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2007, DDEE3G-Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention avec l’association “Centre d’entreprises Paris innovision” prévoyant le versement d’une subvention de fonctionnement et d’une subvention d’investissement au titre de l’exercice 2007. - Montant total : 500.000 euros. 2007, DDEE 12 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention de partenariat pluriannuelle 2007-2009 avec l’association “Paris Biotech santé” attribuant le versement d’une subvention pour l’exercice 2007. - Montant : 440.000 euros. 2007, DDEE 13 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention de partenariat pluriannuelle 2007-2009 avec l’association “AGORANOV” attribuant le versement d’une subvention pour l’exercice 2007. - Montant : 340.000 euros.


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDEE 3 G concernant la signature d?une convention avec l?association ?Centre d?entreprises Paris Innovision?.

La parole est � Mme BERTRAND.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Au nom du groupe U.D.F., je souhaite appeler l?attention du Conseil de Paris?

(Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident du Conseil de Paris, au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Un instant, Madame BERTRAND.

Que ceux qui souhaitent quitter la salle le fassent en silence de fa�on � ce que l?on puisse entendre l?oratrice. Merci.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Au nom du groupe U.D.F., je souhaite appeler l?attention du Conseil de Paris, comme je l?ai fait en 1�re Commission, sur l?�volution des p�les de comp�titivit�, �l�ment essentiel de la dynamique �conomique de notre pays.

Trois projets de d�lib�ration illustrent cette politique et le fort engagement du D�partement de Paris. Le projet de d�lib�ration DDEE 3 G qui concerne une subvention de fonctionnement de 500.000 euros au ?Centre d?entreprises Paris Innovision? ; le DDEE 12 G, une subvention de 440.000 euros � l?association ?Biotech Sant�? ; le projet de d�lib�ration DDEE 13 G, une subvention de 340.000 euros � l?association ?Agoranov?.

Mon intervention unique concernera, si vous le permettez, ces trois projets de d�lib�ration � la fois. Je la fais avec d?autant plus de plaisir que, selon les conclusions de la pr�sidence du Conseil europ�en de Lisbonne en 2000, les objectifs de la strat�gie de Lisbonne n�cessitaient une strat�gie globale visant, entre autres, � mieux r�pondre aux besoins de la recherche et du d�veloppement et � acc�l�rer les r�ponses structurelles pour renforcer la comp�titivit� et l?innovation.

Je voudrais, � ce stade, faire une observation et une demande. L?observation repose sur l?�tude de K.P.M.G. qui a �t� r�alis�e au deuxi�me semestre 2006 et qui est intitul�e ?P�les de comp�titivit� en France, prometteurs mais des d�fauts de jeunesse � corriger?. Cette �tude a port� sur 40 p�les de comp�titivit� sur les 66 qui avaient �t� labellis�s en juillet 2005.

Pour Paris, nous sommes concern�s en particulier par trois p�les de niveau mondial.

Nous le savons tous, les entreprises, la formation et la recherche sont les trois �l�ments-cl�s des p�les de comp�titivit�. Ils sont unis par les trois priorit�s que sont le partenariat, les projets communs concrets et la visibilit� internationale.

Si les objectifs prioritaires des p�les sont bien identifi�s, leur traduction en r�sultats concrets reste encore peu tangible, indiquent les enqu�teurs.

A tel point que la perception du statut d?avancement pour chaque objectif au troisi�me trimestre 2006 reste pour certains peu significative. La tr�s faible r�alisation ou, en tout cas, la perception de faible r�alisation touche, par ordre d�croissant, le nombre d?emplois cr��s, l?installation d?activit�s nouvelles sur le territoire, l?augmentation de la part de march� des acteurs, les partenariats industrie/formation, l?am�lioration de la position concurrentielle, le financement des projets et le d�veloppement du rayonnement international.

Il ressort de cette analyse, qui me semble particuli�rement int�ressante et qui m�rite attention, que la r�flexion strat�gique internationale est un processus � renforcer, qui passe par l?obtention de r�sultats concrets, tant en termes de r�sultats �conomiques que de taille critique, et ?last but not least?, de visibilit� internationale.

L?�tude de K.P.M.G. d�ploie des pr�conisations dans cinq domaines que je laisse le soin aux services de la Mairie de Paris de prendre en compte et de d�ployer.

Les am�liorations du pilotage des p�les de comp�titivit� concernent tous les acteurs industriels, acteurs acad�miques, partenariats publics/priv�s, organismes de recherche et de formation.

Les pr�conisations d?am�lioration de l?efficacit� des p�les de comp�titivit� se r�sument en deux mots : faire et faire savoir, en particulier en valorisant les r�sultats des p�les � l?internatio-nal.

La demande est que, compte tenu du r�le du D�partement de Paris dans le fonctionnement de 3 p�les d?envergure mondiale (Medicen Sant�, Cap Digital, System@tic), les membres du Conseil de Paris soient tenus inform�s de l?�volution de ces 3 p�les.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - S?il vous pla�t, on n?entend pas l?oratrice. Si vous le voulez bien, vous allez discuter dans les couloirs !

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Madame.

Je demande qu?une information d?�tape soit renouvel�e dans le cadre des deux commissions comp�tentes du Conseil de Paris, la 1�re et la 2e Commission, comme cela a d�j� eu lieu il y a quelques temps et qui s?est r�v�l�e du plus haut int�r�t et d?une tr�s grande utilit�.

Pour conclure, je fais mienne cette observation de Winston Churchill : ?que la strat�gie soit belle est un fait, mais n?oubliez pas de regarder le r�sultat?. Bien �videmment, le groupe U.D.F. votera favorablement les trois projets de d�lib�ration.

Merci, Madame la Pr�sidente.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Pour vous r�pondre, je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, je remercie tr�s sinc�rement Mme BERTRAND d?attirer l?attention sur ces trois projets de d�lib�ration, qui sont trois visages, trois aspects de la politique que nous menons pour renforcer le d�veloppement des nouvelles technologies, pour renforcer la multiplication des jeunes entreprises en la mati�re et pour aller dans le sens de la strat�gie de Lisbonne dont a parl� Mme BERTRAND. Je dirai m�me, puisqu?on y parle de la connaissance, de la r�cente d�claration de Berlin.

Je r�ponds tr�s pr�cis�ment aux deux questions que Mme BERTRAND a pos�es. Premi�rement, l?�tude de K.P.M.G. ; comme Mme BERTRAND l?a fort bien dit, il s?agit d?une �tude sur 40 p�les fran�ais, dont 3 p�les de la R�gion parisienne (car, sur les p�les de comp�titivit�, Paris et la R�gion travaillent de conserve) qui parle de d�fauts de jeunesse � corriger.

Il est clair que ces projets sont r�cents ; il est clair qu?ils sont jeunes ; il est �galement clair que l?on ne pourra voir v�ritablement les r�sultats en termes de nombre d?emplois cr��s, en termes de brevets d�pos�s, en termes de projets communs concrets qu?au bout d?un d�lai minimum de trois ans, c?est-�-dire, selon les p�les, d?ici un � deux ans.

Cela dit, Mme BERTRAND insiste sur deux points auxquels je donne un complet accord. D?abord, souligner les contours pr�cis des projets communs concrets, car il est important que ces p�les de comp�titivit� ne soient pas des juxtapositions de projets individuels, mais d�bouchent sur des projets collectifs, laboratoires, universit�s, grandes et petites entreprises.

Sur ce point, elle a tout � fait raison.

Et la visibilit� internationale est aussi un sujet important, dans la mesure o� Paris est en comp�tition avec la c�te ouest et la c�te est des Etats-Unis, avec le grand Londres et avec de grandes m�tropoles asiatiques.

Il faudra certainement faire, l� aussi, des efforts, sur les 3 p�les dans lesquels Paris est engag�. Je rappellerai le p�le ?M�dicen Paris R�gion?, c?est-�-dire un p�le sur la sant�. Il y a un effort � faire en mati�re de visibilit� internationale. Le p�le ?Cap Digital? nourrit d�j� une coop�ration tr�s �troite avec la ville de San Francisco. Le troisi�me p�le, ?System@tic?, dans lequel sont nos meilleurs math�maticiens, aura lui aussi un certain rayonnement.

Puisque vous l?avez �voqu�, je voudrais dire que le projet ?Paris innovision? est particuli�rement int�ressant. Son ancrage est dans l?h�pital des Quinze-Vingts, h�pital qui, depuis tr�s longtemps, essaie de secourir les malvoyants et les non-voyants. Cet h�pital et les responsables de celui-ci, autour du Professeur SAHEL, ont eu la tr�s bonne id�e de construire un b�timent dans lequel des entreprises, jeunes et moins jeunes, travailleraient avec les chercheurs de l?h�pital pour mettre au point de nouvelles technologies au secours des personnes qui souffrent d?un d�faut de vision.

C?est un tr�s beau projet que je salue au passage.

Mme BERTRAND demande enfin que les deux commissions, la 1�re et la 2e, puissent faire un point d?�tape. Personnellement, je suis tout � fait d?accord. C?est aux Pr�sidents de ces deux commissions de se mettre d?accord.

La conclusion churchillienne de Mme BERTRAND montre toute sa conviction europ�enne.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 3 G concernant le ?Centre d?entreprises Paris innovision?.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 3 G).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 12 G concernant l?association ?Paris Biotech Sant�?.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 12 G).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 13 G concernant l?association ?Agoranov?.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 13 G).

Mars 2007
Débat
Conseil général
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