retour Retour

Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à la circulation des usagers du métro Château-Rouge.


M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Le v?u n��100 est relatif � la circulation des usagers du m�tro Ch�teau-Rouge. La parole est � M. HONOR� pour 2 minutes.

M. Christian HONOR�. - Mes chers coll�gues, il s?agit des travaux qui ont eu lieu � la station de m�tro Ch�teau-Rouge. Pour ce faire, il y a ce que l?on appelle une baraque de chantier. J?ai �t� alert� par des riverains, je suis all� sur place. Cet am�nagement est tr�s volumineux et il empi�te sur le domaine public et il r�duit consid�rablement l?acc�s � la station de m�tro. Sachant qu?il y a de plus des vendeurs � la sauvette, les riverains se plaignent. Le transit du m�tro pour l?entr�e et la sortie est tr�s difficile et ils ont peur d?accidents. Je suis all� sur place pour v�rifier et, en effet, il y a de s�rieux probl�mes. Le v?u vise � demander � M. le Pr�fet et � Mme la Maire de Paris de veiller � un nouvel am�nagement pour que les acc�s � ce m�tro soient facilit�s. Je vous remercie, mes chers coll�gues.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur HONOR�. Pour vous r�pondre, la parole sera � Christophe NAJDOVSKI puis � Mme la Repr�sentante du Pr�fet de police.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. La station de m�tro Ch�teau-Rouge est actuellement en travaux et ce, pour une longue p�riode, puisque la R.A.T.P. m�ne une op�ration lourde de restructuration des espaces, avant d?encha�ner dans cette m�me station les travaux relatifs � l?automatisation de la ligne 4. Les emprises et installations de chantier de la R.A.T.P. ont in�vitablement des impacts sur le domaine public attenant qui se trouve en surface. Plusieurs phases de travaux vont se succ�der et, au printemps 2016, une mont�e en charge des travaux impliquera la fermeture prolong�e pour plus d?un an de la station. Ce chantier, long et complexe, compte tenu des caract�ristiques du site et des flux pi�tons importants qui le fr�quentent, conduit n�cessairement � des circulations moins ais�es qu?en situation habituelle et on peut le regretter. Cependant, il s?agit des d�sagr�ments inh�rents � tout chantier se d�roulant dans un environnement urbain dense et la situation finale, � l?issue des travaux, sera bien meilleure pour les riverains et les usagers. Je rappelle qu?il est question de construire un deuxi�me acc�s, une deuxi�me sortie � cette station de m�tro. En revanche, je ne pense pas que l?on puisse laisser entendre, comme vous le faites, Monsieur HONOR�, que la situation ne respecte pas les normes de s�curit� pour un chantier de cette nature. En effet, les diff�rentes configurations de chantier mises au point par la R.A.T.P., avant le d�but du chantier, ont bien entendu �t� v�rifi�es avec soin par les services de la Ville de Paris et par les services de la Pr�fecture de police, tant sur le plan de la continuit� n�cessaire des cheminements que de la s�curit� et de la conformit� de la signalisation. Tout ce qui pouvait �tre fait au niveau technique pour rendre la circulation des pi�tons la moins p�nible sur le site a �t� recherch�. Le choix a �t� fait de laisser la station ouverte, tant que c?�tait possible, pour ne pas trop p�naliser les usagers du m�tro. De plus, les fonctionnaires de la Ville de Paris et de la Pr�fecture de police continuent � exercer un contr�le pendant le d�roulement des travaux sur la maintenance des emprises de chantier, ainsi que sur le passage d?une configuration de chantier � une autre. Votre v?u est sans objet et je devrai �mettre un avis d�favorable.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur NAJDOVSKI. Mme la Repr�sentante du Pr�fet.

Mme LA REPR�SENTANTE DU PR�FET DE POLICE. - Les travaux du m�tro de la station Ch�teau-Rouge, avec l?emprise de chantier sur le trottoir, cr�ent en effet un r�tr�cissement au niveau des num�ros 40 � 46 du boulevard Barb�s. La situation se trouve accentu�e par la pr�sence en effet de vendeurs � la sauvette qui entravent la circulation et contre lesquels nous luttons avec d�termination.

Pour rem�dier � ces difficult�s, toutes les solutions envisageables mat�rielles possibles ont �t� �tudi�es, comme l?indiquait M. NAJDOVSKI. Notamment, une r�union s?est tenue le 29 septembre dernier � cette fin, � laquelle participaient des repr�sentants de la mairie du 18e arrondissement, de la R.A.T.P., du Commissariat central et des services de la Ville avec pour objectif de repenser autant que possible l?emprise des travaux sur le secteur pour fluidifier autant que possible les voies de circulation. Pour lutter contre le ph�nom�ne des vendeurs � la sauvette, des patrouilles sp�cifiquement d�di�es ont �t� affect�es � la surveillance de ce secteur qui est inscrit, je le rappelle, dans la zone de s�curit� prioritaire, Z.S.P. Ces patrouilles conduisent � des contr�les, des �victions, des op�rations de saisie des marchandises des vendeurs � la sauvette. Ainsi, depuis le 1er juin 2015, les policiers de l?arrondissement ont r�dig� 695 proc�s-verbaux simplifi�s de vente � la sauvette aux abords du m�tro. Par ailleurs, dix op�rations dites "op�rations de grossistes" ont �t� r�alis�es, permettant la saisie de 6.767 pi�ces contrefaites. Enfin, des op�rations de s�curisation de lutte contre la d�linquance sont tr�s r�guli�rement men�es sur r�quisition du Procureur de la R�publique. La derni�re op�ration, conduite fin octobre, a permis d?interpeller 22 personnes pour infraction � la l�gislation sur les �trangers, dont 16 se sont vues notifier un placement en r�tention. Tout particuli�rement sensibilis�s � cette probl�matique, les services de police locaux poursuivront leurs actions de s�curisation, autant que de besoin sur le secteur, pour permettre d?am�liorer la physionomie et faciliter la difficult� de circulation que vous avez mentionn�e. Je vous remercie.

(M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, remplace M. Bernard JOMIER au fauteuil de la pr�sidence).

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Monsieur HONOR�, maintenez-vous votre v?u�?

M. Christian HONOR�. - La r�ponse de la Repr�sentante du Pr�fet me satisfait plus que la r�ponse de l?adjoint au Maire, ce qui prouve que la police est all�e sur place et a vu les r�sultats. Je maintiens mon v?u et je demanderai toutefois � ce qu?une action suppl�mentaire soit faite pour �viter les vendeurs � la sauvette qui posent un r�el probl�me. Je maintiens mon v?u, bien �videmment.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Monsieur NAJDOVSKI�?

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Juste pour vous signaler, Monsieur HONOR�, que je me suis aussi rendu sur place avec l?adjoint au Maire du 18e, M. BEPPO et je sais aussi de quoi il retourne.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��100 avec avis d�favorable de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�. Oui, c?�tait un v?u non rattach�.

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
retour Retour