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2016 DJS 244 - DVD - Instauration temporaire du stationnement gratuit pour les riverains de la "fan zone" installée sur le Champ-de-Mars dans le cadre de l’accueil à Paris de l’U.E.F.A. Euro 2016.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DJS 244 - DVD et de l'amendement n��118a qui y est rattach�. Il s'agit de l'instauration temporairement du stationnement gratuit pour les riverains de la "fan zone" install�e sur le Champ-de-Mars. Je donne la parole � M. Philippe GOUJON, pour 5 minutes, puis � Mme Julie BOILLOT.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire. Monsieur le Pr�fet de police, les alertes qui vous ont �t� adress�es ces derniers mois ont �t� nombreuses pour vous inviter � renoncer � l'implantation d'une "fan zone", dont l'attractivit� pour les mouvements terroristes est �vidente. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui le dis mais le Pr�fet de police, dans son arr�t� du 3 juin. Je cite�: "La "fan zone" sur le Champ-de-Mars constitue, au regard des objectifs que se sont assign�s les organisations terroristes et de sa localisation dans la Capitale, une cible privil�gi�e." On ne peut parler plus clairement. Je ne doute �videmment pas que la Pr�fecture de police ait pris toutes les mesures n�cessaires, mais si nous sommes tous des fans de l?Euro 2016, fallait-il pour autant prendre ce risque suppl�mentaire�? Nous avions propos�, vous le savez, avec Rachida DATI, de la transposer dans un stade, Charl�ty ou un autre plus facile � s�curiser, car pour hypers�curiser le Champ-de-Mars, vous nous annoncez, Monsieur le Pr�fet, tr�s r�guli�rement, tous les 3 ou 4 jours, qui nous inqui�tent davantage, pour nous rassurer, des mesures nouvelles. On en est � 1.500 hommes dont pr�s parfois de 1.100 policiers, presque chaque jour pendant un mois. C'est du jamais vu et surtout, c'est autant de s�curit� en moins pour les gares, les a�roports, les stades et autres sites sensibles. Je pense que cela nous pr�pare des mois � venir sans pr�sence polici�re dans le pays en raison des r�cup�rations r�glementaires, sans compter, alors que nous sommes en plein �tat d'urgence, le besoin de policiers pour encadrer les manifestations et les gr�ves, d�loger les occupations de sites, dissuader les casseurs, surveiller les "hooligans" comme � Marseille et accessoirement, quand m�me, lutter contre le terrorisme, la criminalit� et la d�linquance qui explosent partout. Aujourd?hui, il s'agit dans ce projet de d�lib�ration d'instaurer, comme nous vous le demandons depuis des semaines, le stationnement gratuit pour les automobilistes des quartiers priv�s de leur stationnement habituel pendant un mois�! Mieux vaut tard que jamais et depuis mardi par exemple - mardi seulement�-, la mairie du 15e �tait autoris�e � d�livrer des badges d?acc�s � la zone s�curis�e. Cela n'emp�che pas les embouteillages dans un quartier largement paralys� o� de nombreux commerces sont vid�s de leurs clients, les visiteurs quasi-interdits, les activit�s quotidiennes rendues extr�mement difficiles, qu'il s'agisse de conduire un enfant � l'�cole ou � la cr�che, d'accompagner une personne �g�e ou invalide, de pratiquer une activit� professionnelle lib�rale ou en entreprise. Les riverains, inquiets, demandent la protection - je vous ai �crit encore r�cemment, Monsieur le Pr�fet de police, � cet �gard - des �tablissements scolaires et de petite enfance comme les terrasses de caf� qui sont bond�es, surtout celles dot�es d'un �cran g�ant, ou encore le Village Suisse. Ils se plaignent des consid�rables restrictions � la circulation, surtout quand on interdit 3 ou 4 heures avant chaque match, au lieu des 2 heures que vous aviez annonc�es, le stationnement, prouvant ainsi le mauvais choix �videmment de cette implantation, en sachant qu?on ne peut pas concilier un si haut niveau de s�curit� - que je comprends -, sans m�me �voquer la menace du terrorisme, des "hooligans", des casseurs qui ont d�j� vandalis� la rue de Vaugirard � coups de hache, blessant m�me un enfant de CM2 � la sortie de l?�cole sans aucune intervention polici�re, et le fonctionnement normal d'un quartier comme celui-ci. 60 "hooligans" ont terroris� hier les passants, de la rue du Commerce au boulevard de Grenelle. Il y a eu d?ailleurs 7 arrestations. De surcro�t, le quartier a �t� transform� en Fort Chabrol�! Les riverains se plaignent aussi d?avoir �t� laiss�s jusqu?� ces derniers jours dans l'ignorance totale de ce qui allait se passer dans leur quartier, l?information ne leur �tant parvenue de la Mairie centrale, et encore tr�s partiellement, que 24 � 48 heures avant le d�but de l'Euro. Il est vrai que la Pr�fecture de police a rehauss� jour apr�s jour ses exigences s�curitaires, r�v�lant aussi un grand manquement � l'anticipation�: le jour m�me du concert de David GUETTA, n�gligeant la gr�ve du RER C, vous n'avez pas pr�vu le flux consid�rable de spectateurs qui du coup arriveraient par la station La Motte-Picquet, g�n�rant un tr�s long temps d'attente au filtrage, vous obligeant d?ailleurs dans l?improvisation � ouvrir de nombreux points d?acc�s suppl�mentaires, pas plus que vous n'avez imagin� que les bouteilles interdites dans la zone seraient r�pandues sur la chauss�e par milliers puisqu?aucun container suppl�mentaire n?y avait �t� install� pour les y jeter. Puisque l'alcool y est en vente libre, j'ai constat� les quantit�s d'urine et de vomi r�pandues massivement au pied des immeubles - eh bien oui, et si cela vous pla�t, mes chers coll�gues, c'est tr�s bien et si vous aimez vivre dans l'urine et dans le vomi, venez par l� - ainsi que les vocif�rations des supporters jusqu'� une heure extr�mement tardive en pleine nuit. Tout cela permet de penser que les 20.000 litres de bi�re pr�vus quotidiennement ont bien �t� consomm�s. Je vous demande d?ailleurs, Monsieur le Pr�fet, l?interdiction d?alcool de nouveau dans la "fan zone", comme le Ministre de l'Int�rieur l'envisage dans un certain nombre de secteurs dit "sensibles". Eh bien oui, la "fan zone" du Champ-de-mars est un secteur sensible. Nous voterons ce projet, car c'est le seul en cette affaire qui r�sout un probl�me, un probl�me important, celui des automobilistes priv�s de leur stationnement habituel en surface comme en sous-sol, tout en pensant que la configuration des lieux aurait d� conduire � choisir une autre implantation de la "fan zone". Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme Julie BOILLOT.

Mme Julie BOILLOT. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, le c?ur battant de l'Euro 2016 � Paris est la "fan zone", mais il n'est pas le seul�: le Parc des Princes est l'autre site festif. Malheureusement, force est de constater qu'il est l'oubli� de ce projet de d�lib�ration r�dig�, nous le savons, dans l'urgence. L'objet de notre amendement est donc de r�tablir un certain �quilibre. Le Parc des Princes accueille 5 matchs. Le premier a eu lieu hier et, alors que l'on annon�ait avec crainte un match � haut risque entre la Turquie et la Croatie, la zone du Parc a �t� le th��tre d?une franche bonne humeur et camaraderie entre les supporters responsables. Cet Euro 2016 cr�e ind�niablement de l'animation dans les quartiers d'Auteuil et de la porte de Saint-Cloud�; les commer�ants, cafetiers et restaurateurs s'en r�jouissent. N�anmoins, il ne faut pas oublier les d�sagr�ments subis par les riverains, qui font preuve de beaucoup de patience et aimeraient � ce titre b�n�ficier d?un geste symbolique de la part de la Mairie de Paris. Actuellement, les habitants entrepreneurs et autres professionnels de la zone �largie du Parc des Princes subissent une zone de protection et de s�curit� qui limite la circulation et le stationnement. S'agissant du stationnement en particulier, il est interdit sur la voie publique la veille d'un match � partir de 19 heures jusqu'� la fin du match, minuit. Nous aimerions donc, � l'occasion de ce projet de d�lib�ration, que quelques efforts soient consentis pour les riverains lors des quatre matchs restants et qu'� l'instar des riverains de la "fan zone" ils b�n�ficient de la compensation du stationnement gratuit sur les voies mixtes entre la porte de Saint-Cloud et Passy lors de la mise en ?uvre de cette zone de protection et de s�curit�, et surtout que cette exp�rimentation serve � la mise en place tant demand�e depuis des ann�es par la mairie du 16e d'un dispositif d�di� � l'ann�e, puisque dans ce quartier nous avons la chance d'accueillir les matchs du P.S.G., du Stade Fran�ais et, � partir de septembre, du Red Star. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Merci, Madame BOILLOT, pour le propos extr�mement lucide et sinc�re que vous avez donn� de la mani�re dont cela s'est pass� hier au Parc des Princes, sur un match qui �tait pourtant identifi� comme un match � risque alors que cela s'est pass� dans un climat d'extr�me bonne humeur, tout comme dans la "fan zone" o�, pour les 224.000 supporters qu'elle a accueillis depuis jeudi soir, cela se passe dans un climat extr�mement bon enfant. Sur cette "fan zone", l?Ex�cutif ne minore pas la nature des nuisances et les cons�quences que l'installation de la "fan zone" a sur une partie des riverains, tout en maintenant l?id�e que les supporters seraient venus � Paris quoiqu'il arrive et qu'il valait mieux leur proposer une zone s�curis�e, pr�par�e et anticip�e que de laisser ces millions de supporters - je le r�p�te, Monsieur GOUJON - qui seraient venus quoiqu'il arrive et de les laisser dans la nature, dans des rassemblements sauvages pour devenir ce que vous savez �tre des cibles molles encore plus favorablement expos�es que dans une "fan zone" s�curis�e. Apr�s �tudes que nous avons pass�es � vous-m�me ainsi qu?� Mme DATI, sur les autres sites potentiels, de Charl�ty aux pelouses de Reuilly, aucun ne rassemblait les conditions de capacit�, de connectivit� m�tro, de capacit� de desserrement du Champ-de-Mars, sans compter �videmment la dimension symbolique de l'image internationale que peut offrir le Champ-de-Mars et la Tour Eiffel. Cependant, parce que l'on ne minore pas les cons�quences difficiles pour les riverains autour de la "fan zone", nous avons souhait� inscrire ce projet de d�lib�ration en urgence. En effet, comme vous le savez, l� encore le dispositif, avec la d�finition du p�rim�tre en lui-m�me et des interdictions de stationnement, devait �tre �valu� au plus juste avec l'�tat de la menace la plus r�cente, ce qui a conduit le Pr�fet de police � prendre les arr�t�s il y a une dizaine de jours, et donc le projet de d�lib�ration ne pouvait �tre soumis qu?une fois qu?on connaissait le p�rim�tre des riverains concern�s. Mais effectivement, c?est dans un travail, avec vous-m�mes et avec la maire du 7e arrondissement, que l?on est arriv� � la conclusion que nous devions. Parce qu?entre le stationnement de surface et les deux stationnements souterrains du plateau Joffre, il fallait offrir une compensation - maigre, j?en conviens, eu �gard aux nuisances - � ces riverains, en leur proposant la gratuit� du stationnement dans les 6e, 15e, 16e, 7e et 14e arrondissements de Paris. Sur ce projet de d�lib�ration, nous pourrons tomber d?accord et je n?entrerai pas entre nous dans le d�bat sur la "fan zone" o� chacun a compris la position de l?un et de l?autre. Madame BOILLOT, sur le 16e, j?entends la demande l� encore de compensations pour les nuisances. Je me permets d?estimer qu?elles sont un peu moindres pour les riverains du 16e parce qu?il y a cinq matchs au Parc des Princes sur une amplitude horaire de trois heures avant le match, deux heures apr�s, soit cinq fois pendant le mois, l� o� les habitants autour de l?avenue de la Bourdonnais, de l?avenue de Suffren, de l?Ecole Militaire, c?est trente jours avec une amplitude horaires tr�s large. On consid�re, m�me si la nuisance est r�elle, qu?elle est moindre dans le 16e. Par ailleurs, il nous serait tr�s difficile de cr�er des syst�mes de macarons qui autoriseraient la gratuit� du stationnement les jours o� il y a un match et pas ceux o� il n?y en a pas au Parc des Princes. C?est tr�s difficile � mettre en ?uvre sur la Porte d?Auteuil, mais nous l?aurions fait bien volontiers si cela �tait possible. Je crois que c?est un juste d�dommagement, du moins un geste � destination de ces riverains qui, pour l?instant, se comportent dans la m�me attitude de bonne ambiance et bon enfant, heureux aussi d'accueillir les supporters en toute s�curit�, qui comprennent ces r�gles de s�curit�, m�me s?ils subissent quelques difficult�s pour leur stationnement et leur circulation.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Nous avons une explication de vote? Non, c?est d?abord une explication de vote, si vous le voulez bien. Vous interpellez qui vous voulez, mais le projet de d�lib�ration ne porte pas sur le Pr�fet de police, donc il n?a pas � y r�pondre. Cela suffit, Monsieur GOUJON, vous n?�tes pas l� pour faire l?ordre du jour du Conseil�! D?accord�? Ni le pr�sider. Il y a un moment o� cela suffit. Nous avons une explication de vote de J�r�me GLEIZES. C?est quand ils sont mis en cause sur leur arrondissement. Nous avons une explication de vote de J�r�me GLEIZES.

M. J�r�me GLEIZES. - On peut se poser la question de l?int�r�t de ces v?ux. Il y a un mois, le groupe des �lus Ecologistes proposait au vote de cette Assembl�e un v?u relatif au "Mur pour la Paix" situ� sur la "fan zone" du Champ-de-Mars. Ce mur est devenu au fil des ann�es un symbole fort, un lieu de ralliement pour tous les militants de la paix et des droits de l?Homme. La Ville de Paris a toujours souhait� mettre en avant les principes universels des droits humains et de paix. Apr�s les attentats qui ont durement touch� notre ville en janvier, puis en novembre 2015, en vue de l?accueil des sportifs venus du monde entier dans le cadre de l?accueil � Paris de l?U.E.F.A. de l?Euro 2016, les �lus Ecologistes ont voulu s?assurer que le Mur pour la Paix resterait accessible et visible au plus grand nombre. Le v?u d�pos� apr�s quelques amendements fut vot�. Je souhaiterais ici rappeler le contenu de ce v?u tel qu?amend�. La Ville de Paris s?assure de la pr�servation de l?accessibilit� et de l??uvre au grand public lors de l?Euro 2016, r�affirme son soutien et son attachement au Mur pour la Paix, continue � entretenir l?espace vert pour permettre au public de profiter du Mur pour la Paix. L?objectif de cette intervention est de tenir au courant cette Assembl�e que la situation du "Mur pour la Paix", suite aux engagements de la Ville, n?a pas �t� suivie. Le "Mur pour la Paix" est invisible et reste non accessible. Deux apprentissages donc. Un tel symbole si important pour nous est donc simplement sacrifi� sur l?h�tel du "business". Notre v?u est rest� lettre morte malgr� un vote favorable et les engagements pris. Quelle fut la r�elle volont� politique�? Nous vous laissons tirer les conclusions qui s?imposent. Un mois de passe entre Lagard�re Sports, l?U.E.F.A. et la Ville pour conclure que la charte relative aux zones officielles des supporters impos�e par l?U.E.F.A. aux villes h�tes de la comp�tition et approuv�e par le Conseil de Paris ne permet pas de laisser visible et accessible ce monument capital. D�sormais, nous en sommes � une promesse de pancarte �ventuellement pr�sente en fran�ais et en anglais au Mur pour la Paix. A quoi sert de d�poser des v?ux s?ils ne sont pas suivis d?effet�? Merci.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur J�r�me GLEIZES, je m?adresse � vous, au groupe Ecologiste de Paris et � l?ensemble des membres de ce Conseil. Une explication de vote sur un amendement doit porter sur l?amendement sur lequel il y a l?explication de vote. Autrement, on s?inscrit sur un projet de d�lib�ration. C?est valable pour tout le monde. Je vais donc mettre aux voix maintenant? Monsieur le Maire�?

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Monsieur le Pr�sident, les maires dans le r�glement int�rieur peuvent intervenir � tout moment.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Vous avez eu la parole et vous �tes intervenu plus de cinq minutes sur le projet de d�lib�ration.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Et alors�? Cela n?a rien � voir.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Les maires ont le droit de prendre la parole mais ce n?est pas "ad vitam aeternam" et non-stop. Vous avez eu cinq minutes, vous avez pris ces cinq minutes, vous ne rajoutez pas trois minutes, puis trois minutes, puis trois minutes, puis trois minutes, pour parler autant que vous voulez.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Je ne parle pas autant que je veux�!

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - D?autant plus que, honn�tement, j?ai �t� interpell�, il y a quelques minutes, par le vice-pr�sident de votre groupe, sur le fait qu?il y avait des propos qui �taient pol�miques tout � l?heure. Le moins que l?on puisse dire, c?est que votre intervention l?�tait aussi, et par ses propos et par son ton. Ensuite, l?ordre du jour est fait. L?intervention du Pr�fet se fait sur les sujets qui le concernent et � la demande. Si vous voulez parler d?autres choses dans un projet de d�lib�ration, comme l?a fait M. GLEIZES, vous pouvez d�poser une question. Madame KOSCIUSKO-MORIZET, si vous voulez faire un rappel au r�glement, faites-le et citez-moi l?article sur lequel c?est fait.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Non, je voudrais simplement vous demander une interruption de s�ance.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien. Alors, elle aura deux minutes.

Juin 2016
Débat
Conseil municipal
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