retour Retour

2015 DVD 224 - Signature d’une convention de financement des études et travaux pour la création d’abris vélos sécurisés Véligo dans les Gares de Paris Montparnasse et Paris Saint Lazare. Vœu déposé par le groupe Radical de Gauche, Centre et Indépendants relatif à la mise en place d'ateliers de réparation de vélos. Vœu déposé par le groupe les Républicains relatif à l'ouverture d'une station Véligo. Vœu déposé par l'Exécutif.


M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 224 et les v?ux r�f�renc�s nos 89, 90 et 90 bis qui y sont rattach�s, relatif � une convention de financement des �tudes et travaux pour la cr�ation d'abris v�los s�curis�s V�ligo dans les gares de Paris Montparnasse et Paris Saint-Lazare. Madame B�RKLI, vous avez la parole.

Mme Delphine B�RKLI, maire du 9e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire. Je crois que nous partageons tous ici la volont� d'encourager les modes de transport non polluants et en particulier la pratique du v�lo. Pour l'encourager, il faut travailler sur les trajets � travers des am�nagements cyclables, mais aussi d�velopper l'offre de stationnement. Dans les immeubles parisiens, l'espace est tr�s contraint, la pratique du v�lo se heurte � la difficult� de stationner son v�lo en toute s�curit�. Sur l'espace public, il y a malheureusement toujours la crainte des incivilit�s et d�gradations, d'o� la demande de beaucoup de Parisiens de disposer de stationnement s�curis�, c'est un objectif que nous partageons dans le programme v�lo 2015-2020, notamment dans le plan d?am�lioration de la partie cyclable dans le 9e arrondissement de Paris. Dans ce cadre, les abris v�los V�ligo permettent de d�velopper une offre de stationnement s�curis�, mais aussi de favoriser l'intermodalit�, c'est-�-dire les d�placements � v�lo pour ceux qui viennent travailler � Paris. Je me r�jouis de la signature de cette convention de financement pour la cr�ation de V�ligo � proximit� de la gare Saint-Lazare. Je souhaiterais qu'une �tude soit r�alis�e identique pour une implantation aux abords de la station Auber. Elle me semble plus que justifi�e avec 6,3 millions de voyageurs par an par le RER A, dans un quartier aussi de bureaux, m�me s?il y a quelques riverains. Au c?ur du premier p�le commercial europ�en, favoriser l'intermodalit� � partir de la station Auber me para�t particuli�rement pertinent, donc je propose de donner un avis favorable � l'�tude de cette cr�ation, qui pourrait �tre financ�e le cas �ch�ant en association avec la nouvelle pr�sidence de r�gion � travers le STIF, la SNCF et la RATP. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame B�RKLI. La parole est � M. GOUJON.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Merci Monsieur le Maire.

La proposition que j'avais faite ici m�me l'an dernier d'�quiper la gare Montparnasse d'une consigne � v�los s�curis�e a �t� retenue par la S.N.C.F. Le stationnement s�curis� des v�los est indispensable pour favoriser l'intermodalit�. Cependant, la consigne V�ligo de la gare Montparnasse, destin�e aux personnes qui ont un v�lo, avec ses seulement 60 places, est manifestement sous-dimensionn�e pour un p�le aussi strat�gique accueillant plus de 100.000 voyageurs par jour, connect� aux m�tros, trains grandes lignes et r�gionaux qui ne disposent d?ailleurs que de 150 arceaux alentour d�j� bien s�r satur�s. A titre de comparaison, les gares de Lille Flandres et Toulouse Matabiau, beaucoup moins fr�quent�es, comptent respectivement 600 et 678 places de stationnement v�lo. On nous a indiqu� qu?un garage de 2.800 places devrait �tre am�nag� dans le passage souterrain de l?avenue du Maine, cela signifie-t-il que vous fermerez compl�tement le souterrain�? Premi�re question. Par ailleurs nous regrettons, qu'il s'agisse de la consigne V�ligo ou de votre projet de parking en souterrain du Maine, que ces infrastructures de stationnement de v�los soient tr�s �loign�es des voies. Si je me r�f�re au rapport de Fabienne KELLER sur la nouvelle gare, il pr�conise des abords imm�diats des voies, moins de 70 m�tres pr�cise-t-on, comme cela existe d?ailleurs en Angleterre o� les stationnements v�los s�curis�s sont situ�s dans le hall de la gare face aux guichets, permettant de renforcer leur s�curisation par une pr�sence humaine � proximit� de surcro�t. Il serait opportun que la Mairie �tudie la faisabilit� d'une implantation dans l'enceinte m�me de la gare et non aux seuls abords, et se h�te de les r�aliser, car on voit mal comment, alors que 11 mois d'�tudes sont pr�vus par la pr�sente convention, ce qui nous m�ne � fin 2016 avant les travaux, on r�alisera alors les 20.000 places de stationnement s�curis�es d'ici 2020, vot�es dans le plan v�lo. Vous avez par ailleurs demand� d?implanter des stationnements v�los s�curis�s aux abords des stations du RER C, les r�aliserez-vous, et dans quel d�lai�? Je profite que l'on �voque le 15e avec la gare Montparnasse pour demander, Monsieur NAJDOVSKI, o� en est le Plan v�lo dans le 15e puisque nous avions propos� un r�seau cyclable structurant le long de la Seine, de Bir Hakeim � Issy-les-Moulineaux, ainsi que rue Lecourbe, rue de S�vres et rue Balard, l?am�nagement cyclable de rues secondaires, de la rue Cauchy � la rue Castagnary, et du boulevard Lef�bvre au boulevard Montparnasse�; la s�curisation de certaines places comme la place Cambronne, ou de carrefours comme la travers�e de la rue de la Croix-Nivert en direction de la place Henri Queuille. Certaines de ces demandes rejoignent d?ailleurs celles des Parisiens exprim�es dans le cadre du budget participatif, notamment la n�cessit� de colorer des bandes cyclables sur le trottoir, de cr�er une trame verte et d?am�nager la place Cambronne et ses abords. Pouvez-vous nous indiquer si ces travaux d�buteront et quand dans le 15e�? Si les infrastructures sont importantes, le cadre l�gislatif, mes chers coll�gues, l?est tout autant. J?en profite pour d�noncer ce que je ne peux pas qualifier autrement qu'un double langage du Gouvernement, qui se vante, � la tribune de la COP�21, de proposer une indemnit� kilom�trique � 25 centimes permettant une incitation bienvenue � l?usage du v�lo de 385 euros par an, et qui exactement dans le m�me temps, fait adopter en catimini dans le cadre du projet de loi de finances rectificative � l'Assembl�e nationale, un amendement que je qualifierais de "sc�l�rat", qui rabote compl�tement les effets de cette indemnit� kilom�trique v�lo, en la plafonnant au m�me niveau, exactement au m�me niveau, mes chers coll�gues, que les frais de carburant et en la rendant facultative de surcro�t. Et ce, tout en tentant, pour faire bonne mesure, de supprimer l?incitation aux flottes v�los d?entreprises. Voil� ce qu?il s'est pass�, mes chers coll�gues, � l'Assembl�e nationale la semaine derni�re. C'est la raison pour laquelle le v?u des "Verts" qui demandaient d'instituer de fa�on d�plafonn�e cette indemnit� kilom�trique v�lo doit absolument �tre adopt� avant le vote du projet de loi de finances rectificative, et j?en fais la proposition, si vous avez une influence, les uns et les autres sur le groupe socialiste de l?Assembl�e nationale et sur le Gouvernement, tant que l'indemnit� kilom�trique v�lo incitative, que j'avais d'ailleurs introduite dans la loi, avec notre coll�gue Denis BAUPIN et �galement le d�put� Alexis BACHELAY, produit encore ses effets, car ensuite la r�troactivit� de la mesure gouvernementale la privera de son caract�re incitatif, produisant le contentieux juridique qui avait �t� d�nonc� en s�ance. C'est vraiment le moyen le plus efficace d'atteindre les 15�% de part modale du v�lo, soit son triplement � l'horizon 2020, comme vous en fixez vous-m�me l?objectif dans votre Plan v�lo.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON. La parole est � M. Buon Huong TAN.

M. Buon Huong TAN. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, notre ville m�ne depuis un moment une politique ambitieuse pour d�velopper la pratique du v�lo, mode de transport �conomique non polluant, et de surcro�t bon pour la sant�, de plus en plus sollicit� par les Parisiens. C'est un objectif fort auquel notre groupe souscrit pleinement. Pour y arriver, la Ville a mis en place de nombreux outils, cela a �t� le cas � la cr�ation de V�lib', mais �galement les 700 kilom�tres de pistes cyclables et les Parisiens r�pondent pr�sents, puisque aujourd'hui 3�% des d�passements intra-muros, et 8�% des d�placements domicile-travail se font � v�lo. Bien qu?encore modeste, ces chiffres ont quand m�me tripl� en 10 ans. La mise en place de parkings s�curis�s publics est un outil suppl�mentaire permettant � chacun de s�curiser son v�lo particulier, trop souvent vuln�rable au vol. Mais le d�veloppement de l?usage du v�lo en ville repose �galement sur l'offre des r�parations apport�e aux usagers. Les cyclistes sont vuln�rables lors de leurs d�placements, et ils le sont d'autant plus si leur mat�riel est en mauvais �tat ou mal entretenu. Les contr�les techniques pour les v�los n'existent pas encore et pourtant, nos deux-roues sont parfois mis � rude �preuve. Des contr�les tels que la v�rification des serrages, l'�tat des pneus, des freins, le fonctionnement des �quipements obligatoires tels que les feux avant et arri�re sont essentiels. Quelques ateliers de contr�le existent aujourd'hui, mais la qualit� et la vari�t� des services propos�s sont disparates et aucune information centralis�e n?existe. Aussi, il est n�cessaire d'accompagner les cyclistes. De bonnes exp�riences existent, je pense par exemple � l'action qui est men�e depuis quelques ann�es dans le 13e, qui permet � chacun d'apporter son v�lo pour le r�parer gratuitement, l?�changer, le vendre ou l'offrir. C'est une exp�rience qui pourrait �tre g�n�ralis�e � tous les arrondissements de Paris. Et pour permettre � chacun de circuler en s�curit�, le groupe R.G.C.I souhaite que la Ville puisse travailler � r�pertorier toute l'offre existante en la mati�re, et ensuite, rendre facilement accessibles ces informations sur la liste des ateliers de r�paration. Ceci dans un double objectif�: Informer les Parisiens sur les lieux existants pour faire r�viser et r�parer leurs deux-roues, et ?uvrer au d�veloppement �quilibr� sur le territoire des ateliers de r�paration en �tudiant les besoins de chaque arrondissement. Ces ateliers pourraient par ailleurs �tre coupl�s avec des parkings pour v�lo, o� l'on pourrait y d�poser son deux-roues en allant au travail le matin et le r�cup�rer le soir, r�vis�. Le d�veloppement de l'usage de la bicyclette pose �galement la question de savoir quant � l'entretien et aux r�parations n�cessaires. C'est pourquoi, nous souhaitons aussi que la Ville �tudie la possibilit� de labelliser des ateliers d?autor�paration, tels que les deux ateliers "v�lorution" qui existent d�j� � Paris. Cela permettra non seulement de rouler en toute s�curit�, mais �galement de minimiser le prix de r�paration des v�los et de recr�er des espaces de partage dans notre ville. Ces mesures contribueront �galement � convaincre celles et ceux que la m�canique rebutent � se mettre au v�lo. Pour ces raisons, je vous invite, mes chers coll�gues, � voter ce v?u. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur TAN. La parole est � Mme KON�.

Mme Fatoumata KON�. - Merci, Monsieur le Maire. Monsieur le Maire, chers coll�gues, cette ann�e notre ville a connu plusieurs pics de pollution. En effet, les Parisiens sont aujourd'hui les Franciliens les plus touch�s par la pollution de l'air. Pour r�duire durablement la pollution, dans une ville telle que Paris, une politique coh�rente en termes d'offres de transport en commun, de d�placements doux et d'am�nagements de voirie est n�cessaire et c'est bien le travail qui est entrepris. Depuis le d�but de la mandature, nous avons adopt� au Conseil de Paris plusieurs programmes ambitieux port�s par Christophe NAJDOVSKI�: le Plan de lutte contre la pollution de l'air de la Ville, une convention entre la Ville et le Syndicat des transports d?Ile-de-France pour les �tudes du prolongement du T3, dont le bilan annuel a �t� communiqu� � ce Conseil, ou encore le Plan v�lo. Ces programmes visent � r�duire la circulation automobile et � promouvoir les d�placements doux pour am�liorer la qualit� de l'air et notre qualit� de vie. Concernant le Plan v�lo, nous l'avons adopt� au Conseil d'avril 2015. Il est dot� d'un budget de 150 millions d'euros, pour nous permettre de doubler les itin�raires cyclables d'ici 2020 et faire passer de 5 � 15�% la part du v�lo dans les d�placements. Les voies cyclables passeront ainsi de 700 � 1.400 kilom�tres. Le v�lo est le mode de d�placement urbain qui a la meilleure efficacit� �nerg�tique. Le d�veloppement massif des d�placements � v�lo est un instrument puissant pour am�liorer la qualit� de l'air. Mais le v�lo �tant un mode de d�placement de proximit�, son d�veloppement passera par la mise en place d'am�nagement garantissant s�curit� et accessibilit�. Clef de vo�te de la mobilit� durable, l'intermodalit�, notamment entre le v�lo et les transports en commun, doit �tre favoris�e. Le service "v�ligo", dont le d�veloppement est partie prenante du Plan v�lo, r�pond en ce sens aux besoins des usagers. Exp�riment�es d�s 2012, des consignes "v�ligo" sont actuellement en service dans 21 gares franciliennes, la premi�re du genre install�e dans Paris, est install�e au sein de la nouvelle gare Rosa-Parks dans le 19e arrondissement, qui est en service depuis le week-end dernier. Pour un abonnement annuel, entre 10 et 30 euros, les Franciliens d�tenteurs d?un "pass navigo" pourront laisser leur v�lo pour la journ�e dans un espace de stationnement s�curis� et prendre le train, l'esprit plus serein. Nous nous r�jouissons donc de la participation de notre Ville � l'installation prochaine de deux nouvelles stations "v�ligo" aux abords de la gare de Paris-Montparnasse et Paris-Saint-Lazare. Par ailleurs, pour inciter les Parisiens � utiliser leur propre bicyclette, 10.000 nouvelles places de stationnement sur l'espace public sont pr�vues d'ici 2020. Nous esp�rons donc que la Ville continuera � installer de nouveaux parkings s�curis�s "v�ligo", ou d'autres accessibles � tous, dans les gares, aux stations RER et tramway dans Paris. Merci.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame KON�. Je suis s�r que M. NAJDOVSKI a des choses tr�s int�ressantes � vous r�pondre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire. Je voudrais remercier l'ensemble des orateurs qui sont intervenus sur ce projet de d�lib�ration et qui montrent l'attachement de notre Assembl�e � la question du d�veloppement de la pratique du v�lo et, en particulier, sur la question du stationnement s�curis� des v�los, et je suis tr�s heureux aussi de pr�senter ce projet de d�lib�ration de convention de financement des �tudes pour cr�er ces abris v�lo s�curis�s "v�ligo", dans deux gares parisiennes Paris-Montparnasse et Paris-Saint-Lazare. Notre coll�gue Fatoumata KON� a rappel� que la gare Rosa-Parks est la premi�re gare parisienne qui est dot�e de ce type de consignes � v�los s�curis�es et d'autres gares vont venir. On a �galement des projets sur la gare de l'Est notamment et dans les autres gares S.N.CF. parisiennes. Ce projet de d�lib�ration s?inscrit dans le d�veloppement du stationnement s�curis� � Paris, et dans le cadre notamment du Plan v�lo, pour limiter le vol de v�los qui repr�sente aujourd'hui l?un des premiers freins � la pratique � Paris. La consigne "v�ligo" est un syst�me destin� aux utilisateurs du "pass Navigo" avec pour objectif de favoriser l'intermodalit�, le rabattement � v�lo vers les gares. C?est un dispositif sur lequel nous travaillons d�sormais avec la S.N.C.F., et notamment gares et connexions, pour d�velopper dans chacune des gares parisiennes ce type d'infrastructure. Pour compl�ter ce dispositif, la Ville de Paris travaille aussi � la r�alisation de v�los stations, plus grandes, et accessibles notamment hors abonnement Navigo. C'est la raison pour laquelle, avec mon coll�gue Jean-Louis MISSIKA, nous travaillons notamment sur le souterrain de l'avenue du Maine, dans le cadre de l'atelier Montparnasse, avec une v�lo station d'un potentiel de 2.800 places pour ce qui est de la gare Montparnasse avec une connexion, Monsieur GOUJON, relativement facile et ais�e avec la gare. Nous avons �galement un autre projet, sur la gare de Lyon, avec l'un des deux souterrains Van Gogh, sur lequel nous avons un potentiel 1.800 places. L� aussi, nous avons des potentiels extr�mement int�ressants et directement connect�s � la gare elle aussi. Nous �tudions aussi la possibilit� d?installer dans Paris, ce que l'on appelle des "v�los boxes" sur l'espace public, par exemple sur l'emprise de places de stationnement, de mani�re � proposer un service de consignes de proximit� qui peut accueillir jusqu?� une dizaine de v�los, � l?abri, dans un boxe s�curis�. Enfin, nous poursuivons le d�ploiement des arceaux v�los dans Paris, avec l?objectif r�affirm� de 10.000 arceaux sur la mandature en fonction des besoins identifi�s par, notamment, les sections territoriales de voirie et un travail conjoint avec les mairies d'arrondissement. Il faut aussi mentionner l?adaptation des copropri�t�s priv�es. Je vous rappelle la subvention que nous avons vot�e � l'occasion du Plan antipollution qui permet aux copropri�t�s de b�n�ficier d'une subvention pour l?installation d?un local v�lo s�curis�, qui peut aller jusqu'� 50�% du montant total des �quipements. Enfin, il faut rappeler que dans le cadre du d�bat actuel sur l?indemnit� kilom�trique v�lo, nous avons vot� pas plus tard qu'hier une provision de 100.000 euros dans le cadre du budget primitif 2016 afin de mettre en place cette indemnit� kilom�trique v�lo pour les agents de la Ville de Paris. Nous travaillons sur cette question, notamment avec mon coll�gue Emmanuel GR�GOIRE et C�lia BLAUEL mais aussi avec Julien BARGETON pour �ventuellement provisionner encore davantage s?il le faudra, en cours d'ann�e, ce montant. Cela montre bien � quel point nous utilisons tous les leviers qui sont � notre disposition pour d�velopper de mani�re tr�s volontariste la pratique du v�lo � Paris. Je dirai quelques mots rapides sur la question des v?ux qui ont �t� d�pos�s, pour r�pondre au v?u de Mme B�RKLI, relatif � une consigne "v�ligo" aux abords imm�diats de la station Auber, pour vous dire que l'installation de consignes "v�ligo" pr�s des grands attracteurs de transport que sont les gares R.E.R., R.A.T.P. est aussi pertinente et qu?elle peut donc �tre �tendue � d'autres gares ou stations. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons, � travers un v?u de l?Ex�cutif, d'�largir le p�rim�tre � tout Paris et de mener une �tude � l'�chelle de l'ensemble de la Capitale sans se limiter simplement au secteur du 9e arrondissement. Je vous remercie pour autant d'avoir propos� cette question. Il y aura des questions � regarder pour ce qui est de la station Auber, notamment en termes d'insertion dans l'espace public puisqu'on est quand m�me sur un site proche de l'Op�ra et sur lequel, �videmment, l'architecte des B�timents de France aura son mot � dire. Je r�agis �galement au v?u des �lus du groupe Radical de Gauche et pour dire � M. TAN que nous accueillons favorablement son v?u avec un amendement qui pr�cise que nous pouvons favoriser les ateliers de r�paration mais aussi d'autor�paration associatifs. Sous r�serve de l'adoption de cette mention, je vous propose donc de pouvoir adopter votre v?u. En quelques mots, pour vous dire que ce projet de d�lib�ration est extr�mement important et que, je l'esp�re, il pourra �tre vot� � l'unanimit� par notre Assembl�e. Je vous remercie.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur NAJDOVSKI. Je vais donc soumettre � vos suffrages le v?u n��89 du groupe Radical de Gauche, Centre et Ind�pendants. Je suppose que M. TAN est d'accord avec les amendements.

M. Buon Huong TAN. - Oui, tout � fait, c'�tait l'esprit.

M. Bernard JOMIER, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur TAN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu n��89 ainsi amend�.

Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le voeu amend� est adopt�. (2015, V. 377). En r�ponse au v?u n��90, l?Ex�cutif a d�pos� le v?u n��90 bis. Est-ce que le groupe les R�publicains maintient le v?u n��90�? Madame B�RKLI�? Non. Je vous remercie. Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u n��90 bis de l?Ex�cutif. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le v?u est adopt�. (2015, V. 378). Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 224. Qui est pour�? Qui est contre�? Abstentions�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2015, DVD 224). Je vous remercie.

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
retour Retour