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19 - 2003, ASES 185 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de fixer le montant de la dotation pour 2003 des centres associatifs de planification et d'éducation familiale


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 185 G relatif � la fixation du montant de la dotation pour 2003 des centres associatifs de planification et d'�ducation familiale.
Il y a une inscrite : Mme Anne LE STRAT. C'est Mme TROSTIANSKY qui vous r�pondra.
Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
J'interviendrai bri�vement sur ce projet de d�lib�ration � deux titres.
Tout d'abord pour rappeler devant cette Assembl�e l'importance et la qualit� du travail non suffisamment reconnu que m�nent les centres associatifs de planification et d'�ducation familiale.
Que ce soit pour le conseil, le soutien ou l'information en mati�re de ma�trise de la f�condit�, de la pr�vention sur la sexualit� et l'�ducation familiale, comme sur le d�pistage et le traitement des maladies sexuellement transmissibles, ces centres remplissent un r�le unique et irrempla�able.
Il suffit d'�couter le t�moignage de celles et ceux qui travaillent dans ces centres pour �tre conscient du besoin toujours aussi fort de ce type de structure et de la demande exprim�e par les publics les plus divers d'un acc�s � l'information sur la sexualit� au sens le plus large.
C'est pourquoi, et ce sera le sens de mon second point d'intervention, il me semble indispensable d'associer le Mouvement fran�ais pour le planning familial dans les actions que doit mener la Ville en mati�re de campagne d'information sur la question relative � la sexualit�.
En effet, la Mairie de Paris s'est engag�e, notamment dans le cadre du travail de r�flexion qu'elle m�ne au sein du comit� de pilotage sur la prostitution, � conduire des actions de sensibilisation et d'information sur diff�rents th�mes se reportant � l'�ducation sexuelle et tout particuli�rement � l'usage des jeunes.
Il s'agit d'�veiller leur prise de conscience � ces questions dans les meilleures conditions, de leur offrir l'information n�cessaire � leur �panouissement dans le respect des deux sexes.
L'exp�rience et la pratique confirm�e du planning familial ne peuvent que mettre un gage de leur cr�dibilit� � intervenir sur ce domaine. Leur int�gration dans un dispositif mis en place par la Ville ne peut �tre que l�gitime.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci d'avoir insist� sur ces centres associatifs.
Je donne la parole � Mme TROSTIANSKY.
Mme Olga TROSTIANSKY, au nom de la 6e Commission. - Monsieur le Pr�sident, je voulais remercier Mme LE STRAT pour son int�r�t pour les actions des centres de planification et d'�ducation familiale qui pr�voient la mise en place de consultations m�dicales relatives � la ma�trise de la f�condit�, mais aussi d'entretiens et de diffusions d'informations collectives de pr�vention sur la sexualit� ainsi que le d�pistage et le traitement des maladies sexuellement transmissibles.
Vous mettez l'accent sur les actions en direction des jeunes et je pense effectivement que vous avez raison. Je crois que les messages en direction des jeunes ont �t� domin�s un peu trop pr�c�demment par les th�matiques du risque des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non d�sir�es.
Sans sous-estimer l'importance de ces probl�mes, cette seule forme d'approche de la sexualit� d�route un peu les jeunes et prendre en compte la sexualit� dans sa globalit�, en tenant compte des aspects positifs physiologiques et relationnels comme affectifs, est une approche qui para�t plus adapt�e. C'est en tout cas dans cette direction que je souhaite qu'on puisse am�liorer nos actions.
Nous souhaitons d�velopper des actions de sensibilisation et d'information. Nous avons commenc� d�s 2001 avec le financement du num�ro vert d'information gratuit qui est financ� par le D�partement depuis d�cembre 2001.
C'est vrai que d'autres actions d'information dans les lieux de vie ou d'activit�s o� sont les jeunes doivent se d�velopper dans les coll�ges, dans les lyc�es, dans les associations. Il faut que l'on continue � r�fl�chir pour aller plus loin, pour am�liorer ces actions. Une des pistes est peut-�tre de rapprocher l'information et le service des lieux fr�quent�s par les jeunes. C'est une r�flexion qu'on m�ne avec mes coll�gues Alain LHOSTIS, Anne HIDALGO et Cl�mentine AUTAIN pour am�liorer l'information en utilisant un certain nombre de relais qui sont destin�s aux jeunes.
Cela peut �tre les antennes jeunes, des centres d'animation, les conseils de la jeunesse... et �videmment travailler avec les mairies d'arrondissement.
Je voulais vous remercier pour vos suggestions et vous dire que, comme vous pouvez le constater, nous mesurons bien l'importance de tous ces points et en particulier en direction des jeunes. Les services de P.M.I. veillent avec vigilance � associer les centres de planification familiale � toutes les r�flexions et actions qui visent � renforcer la pr�vention et am�liorer l'information des jeunes sur tous les sujets relatifs � la sexualit�.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame TROSTIANSKY, pour cette r�ponse tr�s compl�te.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 185 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 185 G).

Juillet 2003
Débat
Conseil général
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