�

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous avons � pr�sent le projet SG 42 relatif? Pardon. Le plaisir �tait si grand que je voulais le refaire�! Mais nous en avons encore un petit peu pour ce soir. Tr�s bien. Il s?agit du projet de d�lib�ration DPA 102�: c?est une communication relative au projet de performance �nerg�tique dans les �coles. Et je donne la parole � Mme Aur�lie SOLANS.

Mme Aur�lie SOLANS. - Merci. Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, si je souhaite intervenir sur ce projet de d�lib�ration, c?est qu?il pr�sente � cette Assembl�e un rapport important�: celui de la premi�re ann�e compl�te d?exploitation des 100 �coles ayant b�n�fici� du premier contrat de projet de performance �nerg�tique. La mise en ?uvre du Plan Climat, adopt� en 2007, a �t� une priorit� de la mandature pr�c�dente. Nous sommes confiants que la Ville d�finit �galement ce projet comme une priorit� pour cette mandature, au vu de la d�claration du 4 d�cembre dernier lors du sommet des �lus locaux pour le climat. Pour atteindre les objectifs ambitieux que s?est fix�s Paris, un grand nombre de chantiers a �t� engag�. Un de ceux-ci est la r�habilitation thermique des b�timents�: r�duire le gaspillage d?�nergie en r�novant les b�timents est une priorit� pour le climat. C?est aussi, � l?heure des d�bats budg�taires, un moyen de faire des �conomies cons�quentes pour le budget de la Ville. En effet, une baisse de 1 degr� de la consigne de temp�rature d?un b�timent permet une �conomie de 7�% sur la facture de chauffage. Les �coles maternelles et �l�mentaires constituent 20�% du parc des �quipements publics parisiens, et agir sur leur consommation est donc un levier majeur pour atteindre les objectifs du Plan Climat, qui vise � r�duire de 30�% les �missions de gaz � effet de serre et de consommation �nerg�tique � l?horizon 2020 par rapport � 2015. Le contrat de performance �nerg�tique impose aux groupements s�lectionn�s une obligation de r�sultats sur 20 ans et incluent aussi des actions de sensibilisation des personnels municipaux des �coles et des sessions au profit des publics scolaires sur cette m�me p�riode. Les r�sultats de cette exp�rimentation permettent de confirmer la pertinence du recours � ce type de contrats et d?am�liorer les premiers r�sultats que nous avions comment�s l?ann�e pass�e. Aussi, sur les 100 �coles, nous avons d�sormais une baisse des consommations d?�nergie de 35�%, et une diminution des �missions de gaz � effet de serre de 37,6�% pour la p�riode du 1er septembre 2013 au 31 ao�t 2014, r�sultats donc en progression par rapport � 2014.

Concernant le volet sensibilisation, c?est 250 interventions qui ont �t� r�alis�es pendant l?ann�e 2014�: 87 en �coles �l�mentaires et 63 en �coles maternelles. C?est une forte augmentation, et pratiquement quatre fois plus qu?en 2012. Ce volet est tr�s appr�ci� par les professeurs, qui se sont d�clar�s satisfaits ou tr�s satisfaits du d�roulement de l?intervention, � pratiquement 90�%.

250 sessions sont �galement pr�vues pour l?ann�e 2015. A ces sessions de sensibilisation s?ajoutent des campagnes d?information et de formation � l?intention de l?ensemble des agents municipaux, men�es par le titulaire. Nous n?oublions pas aussi les �l�ves qui, gr�ce au contrat de projet de performance �nerg�tique, voient leurs conditions de travail grandement s?am�liorer. Hiver comme �t�, ils peuvent b�n�ficier de locaux ayant une meilleure r�gulation thermique. Nous esp�rons ainsi que bient�t, l?image des salles de classe surchauff�es ou glaciales dispara�tra. Nous nous f�licitons donc de ce rapport et restons vigilants. En effet, les efforts � faire sont encore importants. Ce sont tous les b�timents municipaux sur lesquels une attention doit �tre port�e, afin non seulement d?am�liorer nos conditions de vie, mais aussi de remplir nos objectifs du Plan Climat, et d�sormais �galement nos engagements pris lors du sommet du 4 d�cembre dernier. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Pour vous r�pondre, la parole est � Mme C�lia BLAUEL.

Mme C�lia BLAUEL, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire, et merci, Madame SOLANS, pour cette intervention, qui revient effectivement sur les �l�ments structurants de ce bilan dans les �coles. Un bilan qui, je dois le dire, est extr�mement satisfaisant. Il vient d?abord confirmer que le levier de la r�novation thermique est un outil incontournable et tr�s efficace pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat, tant en termes de r�duction des �missions de gaz � effet de serre que de r�duction de nos consommations d?�nergie, avec l'am�lioration du confort de vie et la r�alisation d'�conomies que cela implique. Cela vient aussi confirmer que Paris est un territoire innovant pour le climat. D'ailleurs ce plan dans les �coles, avec son ampleur a �t� beaucoup observ� et questionn� par mes homologues, qui sont pass�s nous voir au moment du sommet des 1.000 maires. Donc, j?en profite aussi pour confirmer que nous continuons dans cette dynamique, avec non seulement un nouveau programme de 100 �coles � venir, mais aussi un programme d?ampleur de r�novation thermique dans le parc de logement, tant social que priv�, d�s l?ann�e prochaine avec le plan 1.000 immeubles. Je profite, vu que je n?ai m�me pas encore atteint une minute, pour vraiment saluer l?ensemble des directions concern�es par la mise en ?uvre de ce plan dans les �coles, parce que ce n?est pas un travail facile et qu?il y a vraiment un esprit de coll�gialit� qui nous permet aussi d?atteindre ces r�sultats. Et pour le redire, au lendemain de la COP 21, un plan comme celui-ci confirme aussi ce que l?on s?est dit pendant le sommet des 1.000 maires, que des paroles aux actes, ce sont bien les Villes qui agissent, et qui agissent efficacement contre le d�r�glement climatique, et dans la construction de cette ville durable que nous appelons tous de nos v?ux. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie beaucoup. S?agissant d?une simple communication, il n?y a pas de vote. Tr�s bien.

�