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Mme LA MAIRE DE PARIS. - Le v?u n��67 est relatif � la "Fabrique culturelle". Madame SIMONNET, vous avez la parole.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, je suis intervenue plusieurs fois et nous avons eu d�j� beaucoup de d�bats sur la m�thode qui a pr�valu � la cr�ation de la premi�re "Fabrique culturelle", apr�s fusion du Vingti�me Th��tre et du centre d?animation des Amandiers. Vous savez que je d�plore cette m�thode qui a pr�valu et qui fait que, ni les associations, ni les associations de quartier, ni les salari�s, ni les usagers n?ont �t� impliqu�s positivement dans l?approche. Leur opposition, leur refus n?a jamais �t� en tant que tel respect� et entendu. Je souhaite � travers ce v?u vous sugg�rer que les prochaines "Fabrique culturelle" ne soient pas cr��es en substitution d?�quipements publics existants mais bien comme nouveaux projets d?�quipements pour la Ville, nouveaux projets culturels et associatifs, et qu'ils soient vraiment l?objet d?une co-�laboration avec les habitants. Ainsi, on pourra vraiment montrer tout le respect que l?on a pour ce terme d?�ducation populaire. Ce qui, je trouve, dans la m�thode, n?est absolument pas le cas. Aussi, petit probl�me et non des moindres, je d�plore que le jury, qui a pr�valu pour choisir les diff�rents projets qui ont �t� propos�s - qui, par contre, eux, ont tous essay� d?�tre �labor�s en s?appuyant et en impliquant l?ensemble des partenaires du quartier, ce que je trouve une tr�s bonne chose -, soit uniquement compos� finalement d?�lus ou de repr�sentants de l?administration parisienne. Pourquoi ne pas aussi assumer un jury pluraliste, ouvert, dans lequel sont impliqu�es des structures de l?�ducation populaire�? Bien �videmment elles ne candidateraient pas, mais cela me semble important dans la d�marche. Je souhaite aussi � travers ce v?u relayer toutes les attentes de ces structures, � la fois des salari�s directs et des salari�s indirects, qu?elles aient bien la garantie de pouvoir poursuivre, si elles le souhaitent, l'ensemble des activit�s, � l?heure actuelle propos�es dans le centre d?animation des Amandiers et que des garanties soient donn�es sur la poursuite d'une programmation artistique de qualit� dans le th��tre. Vous l?aurez compris, je souhaite �videmment toute la r�ussite au projet "Carrefour des mondes" de Laetitia GU�DON, que je f�licite pour avoir emport� cet appel � projets, mais je souhaitais exprimer � nouveau mon total d�saccord, y compris ma tristesse, sur la fa�on dont les choses ont pu �tre r�alis�es. Je souhaite qu?� l?avenir on en tienne compte. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - M. JULLIARD pour vous r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Madame la Maire, ch�re Danielle SIMONNET. Il s?agit du quatri�me v?u que vous nous pr�sentez en autant de Conseil de Paris successifs sur ce sujet. Nous avons quelques d�saccords de fond, je ne d�sesp�re pas de vous convaincre parce que je note, dans cette intervention, qu?il y a quelques avanc�es et am�liorations, notamment lorsque vous reconnaissez que les candidatures ont bien propos� des projets en co-�laboration avec la population. Je voudrais d?ailleurs souligner le nombre tr�s important de r�unions d?information, et la concertation exemplaire qui a �t� men�e par Fr�d�rique CALANDRA, Maire du 20e, son Ex�cutif avec les habitants, avec le tissu associatif. De la m�me mani�re, je suis � peu pr�s convaincu que, comme pour l?�pisode du th��tre Paris-Villette, dans quelques mois, vous soutiendrez �galement le projet qui va �tre port� admirablement par Laetitia GU�DON, qui nous a propos� un projet unanimement salu�, puisqu?elle a su proposer un lieu d?accueil, de travail pour les professionnels, ouvert, tr�s implant� sur son territoire. Ce sera un projet novateur et coh�rent. Vous dite que ces "Fabriques", il faudrait qu?elles existent uniquement dans d?autres lieux culturels existants. Pourquoi pas�? Les "Fabriques" � venir pourraient tout � fait �tre cr��s ex nihilo, mais en m�me temps nous assumons que, dans certains lieux culturels - c?�tait le cas pour le Vingti�me Th��tre - il y a des volont�s de changement de politique artistique dans certains lieux. Il appartient aux �lus, lorsqu?ils financent des structures culturelles et qu?il y a un certain nombre d?insatisfactions, de proposer des projets diff�rents. Donc nous assumons pleinement le projet de Laetitia GU�DON et nous lui souhaitons une grande r�ussite, pour elle-m�me, pour ses �quipes, mais plus encore pour les habitants du 20e. Avis d�favorable.

(M. Bernard JOMIER, adjoint, remplace Mme la Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Bruno JULLIARD. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��67 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�.

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