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Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à la déconcentration des missions de propreté.


M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent le v?u n��109 relatif � la d�concentration des missions de propret�, et je vous redonne la parole, Madame KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. - Je me fais ici l'�cho des maires d'arrondissement du groupe les R�publicains sur un sujet qui est bien connu et que d'ailleurs nous avions port� dans le cadre de notre programme municipal avec Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET. Vous l'avez vu et nous le constatons tous, l'immense majorit� des Parisiens se plaignent, en tout cas c'est le cas dans nos arrondissements, de la salet� des rues. C'est pourquoi d'ailleurs le v?u pr�c�dent essayait d'y rem�dier, car l'incivisme fait que l'on jette un papier tout de suite dans le caniveau quand il est sur le pare-brise. L'image de Paris par ailleurs aupr�s des touristes souffre �galement de ce manque de volontarisme, comme en t�moigne son classement � la 31e place sur 40 des destinations mondiales en mati�re de propret�. La Maire de Paris d'ailleurs avait annonc� en avril 2014 la pr�sentation d'un plan d'action, qui n'a toujours pas �t� fait � ce jour. La Ville dispose par ailleurs de ressources suffisantes pour assurer un service de nettoiement des rues de qualit�, en pr�levant chaque ann�e une taxe de balayage qui a augment� de 600�% entre 2011 et 2012 pour certains m�nages parisiens. C'est juste inadmissible quand on voit le r�sultat. L'Ex�cutif municipal semble refuser toute responsabilit� en arguant que Paris n?est pas une ville sale, mais une ville salie. La r�cente gr�ve d'ailleurs au sein de la Direction de la Propret� et le taux d'absence compressible �lev�, 9,83�% en 2013, traduisent une organisation des services pour le moins d�faillante, d�motivante pour les agents, et inefficace sur le terrain. Les maires d'arrondissement sont pour nous les plus � m�me d'organiser finement le nettoiement des rues en fonction des manifestations locales - march�s, animations, etc. - et de la typologie des voies et des besoins de nos quartiers respectifs. Vous le savez, c'est aux mairies d'arrondissement que remontent toutes les plaintes et tous les probl�mes li�s � la propret�, et ils ne supportent plus qu'on leur explique que nos moyens sont plus que limit�s sur le sujet. La Maire de Paris souhaite donc revoir la r�partition des comp�tences � Paris, ce qui passe �videmment par un renforcement des pouvoirs des maires d'arrondissement, c'est l'objet de ce v?u, concernant la politique de propret�, en confiant aux maires d'arrondissement l'autorit� sur les moyens techniques et humains n�cessaires aux besoins de nettoiement. Je vous remercie.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Pour vous r�pondre, la parole est � M. Mao PENINOU.

M. Mao PENINOU, adjoint. - Madame KUSTER, un certain nombre de choses que vous avez dites et avec lesquelles je suis �videmment en d�saccord, mais on ne va pas faire en deux minutes l'ensemble du d�bat sur la propret�. Simplement, vous avez d� remarquer dans le budget que nous avons adopt� hier soir, que pr�s de 80 postes sont cr��s sur la question de la propret�, sp�cifiquement sur les �boueurs, sans parler des autres postes. Ce sont donc les premi�res vagues du Plan pluriannuel de renforcement de la propret�, qui vous sera pr�sent� en d�tail �videmment l'ann�e prochaine. Vous dire aussi, et je vous y renvoie, qu'avec mes coll�gues, celui qui pr�side notre Assembl�e actuellement, comme le premier adjoint, Bruno JULLIARD, nous animons depuis plusieurs mois des groupes de travail sur la r�partition des comp�tences entre la Ville et les arrondissements, et que nous souhaitons, et la Maire de Paris l?a elle-m�me dit, qu?un certain nombre de choses soient faites en mati�re de propret�, de d�concentration de la propret�, y compris de travailler sur la question de la d�concentration sur les cr�dits d'investissement. Je crois que la responsabilit� des arrondissements doit �tre forte comme celle de l'H�tel de Ville l'est dans un v�ritable copilotage, un renforcement m�me de ce copilotage de la propret�. Cependant, je vais donner un avis d�favorable � votre v?u, d'abord � cause de ses consid�rants, mais surtout parce que vous demandez un copilotage au niveau des agents, ce qui serait une remise en cause de leur statut d'agents parisiens que je ne souhaite pas remettre en cause, qu'ils ne souhaitent pas non plus eux-m�mes voir remettre en cause. Mais encore une fois, mes coll�gues et moi sommes tout � fait ouverts, voire tr�s demandeurs de discussions avec les maires d?arrondissement de l?opposition dans le cadre du statut de Paris.

M. Emmanuel GR�GOIRE, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup. C'est donc un avis d�favorable sur ce v?u. Je mets aux voix, � main lev�e, ce v?u n��109. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est rejet�.

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
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