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2016 DEVE 65 - DFA - Nouvelles offres de concessions cinéraires des cimetières parisiens, taxes et redevances domaniales.


M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DEVE 65 - DFA�: nouvelles offres de concessions cin�raires des cimeti�res parisiens, taxes et redevances domaniales. La parole est � M.�Pascal JULIEN, qui n?est pas oblig� d?utiliser ses cinq minutes.

M. Pascal JULIEN. - Oui, mais qui en a le droit. Si vous me cherchez, vous allez me trouver�! Non, je rigole. En plus, c?est un v?u pour lequel j?irai rapidement.

Je vais dans le sens de ce projet de d�lib�ration que j?appr�cie particuli�rement parce que je voudrais dire qu?il faut que l?on soit tr�s sensible � la d�gradation du patrimoine fun�raire de nos cimeti�res.

De tr�s belles chapelles ont �t� construites dans le pass� mais, � la deuxi�me ou troisi�me g�n�ration, apr�s les d�c�s, elles ne sont plus entretenues et elles se d�gradent avec le temps. Il est extr�mement long, le temps pour la Ville de retrouver un droit sur ces monuments fun�raires. Ensuite, il faut pouvoir agir dessus. Finalement, on observe une sorte d?�volution d?horizontalit� dans les cimeti�res. Pour parler d?un que je connais bien, puisque j?ai �t� adjoint aux espaces verts dans le 18e arrondissement, au cimeti�re de Montmartre, l� o� il y avait de belles chapelles, on voit d'abord pendant longtemps un tas de ruines, puis un jour les ruines sont enlev�s apr�s avoir �t� prot�g�es longtemps par des rubans blancs et rouges. Finalement, on voit arriver une plaque toute plate, toute b�te�; c'est quand m�me dommage de perdre ce patrimoine. Je f�licite donc cette politique qui consiste - ce que raconte le projet de d�lib�ration -, apr�s que la reprise administrative par la Ville ait �t� effectu�e, � transformer ces chapelles en mini-columbariums pouvant accueillir 8 voire 4 urnes fun�raires seulement. De la m�me mani�re, je trouve tr�s bien, mais c'est un autre sujet, de v�g�taliser, de faire des urnes v�g�talis�es. Cela participe � la v�g�talisation de la Ville et des cimeti�res. C?est simplement une voix pour dire�: "Soyons attentifs � l'�volution du patrimoine, de nos cimeti�res", dans le souci de montrer que sur ce sujet qui n'est pas tabou, les cimeti�res, la Ville agit aussi et convenablement. Je vous remercie.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � Mme KOMIT�S.

Mme P�n�lope KOMIT�S, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire, merci, Monsieur JULIEN, d'avoir effectivement point� ce projet de d�lib�ration. Les cimeti�res parisiens sont effectivement, comme vous l'avez dit, riches d'un patrimoine architectural et paysager exceptionnel. La Ville a d�j� engag� un travail important pour r�pertorier ce patrimoine et en r�nover des exemples significatifs. N�anmoins, au-del� des monuments les plus remarquables, il y a beaucoup de petites chapelles fun�raires qui m�ritent d'�tre r�nov�es. Par cons�quent, pour r�pondre � un enjeu de d�veloppement de nouveaux emplacements qui sont n�cessaires, d'adaptation aussi � l'�volution de nouvelles pratiques fun�raires et surtout � la pr�servation du patrimoine, nous avons effectivement d�cid� de restaurer d'anciennes chapelles fun�raires et de les transformer en petit columbariums abritant quelques emplacements d'urnes. C'est une offre tr�s appr�ci�e par les familles, qui m�rite d'�tre d�velopp�e, et il est propos� de r�nover de nouvelles chapelles aux cases plus grandes afin de r�pondre � la demande de certaines familles d'inhumer des urnes en plus grand nombre. La cr�ation, comme vous l'avez soulign�, de columbariums dont la structure est v�g�talis�e r�pond � ces m�mes objectifs et, effectivement, ces structures contribuent � l'embellissement des cimeti�res et aussi � notre objectif de renforcer la pr�sence v�g�tale en ville. Dans le cadre des anciennes chapelles comme dans le cas des columbariums v�g�talis�s, les tarifs de vente de ces concessions ont �t� calcul�s avec un souci de limiter le co�t des obs�ques pour les proches des d�funts. Je pr�cise que seul l?argent investi par la Ville pour r�aliser l'am�nagement ainsi que le co�t d'entretien du site est pris en compte pour le calcul de ces concessions de 30 ans.

M. Julien BARGETON, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DEVE 65 - DFA. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2016, DEVE 65 - DFA).

Juin 2016
Débat
Conseil municipal
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