�

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u r�f�renc� n��27 relatif � l'attribution du nom Francisque Poulbot � un �tablissement du 18e. M. HONOR�, je suppose�? M. HONOR�.

M. Christian HONOR�. - Monsieur le Maire, tout le monde conna�t, n?est-ce pas, Francisque Poulbot, dessinateur, peintre, illustrateur de presse, affichiste, lithographe, sculpteur, "revuiste" original de grand talent, qui a men� une action de bienfaisance reconnue dans le 18e arrondissement. Non seulement c'�tait un grand artiste mais en plus il a fait une ?uvre humaine tr�s importante. Il a particip� � la cr�ation de la R�publique de Montmartre et en particulier il a cr�� un dispensaire � Montmartre pour les enfants les plus d�favoris�s. Son ?uvre originale, en particulier avec la cr�ation du personnage de Poulbot, en r�f�rence � ses nombreuses illustrations repr�sentant des titis parisiens et en particulier les gamins de rue, une illustration de Gavroche�; le c�l�bre personnage du roman "Les Mis�rables" de Victor Hugo en est le parfait exemple. Poulbot a influenc� la vie du 18e arrondissement et, au-del�, de Paris. C'est la raison pour laquelle son influence et son action en faveur des enfants les plus d�favoris�s nous a amen�s � penser qu'il serait bien qu?un �tablissement scolaire porte son nom. C'est la raison pour laquelle, avec Pierre-Yves BOURNAZEL, je vous pr�sente ce v?u qui vise � donner le nom de Francisque Poulbot � un �tablissement scolaire du 18e arrondissement. Je sais bien entendu que dans la mairie du 18e il y a la salle Poulbot, mais il me semblerait que ce serait un beau geste, humain, g�n�reux que des enfants fr�quentent une �cole? Je ne sais pas laquelle, c'est � voir avec la Maire de Paris, le Maire du 18e, mais il serait heureux que des enfants fr�quentent une �cole au nom de quelqu'un qui a �t� aussi g�n�reux et qui a autant milit� pour la justice sociale et pour aider les plus malheureux. Voil�, mes chers coll�gues, ce que je voulais vous dire.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme Alexandra CORDEBARD, pour vous r�pondre.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe. - Mes chers coll�gues, vous savez sans doute que l'usage � Paris est de donner aux �coles maternelles et �l�mentaires le nom de la rue dans laquelle elles sont implant�es. Compte tenu du nombre d'�coles � Paris, 662 cette ann�e, cet usage est particuli�rement utile pour les Parisiens qui les identifient tr�s facilement et pour leur gestion administrative quotidienne. Certes, sur ces 662 �coles, certaines, tr�s rares, disposent d'un nom d'usage mais continuent dans les faits d?�tre d�sign�es par le nom de leur voie. Cette pratique peut bien s�r �voluer, notamment pour les nouveaux �quipements qui ne disposent pas encore d'une identit� install�e. Par ailleurs, vous avez tout � fait raison de souligner l'importance de la vie et de l'?uvre de Francisque Poulbot pour le 18e arrondissement, particuli�rement pour le quartier de Montmartre, voire m�me pour la R�publique de Montmartre, avec laquelle la Ville de Paris entretient des relations "diplomatiques" tr�s amicales. Je tiens �galement � vous rappeler qu'une rue du 18e arrondissement et une salle de la mairie du 18e arrondissement portent le nom de Francisque Poulbot. Or, selon les r�gles de fonctionnement de la Commission des d�nominations, la Ville privil�gie les personnalit�s � qui il n'a pas encore �t� rendu hommage et porte depuis quelques ann�es une attention particuli�re � mettre en avant des femmes c�l�bres, encore trop peu nombreuses aujourd'hui � donner leur nom � nos �quipements publics et � nos rues. Voil� pourquoi et compte tenu de ces �l�ments, je vous propose de bien vouloir retirer votre v?u, faute de quoi j'�mettrai un avis d�favorable � son adoption.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur HONOR�, acceptez-vous�?

M. Christian HONOR�. - Le v?u que j?ai pr�sent� avec Pierre-Yves BOURNAZEL a �t� r�dig� � la demande de membres de la R�publique de Montmartre et d'habitants. Par cons�quent, je ne me sens pas le droit de retirer ce v?u. Je le maintiens.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - D?accord. C'est ce que l'on appelle la d�mocratie repr�sentative. Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe les R�publicains, assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? La proposition de v?u est repouss�e.

�