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96 - QOC 2000-45 Question de M. Alain LE GARREC et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police au sujet de la médiathèque des Halles (1er)


Libell� de la question :
"La m�diath�que des Halles, ferm�e depuis avril 1999, doit rouvrir en partie le 11 janvier 2000. Des analyses ont �t� faites, des modifications ont �t� apport�es. Quel est le bilan ? Pourquoi, s'il n'y a plus de probl�me, seule la moiti� de la m�diath�que sera rouverte ?
Des anomalies dans le syst�me de climatisation ont �t� relev�es. Vont-elles �tre corrig�es ? Le syst�me de climatisation qui est commun au Forum des Halles est-il en cause ?
Quel est le r�sultat de la visite, qui a d� �tre effectu�e, de la Commission de contr�le et de s�curit� ? (Ce lieu re�oit du public).
Il semble que les personnels qui ont �t� incommod�s soient invit�s � travailler ailleurs, pourquoi ?
Le Laboratoire de la Pr�fecture de police a-t-il �t� saisi de cette affaire ? Dans l'affirmative, quel est le r�sultat des analyses, sinon, pourquoi ?
Il semble que les abonn�s, contrairement � ce qui avait �t� dit, ne verront pas leurs abonnements prolong�s le temps de la fermeture."
R�ponse (Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY, adjoint) :
� la suite d'une op�ration de d�graffitage intervenue en avril 1999, l'atmosph�re de la M�diath�que musicale de Paris, situ�e dans le Forum des Halles, a �t� pollu�e par un produit utilis� pour cette op�ration. Des troubles cutan�s et respiratoires sont alors apparus chez certains membres du personnel.
Naturellement, toutes les mesures sanitaires ont �t� prises : la m�diath�que a �t� ferm�e puis assainie, le personnel a fait l'objet d'un suivi m�dical et les composants de l'air ont �t� plusieurs fois mesur�s.
Quel est le bilan de la visite de la commission de contr�le et de s�curit� ?
Le laboratoire de la Pr�fecture de police a-t-il �t� saisi de cette affaire ?
Si non, pourquoi ? Si oui, quel est le r�sultat ?
La troisi�me campagne de pr�l�vement d'air r�alis�e par le laboratoire d'hygi�ne de la Ville de Paris (LHVP) en d�cembre 1999 a mis en �vidence, sur sept points de pr�l�vement diff�rents de la m�diath�que, que les substances actives de produits anti-graffiti ne sont plus d�tectables
Il n'a donc pas paru utile de solliciter �galement le concours du laboratoire de la Pr�fecture de police compte tenu de la comp�tence reconnue mondialement du Laboratoire d'Hygi�ne de la Ville de Paris.
Quant � la commission de s�curit� de la Pr�fecture de police, elle est seulement comp�tente en mati�re de lutte contre l'incendie. La derni�re visite de cette commission a eu lieu en 1997 et n'a pas suscit� de sa part d'observations particuli�res. La prochaine visite de cette commission est pr�vue pour le mois de mai prochain.
Quel est le bilan des analyses et des modifications apport�es ?
Les anomalies du syst�me de ventilation vont-elles �tre corrig�es ?
Le syst�me de climatisation qui est commun au Forum des Halles est-il en cause ?
Les modifications apport�es ont consist� essentiellement � assainir les lieux, conform�ment aux recommandations des experts d�sign�s d�s juin 1999.
C'est ainsi qu'il a �t� proc�d� au remplacement partiel de la moquette, � un nettoyage g�n�ral du mobilier et � des interventions sur le syst�me de ventilation de la M�diath�que. La ventilation est assur�e par une sous-station pour le soufflage et l'extraction de l'air, reli�e � une centrale thermique desservant l'ensemble du Forum des Halles et assurant le r�chauffement et le rafra�chissement de l'air de la M�diath�que.
Afin d'am�liorer l'hygi�ne et le confort des agents et du public, il a �t� proc�d�, au niveau de cette sous-station, � une am�lioration de la filtration d'air ainsi qu'� un renforcement du d�bit global d'air.
Par ailleurs, la S.E.M.-Centre, charg�e de la maintenance des �quipements techniques du Forum des Halles, proc�de actuellement � un �quilibrage des d�bits d'air, certaines zones �tant trop ou insuffisamment ventil�es.
Enfin, par souci d'hygi�ne, il va �tre proc�d� � un nettoyage complet des gaines de ventilation desservant cet �tablissement.
Les travaux n�cessaires � la r�ouverture et � la r�installation ont �t� men�s en d�cembre 1999. Les conditions �tant de nouveau r�unies pour une ouverture de la m�diath�que musicale de Paris, celle-ci a eu lieu le 11 janvier 2000, comme pr�vu et sans probl�me.
Pourquoi, s'il n'y a pas de probl�me, seule la moiti� de la m�diath�que sera rouverte ?
Cependant, seule la partie "pr�t � domicile" - celle qui concerne la majorit� des usagers - a ouvert dans un premier temps afin de permettre au personnel de se consacrer � l'accueil et � l'information du public dans les meilleures conditions possibles.
Il semble que les abonn�s, contrairement � ce qui avait �t� dit, ne verront pas leurs abonnements prolong�s du temps de la fermeture.
Les usagers qui ont r�guli�rement �t� tenus inform�s de la situation et dont la dur�e des pr�ts a �t� prolong�e, ont pu restituer les documents emprunt�s aupr�s des autres �tablissements o� ils ont pu �galement emprunter des phonogrammes.
En effet, l'abonnement contract� par les usagers ouvre droit � l'emprunt de phonogrammes dans l'ensemble du r�seau des 34 discoth�ques de la Ville de Paris ; l'abonnement n'est pas exclusif d'un seul site. La possibilit� d'emprunter et de restituer n'a donc pas �t� annul�e m�me si elle a provisoirement �t� limit�e et ce d'autant que la m�diath�que musicale n'est pas proprement dit un �tablissement de proximit� contrairement aux discoth�ques de quartier.
Par ailleurs, il est techniquement impossible de faire la part des usagers qui ne fr�quentent qu'un seul �tablissement. Le progiciel qui g�re le syst�me des pr�ts et qui a re�u l'approbation de la commission nationale informatique et libert�s (CNIL), ne le permet pas pour des raisons de respect d'un certain anonymat.
Dans ces conditions, la dur�e de validit� des abonnements annuels ne saurait �tre prolong�e.
Pourquoi les personnels qui ont �t� incommod�s sont-ils invit�s � travailler ailleurs ?
La Direction des Affaires culturelles suit en la mati�re strictement les avis m�dicaux re�us � ce jour et applique un principe de pr�caution ; il est rappel� que l'allergologie reste un domaine mal ma�tris�. L'administration ne peut donc faire courir aucun risque � ses personnels, �tant d�j� tenue l�galement et p�nalement de mettre en ?uvre toute mesure de pr�vention."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"La "S.E.M.-Centre", soci�t� d'�conomie mixte de la Ville de Paris, qui g�re les locaux de la M�diath�que, a fait appel en avril 1999, � une entreprise de nettoyage pour proc�der � l'effacement de graffiti.
Le produit utilis� semble avoir provoqu� des irritations et des d�sagr�ments aux personnels. Cet incident a entra�n� la fermeture provisoire de l'�tablissement.
A la demande de la S.E.M-Centre, le laboratoire d'hygi�ne de la Ville de Paris a proc�d� � des analyses de l'air ambiant. Le laboratoire central de la Pr�fecture de police n'a pas �t� saisi de ce dossier.
En ce qui concerne la s�curit� pr�ventive au regard de l'incendie, les locaux de la M�diath�que, inclus dans le Forum des Halles (secteur Bourse-Saint-Eustache), ont �t� visit�s pour la derni�re fois par la Commission de s�curit� de la Pr�fecture de police, le 6 mai 1998.
Cette commission n'a formul� aucune remarque d�favorable sur le niveau de s�curit� de cet �tablissement qui fera l'objet d'une nouvelle visite, au cours des prochains mois, conform�ment � la p�riodicit� fix�e par les r�glements en vigueur."

Janvier 2000
Débat
Conseil municipal
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