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Vœu déposé par Mme SIMONNET relatif au 48, rue Ramponeau/37, rue Bisson. Vœu déposé par l'Exécutif.


Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Les v?ux nos�148 et 148 bis sont relatifs au 46, rue Ramponneau/37, rue Bisson. La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Ce sujet, je pense que tout le monde commence � le conna�tre. Il s'agit de la parcelle du 48, rue Ramponeau/37, rue Bisson, sur cette parcelle o� nous avons � la fois une m�tallerie - la plus ancienne m�tallerie de Belleville - un atelier d'artistes, des locaux d'une ancienne miroiterie qui appartiennent � la S.E.M.A.-EST. Celle-ci avait pr�vu initialement de revendre pour un projet d'h�tellerie, de tourisme. La mobilisation des habitants, la mobilisation des acteurs de cette parcelle et de l'ensemble du quartier a permis de mettre en �chec ce projet-l�. La S.E.M.A.-EST a d� r�trop�daler, a d� ren�gocier et remettre en cause la promesse de vente. Enfin, nous allons pouvoir repenser le projet de cette parcelle. L'enjeu de ce v?u, c'est n�anmoins de bien prendre conscience que tout n'est pas r�solu. Nous souhaitons, et je souhaite en relayant ce v?u, d'abord saluer la mobilisation citoyenne et associative sur cette parcelle, et faire entendre � l?Ex�cutif qu'il va falloir prendre en compte que la concertation, ce n'est pas�: "les services pilotent de A � Z un projet et, une fois qu'il est boucl�, le pr�sentent aux habitants du quartier", et qu'il y a une n�cessit�, un enjeu de coproduire les projets depuis le d�but avec les habitants et de faire en sorte que les services soient l� pour �tudier l'ensemble des difficult�s techniques ou des solutions ou, parfois, de l'absence des solutions qui sont propos�es. L'enjeu de ce v?u est �galement d?exiger que la situation de l?actuel occupant, Mehdi HACHEM, de l?atelier d'artistes soit bien p�rennis�e et je dirai �galement - et je finirai, Madame la Maire - que l'entreprise, le patrimoine architectural de l'actuel lieu qui h�berge la m�tallerie Gr�sillon, que ces locaux-l� ne soient pas d�truits car il faut garder le patrimoine architectural de ce quartier.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Jean-Louis MISSIKA, pour deux minutes maximum.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint. - Merci. Ch�re Danielle SIMONNET, il n'y a pas moins de 19 consid�rants dans votre v?u. Je les ai lus attentivement et il m'a sembl� qu'il manquait le consid�rant essentiel, celui qui aurait d� �tre en premi�re position, un consid�rant signalant que le Conseil de Paris a vot� le 30 septembre un v?u qui explicite clairement les bases sur lesquelles un nouveau projet devrait �tre concert�, v?u que vous avez vot�, si mes souvenirs sont bons. Tous les groupes politiques de cette Assembl�e ont vot� ce v?u. C'est donc sur cette base que nous travaillons. C'est bien de faire une palanqu�e de consid�rants, mais peut-�tre que c'est mieux de respecter le travail du Conseil de Paris. La premi�re �tape de cette feuille de route �tait que la S.E.M.A.-EST trouve un accord avec le porteur priv� de projets h�teliers lui permettant de rompre la promesse de vente. Cette premi�re �tape a �t� franchie, c?est-�-dire que nous respectons exactement la feuille de route qui nous a �t� donn�e par le Conseil de Paris. Et c?�tait indispensable parce que, pour pouvoir avancer sur la d�finition d?un nouveau projet, il fallait cl�turer le pr�c�dent projet. C?est ce que nous avons fait conform�ment � ce fameux v?u de septembre 2015, dont vous semblez ignorer l?existence. Je vous propose, Madame SIMONNET, de continuer le travail conform�ment au v?u de septembre dernier. Comme vous proposez un v?u, j?ai fait un v?u de l?Ex�cutif en remplacement de votre v?u, qui reprend les termes exacts de ce qui avait �t� dit la derni�re fois, � savoir que la mairie du 20e organise une large concertation regroupant �lus, associations, entreprises et habitants pour b�tir un projet respectueux de l?histoire et de l?esth�tique du quartier, et garantissant le maintien d?une mixit� des activit�s, notamment industrielles et artisanales. Que cette concertation soit lanc�e au premier trimestre 2016, qu?un nouveau projet puisse �tre �labor� sur la base des conclusions de cette concertation et en accord avec les objectifs de la Ville concernant le d�veloppement de projets innovants et relevant de l?�conomie circulaire et que la situation de l?atelier de Medhi Hachem soit p�rennis�, ce que nous avons d�j� commenc� � engager. J?ajoute, ch�re Madame SIMONNET, une derni�re conclusion�: que la gesticulation politique, c?est aussi de cela que les �lecteurs ont marre. Je vous remercie.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup. Ce sera donc un avis d�favorable sur le v?u n��148. J?ai �t� saisie d?une explication de votes de J�r�me GLEIZES, je crois.

M. J�r�me GLEIZES. - J?avoue que la r�ponse de M. MISSIKA n?�tait pas des plus habiles. Je vous conseille de regarder les r�sultats �lectoraux de ce quartier, vous verrez que c?est quand m�me le quartier o� les Ecologistes et le Front de Gauche ont fait le meilleur score de France.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Nous vous en f�licitons si c?est le cas, mais vous �tes l� pour faire une explication de vote et peut-�tre pas une analyse �lectorale. Moi-m�me, je peux vous parler de mon bureau de vote�!

M. J�r�me GLEIZES. - Je pense qu?il faut faire attention � pas m�priser les gens dans les r�ponses. Pascal JULIEN a �t� victime aussi de cela, je continue par rapport � cela.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Personne ne m�prise personne mais allons au but.

M. Pascal JULIEN. - On a le droit � notre temps de parole. Tout � l?heure, j?ai �t� coup� par vous, � tort�!

M. J�r�me GLEIZES. - Je trouve que c?est d?autant plus maladroit que - je vais aller dans le sens de la r�ponse de M. MISSIKA - qu?il manquait dans les consid�rants � mon avis le plus important, c?est le projet de d�lib�ration de la DDEEES sur la prolongation sur la parcelle de Gr�sillon, sur le fait qu?il y a un avenant qui dit sp�cifiquement qu?il y aura un projet artisanal concert�. Pour moi, c?est cela la victoire, parce que je fais la diff�rence entre un v?u et un projet de d�lib�ration, et je pr�f�re avoir des projets de d�lib�ration modifi�s, comme on le verra tout � l?heure avec "La Miroiterie", que des v?ux. Et en l?occurrence, ce projet de d�lib�ration r�pond tout � fait sur la bataille que l?on a men�e depuis un certain nombre de mois et sur laquelle on a gagn�. Cette bataille s?est faite en concertation, pas uniquement avec la mobilisation militante mais aussi avec le travail des �lus dans cette Assembl�e et au niveau de l?arrondissement. C?est pourquoi nous allons voter bien s�r le v?u de l?Ex�cutif qui r�pond en partie � ce qui a �t� fait et qui est dans la continuit� de ce qui a �t� fait avant. Mais il s?est pass� des choses quand m�me, on ne peut pas dire que l?on soit dans la m�me situation qu?au mois de juin, parce qu?une bataille politique et technique a �t� men�e sur tous les terrains. Merci.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe, pr�sidente. - Merci. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��148 avec un avis d�favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��148 bis de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2015, V. 400).

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
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