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2015 DASES 68 G - Subvention (250.000 euros) et avenant à convention avec l’association "AIDES" (93).


Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Je vous propose que nous examinions le projet de d�lib�ration DASES 68 G.

La parole est � David BELLIARD, pour cinq minutes.

M. David BELLIARD. - Merci, Madame la Maire. Mes chers coll�gues, ce projet de d�lib�ration concernant une convention et une subvention de 250.000 euros � l'association "AIDES" nous semble absolument primordial, vous le savez, pour enrayer l'�pid�mie du Sida par la pr�vention et promouvoir la solidarit� envers les personnes touch�es. Cette demande de subvention vise d'ailleurs � poursuivre cette action importante en impliquant davantage les personnes s�ropositives dans la conception et la r�alisation des actions, mais aussi d'ouvrir le plus possible la r�flexion et le d�bat sur la pr�vention et la r�duction des risques. Concernant la pr�vention et la r�duction des risques, nous nous f�licitons des avanc�es du Minist�re de la Sant� concernant la PrEP. La PrEP est la prise de m�dicaments anti-VIH par des personnes s�ron�gatives dans un but pr�ventif. Ce proc�d� est autoris� aux Etats-Unis depuis juillet 2012 et il a fait ces preuves dans des villes importantes, notamment � San Francisco. La prise en charge financi�re � 100�% du Truvada, le m�dicament pr�ventif, a �t� annonc�e par la Ministre de la Sant� apr�s de longues tergiversations et nous nous en f�licitons, m�me si une r�flexion doit encore �tre men�e, notamment sur le prix prohibitif de ce m�dicament marquant la pr�dominance de l'industrie pharmaceutique. Pour nous, cette avanc�e doit toujours aller de pair avec les actions men�es par des associations comme "AIDES", plus d'informations, plus de pr�vention et une volont� de faire tomber les pr�jug�s entourant les personnes concern�es. D'autres combats restent encore � mener, combats dans lesquels la soci�t� civile a toute sa place et ils trouveront les �cologistes � leurs c�t�s. Par exemple, le 27 novembre dernier, lors d'une nouvelle lecture du projet de loi Sant�, les d�put�s sont revenus, via un amendement, sur la lev�e des soins fun�raires pour les personnes d�c�d�es s�ropositives pour le VIH et les h�patites virales. L'action de l'association "AIDES" est donc primordiale pour lutter efficacement contre cette �pid�mie, mais aussi pour faire tomber toutes les barri�res discriminantes dont les personnes atteintes sont victimes. C?est pourquoi nous voterons favorablement ce projet de d�lib�ration. Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci � vous, Monsieur BELLIARD. Pour vous r�pondre, Bernard JOMIER.

M. Bernard JOMIER, adjoint. - Merci, Madame la Maire. Effectivement, comme l'a dit David BELLIARD, "AIDES" est une grande association de lutte contre le VIH qui joue un r�le important dans notre ville et dans notre pays d'ailleurs. Les enjeux de la lutte contre les VIH, vous les connaissez, c'est l'engagement que nous avons pris avec la Maire et avec un certain nombre d'autres villes du monde de nous engager dans une politique d'�radication du VIH de nos villes � l'horizon 2030. Et dans cet engagement du Paris sans Sida, qui sera d'ailleurs l'objet d'un rapport qui sera remis dans quelques semaines par "H.E.L.P. France" � la Maire de Paris. Dans cet engagement "AIDES" fait partie des nombreuses associations qui ont jou� et qui jouent un r�le particuli�rement actif. Je voudrais juste rapidement revenir sur deux th�matiques�: la premi�re est que l'�volution de l'�pid�mie de VIH n�cessite de mieux aller vers les populations concern�es. Donc par des actions dites de rues, d?"outreach"�: aller vers ces populations en leur proposant des tests de d�pistage rapide, permet de mieux les aborder et de mieux �liminer le r�servoir du virus. J'ai pu constater sur le terrain qu'effectivement l'action d'"AIDES" c'est aller notamment dans des quartiers, dans la rue, au contact des populations migrantes, au contact des usagers de drogue, au contact de la communaut� "gay" et cela permet de multiplier l'efficacit� des actions de d�pistage. Deuxi�mement, sur la PrEP, que la Ministre de la Sant� a, fort judicieusement, d�cid� d'autoriser. J'ai pu constater, � l'h�pital Saint-Louis, o� s'est ouverte la premi�re consultation dans le service du professeur MOLINA, qu'il y avait des volontaires d'"AIDES" qui participaient � ces consultations. Cela montre aussi la n�cessit� de ne pas enfermer l'h�pital d'un c�t�, la ville de l'autre, les associations dans un troisi�me bocal, mais de travailler ensemble lors d'actions communes. Et "AIDES" fait partie de ces associations qui ont su, qui savent s'adapter et qui savent travailler en transversalit�. Effectivement, moi aussi je suis fier que notre collectivit� locale soutienne "AIDES" et je peux vous garantir, Monsieur BELLIARD, que nous ne sommes pas pr�ts de les abandonner, loin de l�. Je vous remercie.

Mme Alexandra CORDEBARD, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Monsieur JOMIER. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 68 G. Qui est pour�? Qui est contre�? Qui s'abstient�? Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2015, DASES 68 G).

Décembre 2015
Débat
Conseil municipal
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