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74 - IV - Questions du groupe communiste.QOC 2000-54 Question de MM. Henri MALBERG, Michel TUROMAN, Michel VION, Pierre MANSAT, Alain LHOSTIS, Jean WLOS, Mmes Mireille MARCHIONI, Martine DURLACH, Gisèle MOREAU, membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris relative aux dégâts causés par la tempête du 26 décembre 1999 notamment dans les établissements scolaires


Libell� de la question :
"Les d�g�ts caus�s par la temp�te du 26 d�cembre ont frapp� durement la Capitale, notamment en ce qui concerne les �tablissements scolaires.
Force est de constater, sans recherche de pol�mique st�rile, qu'un entretien r�gulier du patrimoine aurait �vit� beaucoup d'avaries et de destructions.
Depuis de nombreuses ann�es, l'inventaire des r�parations et des travaux d'entretien qui est fait dans les mairies d'arrondissement, n'est pas pris en compte dans les budgets d'investissement et de fonctionnement. Pire, des travaux pr�vus et programm�s ne sont jamais effectu�s et report�s d'ann�e en ann�e.
L'inqui�tude porte en premier lieu sur le budget 2000. Il ne faudrait pas que les travaux programm�s avant la temp�te soient remplac�s par les travaux de r�parations urgentes.
Par ailleurs, devant l'ampleur de la t�che, il parait n�cessaire, pour une transparence absolue, de faire un recensement pr�cis de ces r�parations urgentes afin qu'elles ne viennent pas se confondre avec les programmations d�j� faites et ainsi permettre l'�laboration d'un budget exceptionnel qui n'entame en rien le budget initialement pr�vu.
Cette question se pose pour d'autres �quipements municipaux, tels que les bois de Vincennes et de Boulogne, les cimeti�res parisiens, la voirie, etc.
Cela repr�sente des sommes consid�rables. Il serait incons�quent que l'�tat des lieux et les moyens financiers qui en d�coulent ne soient pas d�battus par le Conseil de Paris.
C'est pourquoi MM. Henri MALBERG, Michel TUROMAN, Michel VION, Pierre MANSAT, Alain LHOSTIS, Jean WLOS, Mmes Mireille MARCHIONI, Martine DURLACH, Gis�le MOREAU et les membres du groupe communiste demandent � M. le Maire de Paris :
1�) que d�s la prochaine s�ance du Conseil de Paris, de premiers �l�ments leur soient fournis sur l'�tat des lieux ;
2�) que lors de la s�ance suivante, M. le Maire de Paris soumette au d�bat un inventaire de travaux, un plan financier et des propositions concr�tes inscrites dans un calendrier pour une restauration des �quipements."
R�ponse (M. Vincent REINA, adjoint) :
"L'�tat des lieux � l'issue de la temp�te, le bilan des d�g�ts et les mesures propos�es pour y faire face font l'objet d'une communication au Conseil de Paris de ce 25 janvier. Des premiers �l�ments de calendrier sont pr�cis�s.
Il y est par ailleurs rappel� qu'en aucun cas les travaux programm�s par le budget 2000 ne sont remis en cause. Un mode de financement sp�cifique des r�parations et reconstructions, par la vente d'actifs de la Ville, est ainsi propos�.
En ce qui concerne, enfin, l'entretien des �quipements, trois �l�ments peuvent �tre mentionn�s :
- malgr� la violence exceptionnelle de la temp�te, seuls 3 �tablissements scolaires sur plus de 800 n'ont pu rouvrir, en tout ou partie, le 4 janvier. Seul un mus�e a �t� ferm�. Parall�lement, les services publics, les �quipements sociaux, les centres de loisirs, les �quipements culturels ont continu� � fonctionner. Cela ne me semble pas refl�ter un d�faut d'entretien ayant fragilis� les b�timents ;
- une partie des dommages subis par les �quipements municipaux r�sulte d'�v�nements induits par la temp�te (chute d'arbres, de mat�riaux,...) ou de fen�tres laiss�es ouvertes. L� encore, ces d�g�ts ne peuvent gu�re �tre imput�s � un d�faut d'entretien ;
- enfin, les �difices ayant subi des dommages sont de nature, de caract�ristiques et d'�ges tr�s divers, sans qu'aucun lien de cause � effet ne puisse s'�tablir entre ces param�tres et les dommages �ventuels constat�s."

Janvier 2000
Débat
Conseil municipal
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