur ce point qu'agit effectivement le "Collectif culture Bar-Bars". Faire du caf� un lieu social. Faire du caf� et du bar des lieux de concerts, des lieux de brassage, des lieux culturels, je crois que c'est aujourd'hui un �l�ment extr�mement important de ce point de vue, et il est important qu?� la Ville nous soutenions ce collectif dans le cadre de son travail. Je rappelle aussi que le "Collectif culture Bar-Bars" est � l'initiative d'un important festival qui a lieu chaque ann�e. Ce festival devait l'ann�e derni�re avoir lieu au mois de novembre 2015 mais nous l?avons d�cal� en d�cembre 2015. Nous affirmons que Paris reste debout et m�me quand Paris et certaines terrasses de bars sont attaqu�es par des terroristes, � cette occasion nous rappelons que notre mode de vie, que le bar et sa terrasse restent un lieu de brassage, un lieu de rencontre, de m�tissage. Le collectif "Culture Bar-Bars" y participe aussi et son festival, qui est un festival culturel comprenant 45 �v�nements culturels et concerts organis�s l'ann�e derni�re, vient aussi le rappeler et nous venons aussi soutenir cet effort-l�. Dernier volet, vous en avait parl�, Madame SIMONNET, la question du G.I.P. "Caf�s-Cultures". Le collectif "Culture Bar-Bars" est un des initiateurs du G.I.P. "Caf�s-Cultures", qui vise � soutenir l'emploi culturel. Je veux signaler que c'est une des mani�res qu'aujourd'hui la Ville a de soutenir aussi la culture � Paris. C'est soutenir l'emploi culturel de mani�re directe � travers cela. Nous avons effectivement adh�r� au G.I.P. "Caf�s-Cultures", nous avons soutenu plus de 40 artistes depuis notre adh�sion - assez r�cente puisque c?est au mois de novembre 2015 que nous avons adh�r� -, g�n�r� plus de 371 cachets. Comme il s?agit d'intermittents du spectacle, ce sont des cachets que nous soutenons, dans plusieurs lieux parisiens. Je pourrais, si vous le souhaitez, vous d�tailler l'ensemble des artistes que nous avons soutenus. Voil� ce que je pouvais vous dire bri�vement et rapidement et je vous invite �videmment � voter ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur HOCQUARD�; c?est ce que nous allons faire, je crois. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 122 - DDCT. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2016, DAC 122 - DDCT).

Juin 2016
Débat
Conseil municipal
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