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111 - QOC 2000-30 Question de Mme Benoîte TAFFIN et M. Alain DUMAIT, élus indépendants, à M. le Maire de Paris sur le fonctionnement des transports en commun, en particulier pour le réveillon du 31 décembre 1999


Libell� de la question :
"Comme beaucoup de Parisiens, Mme Beno�te TAFFIN et M. Alain DUMAIT ont �t� d�sagr�ablement surpris de constater que pour la nuit du r�veillon du 31 d�cembre 1999, d'une part, il a �t� d�conseill� d'utiliser son v�hicule et, d'autre part, que les lignes de m�tro ont cess� de fonctionner � l'horaire habituel (1 h 15), alors qu'il avait �t� annonc� tout d'abord, par la presse, que le service serait assur� toute la nuit.
Dans ces conditions, beaucoup de Parisiens, de banlieusards, de touristes et de visiteurs �trangers ont �t� contraints et forc�s d'effectuer de longues marches � pied rarement souhait�es.
Mme Beno�te TAFFIN et M. Alain DUMAIT demandent � M. le Maire de Paris, au nom des Parisiens qu'il repr�sente, d'obtenir du Pr�sident de la R.A.T.P. des explications compl�tes sur cette affaire. Ils lui demandent �galement, pour l'avenir, de demander � cette entreprise publique d'assurer sa mission qui est celle de faire face, autant que possible, � toutes les situations, fussent-elles exceptionnelles.
Mme Beno�te TAFFIN et M. Alain DUMAIT font, en outre, remarquer que le fonctionnement des transports en commun la nuit est courant et normal dans diff�rentes grandes villes du monde, comme New York, et le service est au moins assur� pour des occasions exceptionnelles, telles que le r�veillon du jour de l'an, dans beaucoup d'autres grandes villes, comme Londres."
R�ponse (M. Bernard PLASAIT, adjoint) :
"J'ai saisi la R.A.T.P. des difficult�s signal�es lors de la nuit du 31 d�cembre. Les �l�ments suivants m'ont �t� communiqu�s.
La R.A.T.P. a assur� un service renforc� du type "f�te de la musique" pour la soir�e du r�veillon, comme elle l'avait annonc�. Ce service donne habituellement satisfaction.
Le R.E.R. a circul� toute la nuit au d�part des grandes gares de Paris vers la banlieue : Auber au lieu de Charles de Gaulle-Etoile (ferm�e sur l'ordre de la Pr�fecture de police), Nation, Denfert-Rochereau, l'exploitation du tron�on central s'arr�tant � l'heure habituelle de la fin de service (derniers trains vers 1 h). La S.N.C.F. a adopt� des dispositions identiques � partir de toutes les grandes gares parisiennes.
Le M�tro a �t� renforc� par la circulation de trains suppl�mentaires et le service a �t� prolong� d'une demi-heure, non annonc�e au public, pour �viter une cohue sur les derniers trains. L'arriv�e des derniers trains �tait donc pr�vue � 1 h 45 dans les terminus au lieu de 1 h 15, ce qui assurait des m�tros dans le centre de Paris jusqu'� 1 h 15 du matin environ.
En l'occurrence, comme les autres ann�es, plusieurs lignes ont termin� en retard en raison de l'affluence. De ce fait, le m�tro a �t� prolong� de 1 h 30, sur les lignes les plus concern�es. Les heures d'arriv�e des derniers trains ont ainsi �t�, au lieu de 1 h 15 :
- Ligne 1 : 2 h 37 ;
- Ligne 2 : 2 h 58 ;
- Ligne 5 : 1 h 52 ;
- Ligne 6 : 2 h 19 ;
- Ligne 7 : 1 h 48 ;
- Ligne 13 : 2 h 18.
Le r�seau BUS, � cause des difficult�s de circulation, a cess� son exploitation dans Paris � 19 h/20 h, le service continuant en banlieue. Pour cette nuit-l�, le r�seau Noctambus a �t� doubl�, de 1 h � 5 h du matin, mais � partir des Portes de Paris, compte tenu des m�mes difficult�s de circulation intra-muros.
Dans le cas des �v�nements exceptionnels, quelques exp�riences de service toute la nuit sur une partie du r�seau ont �t� effectu�es par le pass� et ont caus� de tr�s gros soucis de s�curit� et pour canaliser les voyageurs.
En effet, lors de ces manifestations exceptionnelles, il est toujours constat� un tr�s grand nombre d'incidents li�s � des actes de malveillance ou � la "fi�vre de l'�v�nement". Cela engendre des arr�ts du trafic avec des trains sous tunnel d'o� des �vacuations spontan�es et des engorgements de quais avec des risques de chutes et d'autres accidents graves.
La gestion de ces manifestations exceptionnelles, toujours tr�s difficile, doit donc tenir compte des imp�ratifs de s�curit�. Ainsi, la nuit du 31/12 ont �t� comptabilis�s, pour le seul m�tro : 67 actionnements de freins de secours, en g�n�ral sans motif (3 pour des rixes), 17 coupures de courant essentiellement du fait de la pr�sence de voyageurs sur les voies, 35 appels aux pompiers pour des malaises ou des probl�mes divers. Aucun accident grave n'a cependant �t� � d�plorer.
La R.A.T.P., qui a fait une information par affiches et annonces dans ses stations, et a rappel� que les diff�rentes conf�rences de presse ont pr�sent� le service mis en place, m'a indiqu� bien �videmment regretter que certains voyageurs n'aient pas �t� touch�s par cette information ou que le message ne soit pass� correctement."

Janvier 2000
Débat
Conseil municipal
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