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14 - 2000, DAEE 12 G Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, d'une part, de signer un marché négocié pour la formation des emplois-jeunes et, d'autre part, une convention de parrainage des emplois-jeunes


M. CH�RIOUX, pr�sident.- Je vous en remercie. Je note qu'il s'agit d'une communication. Par cons�quent, il n'y a pas de vote et nous passons � l'examen du dernier dossier qui est le dossier DAEE 12 G, autorisation � M. le Pr�sident du Conseil g�n�ral de signer un march� n�goci� pour la formation des emplois jeunes et d'autre part une convention de parrainage des emplois jeunes.
J'ai un orateur inscrit, Melle SCHERER.
Elle a la parole.
Melle Sylvie SCHERER.- Merci, Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, dans le cadre du projet de d�lib�ration DAEE 12 G, vous nous demandez de vous autoriser � lancer une consultation et � signer un march� n�goci� avec des organismes de formation mais surtout vous nous demandez de reconduire une convention de parrainage des emplois jeunes initi�e en 1997 avec l'Union patronale de Paris, et aujourd'hui avec le M.E.D.E.F.
Or, sur l'int�r�t de ce parrainage, nous manquons quelque peu d'informations. Dans le cahier des charges annex� � la convention de parrainage sign�e en 1997, il est pr�cis� que ce tutorat devra faire, chaque ann�e, l'objet d'une �valuation quantitative et qualitative r�alis�e, certes, par l'Union patronale de Paris mais transmise au D�partement de Paris.
Or, aucun compte rendu de ces bilans ne nous a �t� transmis. Il serait tout de m�me int�ressant de savoir combien de jeunes ont �t� pris en charge dans ce cadre, sur quels crit�res ils ont �t� s�lectionn�s, quels en ont �t� les r�sultats, qui sont les tuteurs et quels sont les crit�res de s�lection.
Encore une fois, vous nous demandez de reconduire un projet sans que nous n'ayons aucun �l�ment concret pour pouvoir d�cider en toute connaissance de cause et nous nous interrogeons donc sur la n�cessit� de reconduire l'exp�rience.
Par ailleurs, nous ne savons pas quel a �t� le co�t de cette mesure depuis 1997, quelle est la part de ce tutorat dans les 5.880.000 F consacr�s � la participation aux frais des services et ?uvres priv�es dans le budget de fonctionnement du D�partement.
Le renouvellement de cette convention aurait du faire l'objet d'une d�lib�ration s�par�e et je demande donc un vote dissoci� concernant la convention avec le M.E.D.E.F. Je vous remercie.
M. CH�RIOUX
, pr�sident.- Je vous remercie.
C'est Mme CATALA qui est pr�vue pour r�pondre, elle a la parole.
Mme Nicole CATALA, vice-pr�sident, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je regrette un petit peu une intervention qui rel�ve, me semble-t-il, d'un esprit partisan. Pour tous les jeunes qui cherchent � s'ins�rer dans la vie professionnelle, nous essayons de trouver un parrainage en entreprise et ceci vaut notamment pour de nombreux jeunes suivis par les missions locales. J'invite pour ma part les missions � mettre en ?uvre ce r�seau d'accompagnement des jeunes vers l'entreprise.
Il se trouve qu'ici, notre interlocuteur, c'est le M.E.D.E.F apr�s avoir �t� l'Union patronale et je discerne dans la critique qui est adress�e � ce projet de d�lib�ration un pr�jug� partisan, que je d�plore.
Cette formule, nous l'avons mise en ?uvre depuis trois ans et nous avons observ�, m�me si les chiffres ne sont pas inclus dans le projet de d�lib�ration, un taux d'insertion des jeunes de l'ordre de 40 %. M�me si l'on peut penser qu'il serait possible de mieux faire, je trouve que c'est n�anmoins suffisamment positif pour que nous poursuivions cette exp�rience car rien ne me semblerait plus f�cheux pour notre collectivit� d�partementale que d'avoir � assumer, au bout des cinq ans pr�vus par la loi, la titularisation des 800 emplois jeunes que nous avons recrut�s au cours des deux derni�res ann�es.
Nous avons toujours dit, j'ai toujours dit ici que la formule des emplois jeunes devait �tre con�ue et �tait con�ue par le D�partement de Paris comme un dispositif d'insertion et non pas comme la cr�ation d'une sous-fonction publique territoriale.
Tous les efforts sont donc d�ploy�s pour conduire ces jeunes vers une autre activit�, qu'il s'agisse d'une activit� publique s'ils passent des concours de recrutement des administrations ou qu'il s'agisse d'une activit� en entreprise s'ils parviennent � compl�ter leur formation lorsque c'est n�cessaire, et � acc�der � un emploi dans le secteur priv�.
Je crois que la formule en question, m�me si ce n'est pas une panac�e, est utile et je vous demande donc, mes chers coll�gues, de l'approuver � travers ce projet de d�lib�ration.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. CH�RIOUX, pr�sident.- Je vous remercie.
Melle SCHERER a demand� le vote par dissociation.
Melle Sylvie SCHERER.- J'ai pos� un certain nombre de questions.
M. CH�RIOUX, pr�sident. - Vous n'�tes pas mise en cause, par cons�quent vous posez des questions comme tout le monde, on vous r�pond comme on vous r�pond, un point, c'est tout.
Vous avez demand� le vote par dissociation c'est-�-dire que vous souhaitez que l'article 3, qui concerne la convention de parrainage, soit vot� � part. Je vais donc d'abord demander le vote de l'Assembl�e sur les articles 1, 2 et 4.
Que ceux qui sont favorables � leur adoption veuillent bien le manifester en levant la main.
Je vous remercie.
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Je vous remercie.
Ils sont donc vot�s.
Reste l'article 3. Que ceux qui sont favorables � son adoption veuillent bien le manifester en levant la main.
Je vous remercie.
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Je vous remercie.
L'article 3 est donc �galement vot�.
Je fais voter sur l'ensemble du projet de d�lib�ration. Ceux qui sont pour voudront bien le manifester en levant la main.
Je vous remercie.
Epreuve contraire ?
Abstentions ?
Je vous remercie.
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2000, DAEE 12 G).

Juillet 2000
Débat
Conseil général
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