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105 - QOC 2000-23 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu du Front national à M. le Préfet de police relative aux mesures prises pour réprimer le trafic de médicaments autour de l'église Saint-Leu (1er)


Libell� de la question :
"M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Pr�fet de police quelles sont les mesures prises pour r�primer le trafic de m�dicaments autour de l'�glise Saint-Leu, rue Saint-Denis (1er)."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Plusieurs facteurs contribuent � faire des abords de l'�glise Saint-Leu, implant�e au croisement des rues Saint-Denis, de la Grande-Truanderie, du Cygne et du boulevard de S�bastopol, un point de rencontre et de fixation d'une population marginale regroupant notamment des toxicomanes.
Outre la vocation naturelle de cette �glise pour l'accueil des personnes d�munies, plusieurs structures ou organismes leur offrant diff�rents services, dont l'acc�s aux soins m�dicaux pour les toxicomanes, oeuvrent effectivement dans ce quartier.
Dans un tel contexte, l'action des services locaux de police urbaine de proximit� s'articule sur deux niveaux bien d�finis.
Tout d'abord une collaboration �troite est d�velopp�e avec les responsables des associations et organismes consid�r�s, pour une meilleure gestion de l'incidence de leurs activit�s sur le sentiment d'ins�curit� �prouv� par les riverains.
Ainsi et bien qu'aucun trafic de m�dicaments n'ait effectivement �t� constat� sur place, ni par les effectifs de la police urbaine de proximit�, ni par ceux de la police judiciaire, un nouveau lieu d'implantation du bus "aides", pr�sent sur le site les mercredis apr�s-midi, est-il d'ores et d�j� recherch� afin de limiter la pr�sence statique, sur le site consid�r�, des toxicomanes auxquels cette association apporte traditionnellement assistance.
Cette collaboration confi�e, au niveau du commissariat central du 1er arrondissement, � la mission de pr�vention et de communication, concerne �galement les riverains qui peuvent avoir acc�s � toutes informations relatives aux actions conduites par la police urbaine de proximit�, lors de permanences organis�es dans ce commissariat.
Ce travail partenarial se double, bien entendu, d'un engagement constant sur le terrain de la part, notamment, de la brigade des �lotiers, du groupe de surveillance de voie publique mais aussi de l'unit� de recherche, d'investigation et d'anti-d�linquance.
L'activit� de cette derni�re unit�, qui est l'une des antennes du service de l'accueil, de la recherche et de l'investigation judiciaire de l'arrondissement, s'est d'ailleurs traduite pour la p�riode comprise entre le 1er novembre 1999 et le 14 janvier 2000 par l'interpellation, pour infraction � la l�gislation des stup�fiants, de 107 personnes, dont 28 ont �t� d�f�r�es au parquet du Tribunal de grande instance de Paris.
J'ajouterai que depuis le 3 novembre dernier, trois fonctionnaires sont venus rejoindre les effectifs mobilis�s sur le site. Ils ont pour mission d'assurer du lundi au samedi, de 12 � 20 heures, la surveillance des abords imm�diats de l'�glise Saint-Leu.
Cette action conduite depuis plusieurs mois dans cette partie du 1er arrondissement se poursuivra dans le respect du travail de pr�vention de la toxicomanie men� par les associations, dans un souci, �galement, de pr�servation de l'ordre public et avec la volont�, de la part des services de police, de r�pondre aux l�gitimes aspirations de tranquillit� et de s�curit� des riverains."

Janvier 2000
Débat
Conseil municipal
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