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51 - QOC 2000-5 Question de Mme Danièle GIAZZI, MM. Gérard LEBAN et Dominique CANE à M. le Préfet de police concernant l'information des élus lors de manifestations revendicatives sur l'Esplanade du Trocadéro et des Droits de l'Homme (16e)


Libell� de la question :
"L'esplanade du Trocad�ro (16e) est souvent le th��tre de manifestations revendicatives, parfois violentes.
Mme Dani�le GIAZZI, MM. G�rard LEBAN et Dominique CANE demandent � M. le Pr�fet de police s'il ne lui est pas possible de consulter et d'informer les �lus sur les d�cisions qu'il prend dans ce domaine, afin qu'ils r�percutent l'information � leurs administr�s."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Comme vous le savez, le droit de manifester fait partie des libert�s publiques fondamentales.
A cet �gard, il convient de pr�ciser que les manifestations sur la voie publique ne sont pas soumises � autorisation mais � simple d�claration, trois jours francs au moins avant la date de la manifestation.
Ce d�lai tr�s court ne permet pas de mettre en place une consultation des �lus concern�s par les rassemblements d�clar�s aupr�s de mes services.
Par cons�quent, d�s qu'une manifestation est d�clar�e � la Pr�fecture de police, une concertation s'engage imm�diatement avec les organisateurs.
Elle porte principalement sur la d�termination des lieux de rassemblements, de l'itin�raire que le cort�ge peut ensuite emprunter et du lieu de dispersion.
Afin d'att�nuer au maximum la g�ne occasionn�e aux riverains, mes services s'attachent, lorsque cela s'av�re n�cessaire, � convaincre les organisateurs de modifier les points de rassemblement et de dispersion, ainsi que l'itin�raire et parfois la date et l'horaire initialement envisag�s.
Les services de police cherchent ainsi � r�partir plus �quitablement entre les diff�rents secteurs g�ographiques de la capitale les rassemblements, et � �viter les itin�raires de manifestations qui seraient trop p�nalisants pour les activit�s �conomiques, les riverains et la circulation.
Ces principes sont appliqu�s sur l'ensemble des arrondissements, m�me si le sentiment des habitants et commer�ants des quartiers consid�r�s peut �tre diff�rent.
Toutefois, certains sites prestigieux de la Capitale, charg�s de symboles et d'histoire, demeurent particuli�rement recherch�s par les organisateurs, tel le parvis des Droits de l'homme situ� place du Trocad�ro.
Depuis le d�but de l'�t� 1999, la r�alisation de travaux sur ce site, le rend inaccessible au public.
Les manifestants se rassemblent d�sormais soit sur la place du 11 novembre, soit sur les trottoirs alentours.
Ces rassemblements sont ainsi plus visibles des riverains de ce quartier r�sidentiel, alors que pr�c�demment la pr�sence de manifestants sur l'esplanade du Trocad�ro, souvent en nombre restreint et au sein de groupes de touristes, passait inaper�ue et n'apportait aucune g�ne aux habitants.
Je pr�cise que les manifestations organis�es depuis le printemps dernier sur la place du 11 novembre ou sur les trottoirs alentours n'ont pas entra�n� de violences. La station du m�tropolitain Trocad�ro n'a �t� ferm�e, par mesure de pr�caution, qu'� deux reprises depuis cette date.
Enfin, en ce qui concerne l'information des administr�s, le service des relations publiques de la Pr�fecture de police assure quotidiennement la diffusion de communiqu�s de presse. Une large diffusion en est faite par les m�dias."

Janvier 2000
Débat
Conseil municipal
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