retour Retour

10 - 2003, DAEE 20 G - Politique de la ville. - Programme départemental d'insertion. - Soutien au secteur associatif (année 2003)


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAEE 20 G qui concerne � la fois la politique de la ville et le Programme d�partemental d'insertion dans son volet soutien au secteur associatif.
Madame Isabelle GUIROUS-MORIN, vous avez la parole.
Mme Isabelle GUIROUS-MORIN. - Merci, Madame la Pr�sidente.
Chers coll�gues, une courte intervention pour signaler l'effort du D�partement en faveur de l'emploi et de l'insertion par l'�conomique. Les 11 subventions � des associations et les 2 conventions vont concerner 2.500 personnes en difficult� professionnelle r�sidant dans les quartiers relevant de la politique de la ville.
Cet effort devra n�anmoins �tre poursuivi et �tendu lors de la programmation � l'automne du Projet d'am�nagement et de d�veloppement durable, P.A.D.D., dont nous avons re�u communication en janvier. Il est en effet affirm� qu'"aucun Parisien ne doit souffrir d'une situation d'exclusion sans qu'une action publique d�termin�e ne l'accompagne dans son parcours de r�insertion".
Nous ne pouvons qu'adh�rer � cette volont� indiqu�e dans le P.A.D.D. que le P.L.U. favorisera en particulier l'implantation d'activit�s, qu'une politique d'am�nagement des pieds d'immeubles sera engag�e avec les bailleurs, afin de cr�er les conditions d'accueil privil�gi� de jeunes entrepreneurs. La cr�ation de p�pini�res d'entreprises sera privil�gi�e. Des "Espaces d'insertion" seront cr��s. L'implantation d'entreprises d'insertion sera recherch�e, ainsi que le d�veloppement du nombre de r�gies de quartiers permettant de renforcer la coop�ration des bailleurs avec les entreprises d'insertion. Sur chacun des sites G.P.R.U., le projet urbain sera mis en coh�rence avec le projet �conomique et social. Pour conclure, le P.A.D.D., affirmera la promotion d'une vie �conomique mieux �quilibr�e au b�n�fice des quartiers qui �taient jusqu'alors les plus d�favoris�s. Nous en acceptons l'augure.
Dans le cadre du projet de d�lib�ration objet de mon intervention, la convention avec la r�gie de quartier des Amandines, pour laquelle un v?u des "Verts" a �t� adopt� en mars 2003, doit �tre signal�e. Deux subventions doivent �tre �galement remarqu�es, car elles sont destin�es au public f�minin. La premi�re concerne la Maison des femmes implant�e dans le 12e, qui m�ne une action dans le quartier Fontaine-au-Roi dans le 11e proposant l'accompagnement individualis� de 50 femmes par an, dont 60 % sont allocataires du R.M.I., mais dont seulement 7.620 euros ont �t� accord�s sur les 10.671 demand�s, reconduisant ainsi la subvention accord�e en 2002. La seconde concerne l'association "Femmes initiatives" implant�e dans le quartier B�dier-Boutroux - Chevaleret dans le 13e, qui accueille 60 femmes par an et recevra 13.600 euros, soit une augmentation de 6.000 euros par rapport � 2002. Nous ne pouvons que soutenir ces initiatives et inviter nos coll�gues � voter pour ces projets de d�lib�ration.
Merci.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Monsieur Christian SAUTTER, vous avez la parole pour r�pondre � l'oratrice.
M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Quelques mots � ajouter � ceux qu'a prononc�s Mme GUIROUS-MORIN ; elle a eu raison de souligner que d'une ann�e sur l'autre, de 2002 � 2003, les cr�dits qui sont accord�s � des associations qui se situent dans le cadre de l'insertion par l'activit� �conomique sont en hausse de 36 %. Cela montre bien l'importance que nous attachons � la politique de l'emploi et particuli�rement � la politique de l'emploi tourn�e vers des personnes en grande difficult�.
Nous avons effectivement l'ambition de passer de 18 entreprises d'insertion � une trentaine d'entreprises d'insertion sur la mandature, et Mme GUIROUS-MORIN en a parl�.
En ce qui concerne les r�gies de quartier, il n'y en avait qu'une qui a d'ailleurs �t� sauv�e, la r�gie de quartier les Amandines. Nous avons l'ambition, avec Martine DURLACH et vous, Madame la Pr�sidente, Gis�le STIEVENARD, et Mme STAMBOULI, de monter � 12 r�gies de quartier.
Je voudrais juste faire une incidente pour souligner que dans le cadre de ses coupes budg�taires le Gouvernement dans un premier temps avait frapp� tr�s durement tout ce qui concernait l'insertion par l'�conomique et en clair il avait mis en p�ril pr�s de 20.000 emplois � l'�chelle nationale, r�serv�s � des personnes en grande difficult�. Heureusement le Gouvernement, en l'occurrence M. FILLON, a chang� de point de vue et r�tabli ces cr�dits.
Cela ne veut pas dire qu'ailleurs, dans le domaine social, il n'y ait pas des coupes. Nous avons eu l'occasion d'en parler ce matin, mais cela montre que le Gouvernement peut changer d'avis dans certaines circonstances.
Alors je voudrais simplement dire que dans le conflit actuel des intermittents du spectacle, j'esp�re que le Gouvernement changera d'avis car je crois qu'il n'est pas de bonne m�thode dans notre soci�t� de s'attaquer par principe aux plus faibles. Et, comme Mme GUIROUS-MORIN, j'appelle � voter ce projet de d�lib�ration.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen, communiste et "Les Verts").
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 20 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAEE 20 G).

Juillet 2003
Débat
Conseil général
retour Retour