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2015 DICOM 11 - Convention de parrainage pour l’animation des Berges de Seine et de Paris Plages.


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DICOM 11 relatif � une convention de parrainage pour l'animation des berges de Seine et de Paris Plages. Je vais donner la parole successivement � MM. J�r�me GLEIZES, Sergio TINTI et Mme Danielle SIMONNET. La parole est donc � M. J�r�me GLEIZES.

M. J�r�me GLEIZES. - Merci, Monsieur le Maire.

C'est avec beaucoup de surprise que les �lus du groupe Ecologiste ont d�couvert ce projet de d�lib�ration dit DICOM 11, convention de parrainage pour l?animation des berges de Seine et de Paris Plages, qui est en fait un projet de partenariat entre la Ville de Paris et Coca-Cola.

Avec le versement � la Ville de Paris par Coca-Cola d'une somme de 170.000 euros sur 3 ans, Coca-Cola s'engage � soutenir, � parrainer deux grandes op�rations pilot�es par la Ville, l?animation des berges de Seine et Paris Plages. Pour les �lus du groupe Ecologiste, ce partenariat est inacceptable et incompr�hensible. Au lendemain de la COP 21, c?est du "greenwashing" � grande �chelle. D'une part, Coca-Cola, contraint en 2001 � payer 192,5 millions de dollars pour discrimination raciale envers les employ�s afro-am�ricains, une nouvelle fois condamn� en 2003 pour contamination de grandes superficies agricoles dans le sud-ouest de l?Inde avec des produits chimiques hautement canc�rig�nes est aussi poursuivi pour s�questrations, tortures, crimes par un syndicat colombien avec l'appui d'un syndicat am�ricain. Tout cela n'est r�solument pas compatible avec les valeurs que souhaite d�fendre Paris. D'autre part, comment ne pas voir une contradiction flagrante entre la lutte contre l'ob�sit�, qui aujourd'hui est un v�ritable enjeu de sant� publique, et l'opportunit� qui est ainsi offerte au premier producteur de boissons sucr�es gaz�ifi�es de promouvoir largement ses produits, alors que la consommation de ceux-ci est clairement identifi�e comme un facteur d�terminant d'ob�sit�? De l'avis de tous, l?augmentation dramatique en France de l?ob�sit�, en particulier infantile, est particuli�rement pr�occupante, augmentation qui va de pair avec l?augmentation de la consommation de boissons sucr�es. Pour rappel, la proportion d'enfants de 5 � 12 ans en surcharge pond�rale est pass�e en 20 ans de 5 � 15�%. Or, il est sp�cifi� que les animations Paris Plage sur le Bassin de la Villette sont destin�es au jeune public. Le groupe des Ecologistes votera contre ce projet de d�lib�ration. Par ailleurs, pour ceux qui auraient encore des doutes, je vais vous lire des extraits de cette convention qui est tout � fait inacceptable. Tout d'abord, le premier point, c'est que l'on ne comprend pas pourquoi on fait un partenariat. Peut-�tre que cela n'int�resse pas la pr�sidence�? On ne comprend pas pourquoi le partenariat est sign� avec une soci�t� sise en Belgique alors que je suppose que Coca-Cola a des filiales en France. Je pense que c?est encore d� � une optimisation fiscale qui fait qu'il vaut mieux signer avec une soci�t� en Belgique qu?avec une soci�t� en France. Mais le pire n'est pas l�. Le pire est sur le contrat d'exclusivit�, que je vais vous lire en d�tail. On entend par concurrent direct � Coca-Cola - la liste est tr�s longue - toute marque de boisson sans alcool dans le monde entier, qui comprend notamment les sodas, les boissons aux fruits, les limonades et limes, les toniques, les th�s glac�s, le lait - le lait est donc interdit de vente durant 3 ans -, les boissons rafra�chissantes � base de lait, les sirops, les poudres ou pr�parations pour boissons, y compris les eaux plates - les eaux plates sont donc interdites � la vente�-, les eaux p�tillantes aromatis�es ou non, les boissons �nergisantes, les jus de fruits, les boissons � base de jus de fruits, les nectars de boissons di�t�tiques, de l'effort, etc. Les seules choses qui sont autoris�es, c'est le caf� chaud et le th� chaud. Voil� le contrat d'exclusivit� que l'on va signer avec Coca-Cola, ce qui est tout � fait inacceptable. J?esp�re que nous allons voter contre ce projet de d�lib�ration et que nous allons revoir cette convention.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � M. Sergio TINTI.

M. Sergio TINTI. - Si l'arriv�e de Coca-Cola dans les bagages d�sormais justifiait que cette marque puisse �tre pr�sente dans notre communication sur les �v�nements li�s � la Lib�ration de notre capitale, le contexte dans lequel voit le jour cet accord-cadre de 3 ans, faisant de Coca-Cola un partenaire officiel de notre Ville, est bien diff�rent. Nous critiquons cette proposition sur trois points. Le premier est li� � notre politique municipale, en mati�re d'�ducation � la sant�. Nous savons tous que l'abus de boissons gazeuses sucr�es est nuisible � la sant� et que la France est touch�e par une augmentation de l'ob�sit� chez les plus jeunes d'entre nous. L'�cole a d'ailleurs renonc� presque partout aux distributeurs de sucreries et de boissons sucr�es. Sommes-nous en train de faire marche arri�re�? Nous aimerions que notre ami et coll�gue Bernard JOMIER nous fasse part de son point de vue sur cette initiative et ses cons�quences en mati�re sanitaire. Le deuxi�me point concerne l'impact que ce projet de d�lib�ration pourrait avoir sur l?acc�l�ration de la course � la privatisation de l'espace public parisien. Dans quelque temps, on ne pourra plus courir pour le seul plaisir de courir, on aura du mal � penser des initiatives ludiques qui n'auront pas besoin d'�tre marqu�es. Cette d�rive n'est pas nouvelle. En quelques ann�es, on est pass� de la publicit� dans les stades � la publicit� sur les athl�tes, y compris sur les pratiquants amateurs. Vous connaissez bien notre position sur le "naming". Nous craignons que ce marquage par les entreprises des espaces publics de plaisir et de jeu ne s'arr�te pas l�. C'est pourquoi nous devons non seulement �tre vigilants mais nous devons essayer de convaincre sur la nocivit� de ces pratiques. Enfin, nous aimerions pointer du doigt la somme ridicule que l'entreprise multimilliardaire consent pour ces op�rations�: 170.000 euros par an, plus 35.000 euros de boissons gazeuses offertes pour les r�ceptions municipales. Ce projet de d�lib�ration laisse penser que la Municipalit� souhaite c�der � une certaine facilit� dans la recherche de "sponsoring" au lieu de privil�gier des marques parisiennes ou fran�aises et des produits un peu plus recommandables pour la sant�. En votant contre ce projet de d�lib�ration, il ne s'agit pas d'attaquer un symbole de l?id�ologie am�ricaine, ce combat est peut-�tre perdu d'avance. Nous voulons en revanche prouver que dans le domaine du sport et du loisir, d?autres choix sont possibles et que la Ville de Paris peut continuer � d�velopper et � innover � travers la promotion de parrainages qui accompagnent les diff�rentes animations parisiennes en recourant � des partenaires qui v�hiculent des valeurs de bien-�tre et d'�thique. Merci, Monsieur le Maire.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme Danielle SIMONNET.

Mme Danielle SIMONNET. - Vous avez os�! Vous avez os�!

Vendre "Paris Plages", les berges de Seine � Coca-Cola. Alors franchement, pour Mme HIDALGO, c'est donc cela "un Paris qui ose".

Transformer la capitale des lumi�res en capitale des n�ons publicitaires, c'est donc cela une ville-monde coll�e � l?uniformisation mondiale consum�riste. Paris est donc devenue un espace sans limites de captation de temps de cerveaux disponibles.

Alors voil�! Vous �teignez votre poste de t�l�vision, vous d�cidez d'aller faire un petit "footing", d'aller faire un peu de sport sur les berges de Seine ou � Paris Plages, pas de souci, Coca-Cola vous suit et sera de nouveau l�.

Vous pouvez toujours nous refaire de beaux discours contre l'envahissement publicitaire. Apr�s l'empire JC Decaux auquel vous avez tant contribu�, le "naming" du P.O.P.B., les sponsors m�c�nes des mus�es de la Ville de Paris, vous poursuivez la recherche d�sesp�r�e de financements pour compenser les baisses de dotations de l'Etat et financer une partie des politiques sportives et culturelles par ce recours aux entreprises priv�es. Ce sera donc Coca-Cola qui financera en partie les animations populaires et gratuites � dimension culturelle, p�dagogique et distractive, � la fois sur les berges de Seine et � Paris Plages. Voici donc tout l'esprit olympique. Nous n?y sommes pas encore mais on nous l?impose d�j�. Le programme con�u avec le Conseil national olympique et sportif, "Le Sport, �a me dit", pourrait se renommer "que �a te dise ou non, de la "pub" tu seras la proie". Quelle belle aubaine que le sport pour la "pub"�! Et quelle belle aubaine l?aust�rit� pour les int�r�ts priv�s�! Avec ces baisses de dotations de l?Etat, les �lus n?opposent m�me plus aucune r�sistance, au contraire�! Quand les int�r�ts priv�s d�barquent, ils les accueillent � bras ouverts, en sauveurs, et tranquillement, l?espace public et les politiques publiques sont totalement privatis�s, sans m�me plus de stupeur que cela. Coca Cola met 170.000 euros sur la table par an. En plus, de vous � moi, ce n?est pas si �norme que cela. Mais combien de "pubs" vont nous envahir en �change�? Avez-vous une id�e des parts de march� qu?ils escomptent emporter�? Et quelle est la somme totale engag�e par la Ville pour financer ces animations et qui les r�alise�? Uniquement Coca Cola�? La Ville renonce � soutenir le mouvement associatif au profit d?animations r�alis�es par une bo�te comme Coca Cola. Est-ce que c?est cela la conception du sport pour toutes et tous, et notamment l?engagement que nous devons avoir dans la lutte contre l?ob�sit�, promouvoir ces boissons et sodas sucr�s�? Alors, mes chers coll�gues, vous aviez fini par reconna�tre, pour le dispositif "P?tit V�lib?", que ce n?�tait pas une bonne id�e que de le faire sponsoriser par une boisson sucr�e. Je m?en souviens tr�s bien. J?avais gagn� cette bataille. Et remarquez que je n?en gagne pas si souvent, donc, celle-ci, elle devrait aussi marquer vos m�moires�! Alors pourquoi avoir accept� de r�trop�daler sur les boissons et jus de fruits sucr�s concernant le "P?tit V�lib?" et l�, tout d?un coup, mettre Coca Cola partout sur les berges de Seine et sur Paris Plages�? Et comme le disaient mes coll�gues pr�c�demment, le pire est dans le d�tail de la convention. On d�couvre que la soci�t� Coca Cola n?est m�me pas fichue d?avoir une adresse en France. Ils nous en donnent une, optimisation fiscale oblige, en Belgique, magnifique�! Et on d�couvre que la Ville s?engage dans cette convention � l?exclusivit� totale avec Coca Cola�! Qu?est-ce que cela signifie�? Qu?il est interdit sur Paris Plages de permettre � une structure, par exemple, de l?�conomie sociale et solidaire, de vendre un peu de bissap, parce que ce serait contraire � la convention sign�e. Eh bien, moi, j?en connais beaucoup, des associations qui auraient des projets hyper-sympathiques, hyper-int�ressants, hyper-alternatifs, pour � la fois faire des pratiques sportives mais sans ces sodas et ces pubs. Voil� le "bouger malin", avec une bouteille de Coca � la main�: franchement, on fait mieux dans l?engagement anti ob�sit� d?�ducation populaire�! Alors, mes chers coll�gues, vous ne pouvez pas, et Madame la Maire? Dommage que Mme HIDALGO ne soit pas l�, parce que j?ai beaucoup appr�ci� lundi apr�s-midi l?article dans "Lib�ration" qui rapporte ses propos du d�jeuner. Lundi, elle fustige les dogmes lib�raux de Bercy dans "Lib�ration", et elle se dit m�me pr�te � assumer qu?on devrait envoyer bouler Bruxelles et sa r�gle des 3�%, bref, qu?il faudrait absolument un pacte social pour justement d�velopper les politiques publiques. Et puis, finalement, le mardi, tout revient dans l?ordre lib�ral. On oublie tout cela, aucune opposition et on laisse nos politiques publiques financ�es par Coca Cola. Alors, non, vraiment, non�! Je salue l?engagement du groupe Communiste - Front de Gauche et l?engagement du groupe Ecologiste � mener cette bataille. J?interpelle chaque �lu socialiste�: vous pouvez retirer ce projet de d�lib�ration ou bien, vous pouvez, le cas �ch�ant, voter contre, mais ne laissez pas cela passer. On en rigole, parce que c?est tellement �norme, mais c?est gravissime�! Vous commencez par l� et �a s?arr�tera o��? Jusqu?o� irez-vous dans cette logique�? Il faut s?opposer � ce projet de d�lib�ration.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. Ces gens qui n?aiment pas le Cuba Libre, moi, je ne comprends pas. La parole est � M. Bruno JULLIARD.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, et merci � l?ensemble des intervenants. Il m?appartient de rapporter ce projet de d�lib�ration 2015 DICOM 11, portant convention de parrainage pour l?animation des berges de Seine et de Paris Plages. Il s?agit en effet d?un partenariat avec Coca Cola. Coca Cola a d�j� �t� partenaire de plusieurs op�rations durant l?ann�e 2014, m�c�ne de l?exposition consacr�e � la Lib�ration de Paris, sponsor de la transmission des matchs de la Coupe du monde de football sur le parvis, sponsor des animations des berges de Seine sur le th�me "Le Sport �a me dit". Cette animation a rassembl� 11.000 personnes. En 2015, Coca Cola a souhait� amplifier son engagement aux c�t�s de la Ville avec une convention pluriannuelle et inscrire ce partenariat dans les temps forts de la Ville. Chers coll�gues, je ne crois pas que, quelle que soit l?entreprise avec laquelle nous passions un partenariat, par nature, il faille refuser ce partenariat parce qu?il s?agit d?une entreprise priv�e. Nous avons d?ores et d�j� eu, d?ailleurs, des d�bats de cette nature dans cette enceinte. Et je commencerai en disant que, lors d?un v?u, je crois, au dernier Conseil, ou peut-�tre le Conseil pr�c�dent, nous avons convenu que pour les partenariats priv�s? Je pense d?ailleurs qu?il faut dire plut�t les partenariats symboliques � forte visibilit�, ce qui ne sera pas le cas de ce partenariat. C?est la raison pour laquelle je rapporte d?ailleurs ce projet de d�lib�ration et j?appellerai � l?adopter. Nous avons convenu qu?il faudrait que nous mettions en place entre nous, j?entends l?ensemble des groupes du Conseil de Paris, un moyen de r�gulation pour savoir quelles entreprises nous acceptons ou pas, avec lesquelles nous souhaitons travailler et donc, passer un certain nombre de conventions. Je pense qu?il faut que nous mettions en place ce dispositif-l�, peut-�tre soit par une charte, soit, pourquoi pas, par un groupe de travail qui permettrait de d�finir ensemble ces crit�res. Je pense en revanche qu?en ce qui concerne ce partenariat-l�, au-del� de l?identit� de Coca Cola et d?�l�ments que vous avez rappel�s, et pour certains d?ailleurs, �l�ments que je partage, je pense que ce partenariat est acceptable pour plusieurs raisons. D?abord parce que, d?un commun accord, et d?abord � la demande de la Ville, ce partenariat avec Coca Cola se fera sans visibilit� de la marque sur l?espace public. C?est un �l�ment absolument essentiel dans ce partenariat, ce qui, si je peux me permettre, fait tomber l?essentiel des arguments que vous-m�me avez port�s dans l?ensemble de vos interventions. Ensuite, Coca Cola, et c?est tout de m�me respectable, a souhait� d�velopper des animations populaires et sportives sur les berges de Seine en renouvelant des op�rations con�ues avec le C.N.O.S.F. Enfin, pendant toute la dur�e de Paris Plages, il y aura l?organisation au bassin de la Villette d?activit�s sportives en direction des plus jeunes, le projet �tant de les initier � une grande vari�t� de disciplines sportives. Autre argument�: l?ensemble des activit�s propos�es seront bien entendu gratuites et visent � promouvoir la pratique sportive dans l?espace public, et c?est un souhait de la Municipalit�. Et il ne s?agit en aucun cas d?une op�ration de valorisation commerciale de la marque Coca Cola. J?ajoute que la convention de parrainage de trois ans entre la Ville de Paris et Coca apporte � la Ville d?abord un soutien en num�raire de 510.000 euros, et nous acceptons en effet, enfin, nous revendiquons que dans le contexte actuel, ce n?est tout de m�me pas mineur�; s?ajoutant � cela, un soutien en nature pendant la dur�e de la convention valoris� � 35.000 euros. Eh oui, dans le contexte actuel, il y a besoin d?un certain nombre de partenariats. Cela, nous l?assumons, mais j?admets, Madame SIMONNET, et je parle surtout au groupe Ecologiste et Front de Gauche - Communiste, j?admets qu?il faut que nous ayons en effet un cadre de r�gulation et des r�gles strictes nous permettant d?encadrer ce type de partenariat, notamment sur l?identit� des entreprises. Et je r�affirme qu?il faut que l?Ex�cutif se dote de cet outil. En attendant, je vous propose d?accepter et de voter cette convention de parrainage pour l?animation des berges de Seine et de "Paris Plages".

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme KOSCIUSKO-MORIZET, pour une explication de vote du groupe les R�publicains.

Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. - Oui, merci, Monsieur le Maire. Sur le fond de la convention, il n?y aurait pas forc�ment de probl�me, mais on a vu sortir, cette derni�re semaine, des �l�ments nouveaux et extr�mement troublants sur la gestion de Paris Plages. Vous me direz�: on en parle plus tard, oui, mais on en parle plus tard dans un point qui est sans vote. Et donc, afin de manifester notre demande ferme et exigeante de transparence, nous voterons contre ce projet de d�lib�ration, je crois avec le groupe centriste. Je vous remercie.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Monsieur AZI�RE, souhaitez-vous donner une explication de vote�? D?accord. C?est donc le groupe les R�publicains qui parle pour vous. Tr�s bien. C?est not�. Je vous la donne.

M. Eric AZI�RE. - Non, absolument pas. Cela nous aurait? Non, je trouvais � la fois expressif et pratique pour le temps consacr� � ces d�bats que Nathalie fasse l?explication de vote pour les deux groupes, mais puisque vous m?autorisez � la faire, je partage les m�mes interrogations, le souci de transparence sur la comptabilit� et la pr�sentation des comptes de "Paris Plages", et c?est l?occasion de rappeler que tout ne peut pas servir � masquer la r�alit�. Voil�.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je vais donc mettre la DICOM 11 aux voix? Monsieur BONNET-OULALDJ, je vous rappelle que votre groupe a d�j� parl� sur ce projet de d�lib�ration.

M. Nicolas BONNET-OULALDJ. - Monsieur le Maire, bonjour, d'abord. Je vous rappelle que l'on a le droit � un rappel au r�glement, en tant que pr�sident de groupe et je demande � ce que les voix soient compt�es.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Elles sont toujours compt�es, Monsieur BONNET-OULALDJ. C'est le principe du vote. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DICOM 11. Qui est pour�? 21 pour. Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est repouss�. Je crois qu'il n'y a pas besoin de compter, il est repouss�, c?est assez clair�!

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
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