M. LE PR�SIDENT. - Nous passons maintenant � la proposition de voeu n� 4 de Mme Martine DURLACH et des membres du groupe communiste concernant l'attribution d'une allocation municipale de fin d'ann�e pour les Parisiens demandeurs d'emploi.
M. LEGARET a la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, au nom de la 1�re Commission. - La proposition de voeu n� 4 de Mme Martine DURLACH et des membres du groupe communiste propose de verser une allocation de fin d'ann�e pour les Parisiens, demandeurs d'emploi : 2.000 F aux Parisiens demandeurs d'emplois, ce serait assez sympathique.
Je veux rappeler que l'aide aux b�n�ficiaires de certains minimas sociaux, telle que le R.M.I., rel�ve de la comp�tence de l'Etat, que la Ville de Paris a mis en place depuis de nombreuses ann�es des dispositifs d'aide sociale facultatifs d�di�s � certaines cat�gories de Parisiens en situation pr�caire : allocation logement compl�mentaire, R.M.I., l'aide aux transports pour les ch�meurs et les "Rmistes", le repas � 1 F dans les restaurants du C.C.A.S., les aides en esp�ces, les titres de service au titre de l'allocation exceptionnelle, les avantages tarifaires, etc. J'interromps l� mon �num�ration, sinon elle serait trop longue.
Si la Ville de Paris prenait la d�cision d'accorder une aide de 2.000 F aux 60.000 b�n�ficiaires du R.M.I., aux 22.000 titulaires de l'allocation sp�cifique de solidarit� et aux 3.700 b�n�ficiaires, la d�pense globale serait de 171,4 millions soit 25 % du budget des aides facultatives municipales.
Il me para�t difficile d'absorber du simple fait de ce voeu une telle augmentation et je propose de ne pas l'adopter.
M. LE PR�SIDENT. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est rejet�e.