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2015 DAC 664 - Convention d’occupation du domaine public avec l’association Le Théâtre Paris-Villette pour le Grand Parquet (18e).


M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DAC 664 relatif � une convention d'occupation du domaine public, avec l?association "Le Th��tre Paris-Villette" pour le Grand Parquet, dans le 18e arrondissement. Je vais donner la parole successivement � Fatoumata KON�, Pascal JULIEN, Dani�le PREMEL, Danielle SIMONNET et Fran�ois-David CRAVENNE. Madame Fatoumata KONɠ?

Mme Fatoumata KON�. - Non.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Non, d?accord. La parole est donc � M. Pascal JULIEN.

M. Pascal JULIEN. - Avec ce projet de d�lib�ration, il s'agit d'�tablir une convention par laquelle la Ville, d�s le 1er janvier prochain, mettra le th��tre du Grand Parquet � la disposition de l'association "Th��tre Paris-Villette", cela pour deux ans et gratuitement. Cette aide en nature �quivaut � la valeur locative, soit 101.500 euros par an. Le Grand Parquet est un �quipement de la Ville, imagin� d'ailleurs par l'�cologiste Danielle FOURNIER quand elle �tait adjointe au Maire du 18e arrondissement en charge de la culture et qui, sous la direction de Fran�ois GROSJEAN, a connu un immense succ�s populaire en assurant une programmation de spectacles et de cr�ations de tr�s haute qualit�. Il en est r�sult� une relation affective forte entre l'�quipe d'animation du Grand Parquet et son public. L'�quipe, les artistes, les riverains, les associations locales, les �tablissements scolaires, le public du Nord-Est parisien ou plus lointain, tous s'enrichirent par un dialogue permanent qui contribua � orienter la programmation. Dans ce contexte, le d�part il y a quelques mois de Fran�ois GROSJEAN et la cessation d?activit� de l'association gestionnaire "M�tamorphoses Singuli�res" laiss�rent un vide. Pour le combler, la DAC a propos� au Th��tre Paris-Villette de reprendre le flambeau, pensant judicieux de r�unir deux �quipements relativement voisins, d'o� une premi�re question�: pourquoi la Ville n'a-t-elle pas d�pos� un appel � projets, m�thode meilleure en termes de transparence et de crit�res, que celle du gr� � gr�, et finalement m�thode plus pertinente�? Quelle sera l?activit� de Th��tre Paris-Villette au Grand Parquet en 2016�? Avec quelles subventions�? A 15 jours de la reprise, je veux avoir une pens�e pour les trois salari�s de "M�tamorphoses Singuli�res" que le Th��tre Paris-Villette a l'obligation de reprendre, mais qui s'inqui�tent de leur avenir � moyen terme. En effet, il ne s'agit pas simplement de p�renniser les emplois, mais �galement des qualifications, de telle sorte que, par exemple, une personne ayant comp�tence pour faire la programmation ne se retrouve pas � g�rer un planning de salles. L'association repreneuse aurait ainsi m�rit� de b�n�ficier d'un accompagnement pr�alable � sa reprise du Grand Parquet. Nous serons particuli�rement vigilants au respect de l'emploi. Cette arriv�e mal pr�par�e par la Ville soul�ve, en effet, un grand nombre de crispations, un sympt�me de l'inqui�tude suscit�e par l'arriv�e d'une nouvelle �quipe et la constitution r�cente d'une association "Les Amis du Grand Parquet" dont le but est � la fois de d�fendre le principe d'une programmation ambitieuse, comme l'�tait celle des ann�es pass�es, et de maintenir le dialogue entre l'�quipement, ses voisins, son public. De nombreuses questions se posent sur le projet du Th��tre Paris-Villette malgr� les d�marches en cours des deux co-directeurs du Th��tre Paris-Villette. Qu'en sait-on au juste, mis � part ce qu'en dit le projet de d�lib�ration et un texte d'une page �crit avant l'�t�? Pas assez s�rement pour rassurer les habitants inquiets du devenir de cet �tablissement culturel. Maison d'artistes en r�sidence, lieu de vie, tout cela est flou aux yeux du public dont nous sommes et qui, r�p�tons-le, ne rejette ni Th��tre Paris-Villette ni toute �volution, mais souhaite que son attente soit prise en compte. A toutes ces questions, s?en greffe une autre de nature diff�rente mais connexe et qui vient brouiller les cartes�: l'am�nagement de l'esplanade du Maroc pour am�liorer la s�curit� du Grand Parquet, le "barri�rage" � la va-vite de l'ensemble de l'esplanade, ce que ne n�cessitait nullement la protection du Grand Parquet. Ce "barri�rage" est une offense au projet des Jardins d?Eole, une fronti�re d�testable pour les habitants. C'est peut-�tre ici que la Ville a exasp�r� les habitants des 18e et 19e arrondissements et provoqu� beaucoup d'interrogations, voire d'hostilit�s envers le Grand Parquet dans sa nouvelle version. Nous ne voulons rien l�cher de ces deux imp�ratifs�: un acc�s plein et entier � l'un des plus beaux jardins de Paris et la pr�sence d'un �quipement culturel de haute qualit�, dans une ZSP. Il est temps de ne plus opposer ces deux objectifs et de r�unir les habitants plut�t que de les diviser. Trouvez-vous normal que Th��tre Paris-Villette ait �t� absent lors de la r�union publique qui s'est tenue jeudi dernier, pr�sid�e par la premi�re adjointe au maire du 18e arrondissement�? Preuve que notre intervention n'est pas hostile en soi au principe d'un nouveau projet, nous ne voterons pas contre le projet de d�lib�ration. Nous allons nous abstenir, avec l'espoir d'�tre entendus, que le Th��tre Paris-Villette soit mieux accompagn� qu'il ne l'est aujourd'hui par les services de la Ville et que l'histoire du Grand Parquet, profond�ment ancr�e dans cette partie de territoire des 18e et 19e arrondissements, ne soit ignor�e ni par le repreneur ni par la Ville.

M. Mao PENINOU, adjoint, pr�sident. - Merci. La parole est � Mme Dani�le PREMEL.

Mme Dani�le PREMEL. - Merci, Monsieur le Maire. Chers coll�gues. La question du Grand Parquet et du Th��tre de Paris-Villette revient devant notre Conseil. En juin 2015, nous avions approuv� un projet de d�lib�ration qui confiait d�s le 1er janvier 2016 la gestion du Grand Parquet � l'association du Th��tre Paris-Villette. Je tiens � rappeler aujourd'hui le travail remarquable du Grand Parquet lors des trois premi�res saisons rue d'Aubervilliers, 2012-2015. Le Grand Parquet a propos� une offre artistique exigeante et diversifi�e, tout en impulsant des actions participant � la vie de ce quartier dont il a assum� sa part de la requalification. La fr�quentation de la saison en cours a augment� de pr�s de 30�%, notamment gr�ce au dynamisme de l'action culturelle entreprise. Ces relations avec les �tablissements scolaires, de la maternelle au lyc�e, ces interventions dans le cadre de l'ARE, sa collaboration avec l'OCCE, les associations de locataires, les conseils de quartiers, les commer�ants, les riverains, ont �t� exemplaires et cela, avec une �quipe tr�s r�duite. Aujourd'hui, compte tenu de notre vote de juin, d�s le premier semestre 2016, une convention pluriannuelle d'objectifs bilat�rale entre l'association "Th��tre Paris-Villette" et la Ville sera d�finie pour la p�riode 2016-2018 - je vous prie de m'excuser, mais il y a tellement de bruits que je ne m'entends m�me pas - autour d'un projet de territoire global, en lien avec les associations et les acteurs locaux. Par ailleurs, il est � souligner que d�j�, la R�gion Ile-de-France soutient l'association "Th��tre Paris-Villette" pour la mise en ?uvre de son projet du Grand Parquet et - j?esp�re - le poursuivra. Mais pour permettre la mise en ?uvre de ce projet, il appara�t n�cessaire d?�tablir une convention d?occupation du domaine public avec l?association "Th��tre Paris-Villette", prenant effet le 1er janvier 2016. Cette mise � disposition se fera � titre gratuit, ce qu?a d�j� dit M. Pascal JULIEN, pour la dur�e de deux ans. Toutefois, ce projet de d�lib�ration ne peut faire oublier ou occulter que les engagements de la reprise de tous les salari�s de "M�tamorphoses Singuli�res" doivent se r�aliser�; que le projet d?ouverture sur le quartier et les populations environnantes n?a pas encore pu prendre forme et rassurer ainsi les acteurs et partenaires de proximit�; que suite aux multiples incidents et graves agressions dont ont fait l?objet les salari�s du Grand Parquet, il a �t� pr�vu un p�rim�trage de protection de l?espace conc�d� au Grand Parquet constitu�, seule solution trouv�e, d?un grillage de 3 m�tres de hauteur. Cette occupation de l?espace public ferm� repr�sente les deux tiers de l?esplanade et pose un probl�me de partage d?usage entre le Grand Parquet, les associations qui utilisaient une partie de l?espace pour des activit�s ouvertes, les populations qui jouissaient de cet espace. Ce qui est ressenti par certains comme une confiscation est tr�s mal v�cu par une partie des habitants. Pour que la greffe prenne entre le T.P.V. et les populations, il est n�cessaire de soulever les craintes exprim�es et qu?elles soient d�pass�es. Il semble n�cessaire que soit constitu� un comit� de suivi, que j?avais d�j� souhait� en juillet, compos� de repr�sentants du Th��tre Paris-Villette, d?associations locales du 18e et du 19e, de la nouvelle association "Les amis du Grand Parquet" et d?�lus des deux arrondissements. Ce comit� de suivi interviendra sur l?�volution du projet culturel envers le quartier, les relations partenariales � construire et les populations, ainsi que la question des usages respectifs de l?espace. Je souhaite que cette proposition soit prise en compte pour que r�ussisse ce projet auquel nous tenons. Aussi, devant les probl�mes non encore r�solus, le manque de concertation et certaines solutions mal engag�es, le groupe Communiste - Front de Gauche s?abstiendra tout en restant attentif au suivi et � l?�volution du projet territorial de cet �quipement culturel, en esp�rant que les engagements pris seront tenus et que vous nous donnerez les moyens de suivre et d?accompagner la mutation engag�e. Merci.

(Mme la Maire de Paris reprend place au fauteuil de la pr�sidence).

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci, Madame PREMEL. Madame SIMONNET, vous avez la parole.

Mme Danielle SIMONNET. - Mes chers coll�gues, cela va mal pour la culture � Paris, plut�t mal, surtout pour les lieux de culture libre, de cr�ation et de diffusion. Dans le 18e, on a h�las connu la fin du Lavoir Moderne, les difficult�s des Jardins d?Alice, du Th��tre de Verre. Aujourd?hui, c?est au tour du Grand Parquet, dans son histoire, jusqu?� cet �t�, de dispara�tre sous cette forme-l�, et nous le regrettons. Comme ces trois derniers lieux de culture cit�s, le Grand Parquet �tait plus qu?un lieu de diffusion, c?�tait un lieu de cr�ation, d?�ducation artistique et culturelle, un lieu o� l?on savait ce que l?�ducation populaire veut dire et o� on la pratiquait. L?�quipe du Grand Parquet d�veloppait une programmation des plus originales, tant en direction du jeune public, notamment du public scolaire, qu?en direction d?un public adulte. Les liens et partenariats �taient riches avec les associations et acteurs du quartier. La direction du Grand Parquet, Karinne SAMKA et Fran�ois GROSJEAN, qui g�raient cet �quipement culturel, de l?avis de toutes et tous - et mes coll�gues du 18e, d?ailleurs, viennent de le confirmer dans leurs interventions -, faisaient un excellent travail et �taient porteurs de projets innovants, que vous n?avez h�las pas voulu consid�rer. La structure associative a d�cid� d?arr�ter l?aventure, et c?est le Th��tre Paris-Villette qui va reprendre avec le projet de l?association "Les M�tamorphoses". Trois sujets se posent�: d?abord, au niveau du devenir du personnel, la loi oblige la reprise de toutes et tous, mais des inqui�tudes vives subsistent. Qu?en sera-t-il dans six mois�? L?Ex�cutif peut-il nous en dire plus�? M�me si ce n?est pas directement l?objet du projet de d�lib�ration, je souhaiterais revenir sur la question de la s�curisation du lieu. Il ne s?agit pas de nier, bien �videmment, les difficult�s en termes de s�curit�, ni au contraire la gravit� des �v�nements, qu?une des salari�es, en premier chef, d?ailleurs, a d� subir. Tout le monde a en m�moire cette terrible agression d?une salari�e par un toxicomane. Mais franchement, cette installation de grilles qui bloquent l?acc�s des espaces publics avant le Grand Parquet, quel �chec�! Des grilles avant l?acc�s � un �tablissement culturel�: tout un symbole�! Que la col�re des associations est compr�hensible�! Cela revient � privatiser un espace public, � enfermer un �lot culturel. Quel non-sens�! Dernier sujet, n�anmoins central�: la Ville, sans m�me proc�der � un appel � projets, sous pr�texte de regroupement, a d�cr�t� que Paris-Villette allait reprendre la suite du Grand Parquet. Dont acte. Le minimum eut �t� de pr�venir les �lus et les associations. Vous aviez sans doute de bonnes raisons, mais alors l�, il faut qu?elles soient transparentes, publiques et quasi-instantan�es. Mais surtout, vous qui savez que la richesse de ce lieu fut les partenariats et l?ouverture avec l?ensemble des acteurs du quartier, comment se fait-il que vous n?ayez pas organis� de vrais cadres collectifs d?�change avec les habitants et les associations du quartier�? Le lieu est cens� re-fonctionner d�s janvier et on ne conna�t m�me pas sa programmation. A part un club de pr�vention, aucune autre association n?a �t� contact�e par Paris-Villette. Et cela, mes chers coll�gues, oui, c?est le bilan d�sastreux, de vous, cher coll�gue, Monsieur Bruno JULLIARD, car c?est la Ville qui, en derni�re instance, est responsable si Paris-Villette peut se permettre de reprendre le Grand Parquet sans se sentir oblig� d?organiser cette dynamique de co-�laboration. Vous vous �tes engag� en faveur d?un comit� de suivi. Il devient plus qu?urgent enfin de le constituer et de le convoquer. Mes chers coll�gues, les grilles sont d?abord dans nos t�tes, celles qui cloisonnent entre les acteurs, entre les domaines, entre les publics, mais quand elles se mat�rialisent en grilles en dur, en grilles de m�tal ou de fer d�limitant l?espace public, c?est bien plus qu?un �chec � l?encontre de l?acc�s � la culture. C?est en soi un terrible �chec culturel�! Pour pouvoir, je l?esp�re, au plus t�t abattre ces grilles honteuses, brisons les grilles dans les t�tes, permettons � toutes les associations de pouvoir �tre associ�es sur le nouveau projet de ce lieu. Et quand nous aurons r�ussi � construire une d�marche d?appropriation sociale de la culture incluant tous les acteurs, je ne doute pas qu?on trouvera alors les solutions permettant d?abattre ces grilles physiques honteuses. En attendant, je m?abstiendrai aussi sur ce projet de d�lib�ration, comme mes coll�gues du groupe Ecologiste et du groupe Communiste. Je vous remercie.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci. Monsieur CRAVENNE, vous avez la parole.

M. Fran�ois-David CRAVENNE. - Merci, Madame. Je profite de ce projet de d�lib�ration pour vous demander, Monsieur JULLIARD, un bilan de la nouvelle direction du th��tre. En effet, cela fait deux ans que la nouvelle �quipe est en place et nous ne savons rien des r�sultats de son action. Quelle est la fr�quentation�? Quel est le nombre de repr�sentations propos�es�? Combien de compagnies occupent-elles les planches�? Quelle ampleur des spectacles�? Quels co�ts des repr�sentations�? Quelles strat�gies en mati�re de s�curit�? Bref, vous l?aurez compris, �clairez-nous enfin sur les activit�s de ce th��tre important de notre ville. Merci.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Bien. La parole est � M. Bruno JULLIARD pour vous r�pondre.

M. Bruno JULLIARD, premier adjoint. - Merci beaucoup, Madame la Maire. Alors, d?abord pour r�pondre � la toute derni�re intervention de M. CRAVENNE, comme je l?ai dit en 2e Commission, c?est avec un tr�s, tr�s grand plaisir que je vous fournirai le bilan de l?activit� de la nouvelle direction du Th��tre Paris-Villette, tout simplement parce que ce bilan est tout � fait exceptionnel, et je p�se mes mots. J?ai re�u cette nouvelle direction il y a quelques jours, qui m?a pr�sent� ce bilan, et j?ai propos� que lors de la prochaine 2e Commission, il puisse vous �tre pr�sent� par un document tout � fait d�taill�. Je me permets tout de m�me de rappeler que - et d?ailleurs, je voulais commencer mon intervention aussi en parlant de l?ancien Paris-Villette -, lorsque nous avions eu un d�bat dans cette m�me enceinte, avant les derni�res �lections, il y avait eu beaucoup, beaucoup de craintes sur l?attitude de la Ville quant � la n�cessit� d?apporter un projet nouveau pour le Th��tre Paris-Villette. Je me souviens d?ailleurs que, y compris dans cette majorit�, il y avait eu des abstentions, de mani�re � peu pr�s identique, pour souvent des raisons assez analogues. Je crois savoir qu?aujourd?hui, en tout cas, pour ceux qui y vont, nous serions tr�s nombreux � d�fendre avec beaucoup de conviction le travail r�alis� par l?excellente �quipe de direction du Th��tre Paris-Villette, et je n?ai pas l?ombre d?un doute, mais vraiment pas l?ombre d?un doute sur le fait que dans quelques mois, nous tirerons le m�me bilan pour la gestion du Grand Parquet par l?�quipe du Paris-Villette. Je souhaite aussi souligner l?excellent travail de Fran�ois GROSJEAN et ses �quipes, tant dans l?accompagnement des compagnies artistiques que dans les relations avec les publics, ou encore l?�laboration d?un mod�le �conomique tout � fait vertueux pour un lieu tr�s difficile � exploiter, et cela a �t� remarquablement bien fait. Mais je pr�cise tout de suite que si cela n?avait d�pendu que de la Ville, bien �videmment, Fran�ois GROSJEAN serait encore � la direction et � la responsabilit� du Grand Parquet. Ce n?est pas du tout la Ville, bien au contraire. J?ai m�me eu l?occasion de tenter de le convaincre de rester � la direction de cet �tablissement culturel. En revanche, en effet, pour la suite, apr�s r�flexion? Et d?ailleurs, vous dites la DAC, non�: j?assume la totale responsabilit� de ce choix, parce que je suis absolument convaincu que la proximit� � la fois g�ographique des deux �tablissements culturels, mais �galement et surtout le contenu m�me et les attentes des habitants alentours du Th��tre Paris-Villette, ainsi que des habitants alentours du Grand Parquet sont tr�s proches. J?ai la totale conviction que les comp�tences des �quipes du th��tre Paris Villette seront tout � fait � la hauteur pour r�pondre � l?ensemble des enjeux. Quand vous dites qu?il faut un lieu de diffusion, je suis d?accord, un lieu de cr�ation, Madame SIMONNET, mais nous allons amplifier cette capacit� de cr�ation par les moyens conjugu�s du th��tre Paris Villette et du Grand Parquet�- je vais revenir sur la subvention dans un instant -, nous avons l?ambition d?amplifier encore cette capacit� de cr�ation. De la m�me mani�re, en faire un lieu d?�ducation populaire, comme c?�tait le cas auparavant, �videmment et c?est m�me dans l?ADN de ce que nous demandons � l?�quipe du th��tre Paris Villette. Il ne s?agit pas d?une extension du th��tre Paris Villette, mais si vous avez bien lu le projet de la direction du th��tre Paris Villette pour le Grand Parquet, vous verrez qu?il s?agit d?un projet culturel �ducatif en propre pour le th��tre Paris Villette. Concernant la reprise des salari�s, il y a d?abord une obligation l�gale, et c?est heureux, de reprise de l?ensemble des personnels. Mais je rappelle �galement l?engagement de l?�quipe du th��tre Paris Villette de maintenir le volume total d?emplois aujourd?hui pr�sents au Grand Parquet. Vous avez raison, Pascal JULIEN, de souligner que tant qu?� faire, lorsque des personnels professionnels sont pr�sents pour certaines comp�tences, ce sont �videmment ces comp�tences qu?il faut mettre en avant. Je transmettrai, le cas �ch�ant, � la direction du th��tre Paris Villette, mais je crois savoir qu?ils sont suffisamment �clair�s pour y avoir pens� d?eux-m�mes. Concernant la subvention, et c?est ma conclusion, � aucun moment, il ne s?est agi pour nous d?engager une mutualisation dans une ambition d?abord �conomique. Je peux m�me d?ores et d�j� vous dire que la subvention au th��tre Paris Villette, qui g�rera dor�navant les deux lieux � partir du 1er janvier 2016, sera au moins �gale � l?addition des deux subventions du Grand Parquet et du th��tre Paris Villette. Il n?y aura donc pas d?�conomies. Et m�me, en 2016, il faudra quelques moyens suppl�mentaires pour des travaux d?am�nagement int�rieur au Grand Parquet qui nous am�neront � vous proposer une subvention plus importante en 2016 qu?en 2015, pour l?addition des deux subventions au th��tre Paris Villette et au Grand Parquet. C?est avec grande confiance que je vous demande d?adopter cette convention d?occupation avec le th��tre Paris-Villette.

Mme LA MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Bruno JULLIARD. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 664. Qui est pour�? Contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2015, DAC 664).

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
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