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M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le v?u n��107 relatif � la propret� faubourg Saint-Denis/Ch�teau d'Eau. Je donne la parole � Mme D�borah PAWLIK, pour deux minutes.

Mme D�borah PAWLIK. - Merci, Monsieur le Maire, chers coll�gues, le v?u que je pr�sente aujourd'hui a �t� adopt� en Conseil d'arrondissement le 14 septembre dernier. J?avais fait le choix de le d�poser lors du Conseil de Paris du mois de novembre, puisqu'il �tait alors question qu'au cours de cette s�ance, le plan d'action de votre majorit� en mati�re de propret� nous soit pr�sent�. Il faisait donc sens d'int�grer ce v?u dans une discussion d'ensemble consacr�e � la propret� � Paris. Malheureusement, il semblerait qu'une fois de plus, la pr�sentation de ce plan ait �t� report�e, mais nous ne pouvons plus attendre et les habitants du quartier Faubourg-Saint-Denis/ch�teau d'Eau ne veulent plus attendre non plus. Je crois, Monsieur le Maire, que si Bertrand DELANO� passait dans ce quartier aujourd'hui, il reconna�trait sans mal, comme il l?a d�j� fait, que la propret� n'y est pas satisfaisante. Et, c'est peu dire�: corbeilles de rue qui d�bordent, d�p�ts sauvages, �panchements d?urine, y compris � proximit� des �coles. La liste des points noirs est tr�s longue. En octobre 2014, une p�tition a �t� lanc�e par des habitants du quartier et a recueilli plus de 1.000 signatures. Elle a �t� r�activ�e il y a quelques semaines, aucune mesure n'ayant permis de conna�tre une am�lioration, m�me minimale. Alors, oui, il est temps que des actions suppl�mentaires soient sp�cifiquement envisag�es par la D.P.E., pour ce quartier et ce, dans un d�lai raisonnable, et durant le temps n�cessaire afin de permettre aux riverains de retrouver qui�tude et s�r�nit�. Il appara�t notamment incontournable aujourd'hui que des actions de verbalisations importantes puissent �tre entreprises. Car non, tout ne peut pas toujours �tre r�gl� par la pr�vention et il est des circonstances o� une campagne de r�pression est la seule solution pour que la situation revienne � la normale. Par ailleurs, les d�p�ts sauvages demeurant un fl�au majeur dans ce quartier, un enl�vement plus rapide doit �tre envisag� lorsque de tels d�p�ts sont constat�s. Je ne peux accepter aujourd'hui, Monsieur le Maire, que la saturation des habitants de ce quartier soit arriv�e � un tel point qu?ils envisagent de partir, exasp�r�s de devoir amener leurs enfants � l?�cole en zigzagant entre les d�p�ts d?ordure et les �panchements d'urine. Il est donc plus que temps d'agir en faveur de la propret� de ce quartier. Et c'est tout le sens et l'objet de ce v?u.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci. Pour vous r�pondre, la parole est � M. Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Oui, merci, Monsieur le Maire. Le quartier du Faubourg Saint-Denis/Ch�teau d'Eau a fait l'objet d'une attention particuli�re de la part de la mairie du 10e arrondissement ces derniers mois. Dans ce cadre, et dans le cadre de la mise � jour du plan de propret�, ce secteur a �t� identifi� comme prioritaire. J'ai d'ailleurs particip� moi-m�me aux r�unions de ce plan de propret� � la mairie du 10e arrondissement, � l?invitation de R�mi F�RAUD, je l?en remercie. Il b�n�ficie donc de prestations renforc�es et d'une vigilance appuy�e des inspecteurs verbalisateurs. A la demande du maire du 10e, une collecte suppl�mentaire des corbeilles de rue a �t� mise en place dans ce quartier d�s 2014. Toujours � sa demande, depuis le 2 novembre dernier, une tourn�e suppl�mentaire quotidienne et syst�matique de collecte des objets encombrants est r�alis�e en fin de journ�e, en compl�ment des tourn�es quotidiennes dites classiques. Enfin, afin de sensibiliser les habitants et les usagers au respect de la propret�, ce quartier a �t� sp�cifiquement choisi pour la premi�re �dition de l'op�ration parisienne "Paris fais-toi belle" le 23 mai dernier. En r�sum�, un plan d?action renforc� est d�j� mis en ?uvre sur ce quartier et tout ceci vous a d�j� �t� indiqu�, Madame PAWLIK, en conseil d'arrondissement. Je ne consid�re pas que le Conseil de Paris soit le lieu pour d�battre de la propret� de tel ou tel quartier, en revanche, je suis toujours tr�s ouvert � la propret� en g�n�ral � Paris et aux moyens aff�rents. En fonction de l'ensemble de ces �l�ments, j'�mets un avis d�favorable.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Madame PAWLIK, maintenez-vous votre v?u�?

M. Mao PENINOU, adjoint. - Je n?ai pas demand� le retrait, j?�mets un avis d�favorable.

Mme D�borah PAWLIK. - Non, Monsieur le Maire, je maintiens mon v?u. Je suis tout de m�me un peu surprise, puisque ce v?u avait �t� adopt� en Conseil d'arrondissement, donc je m'�tonne quand m�me de cette contradiction au sein m�me de la majorit� sur cette question d'importance.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u n��107 assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif. Qui est pour�? Qui s?abstient�? Qui est contre�? Le v?u est rejet�.

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