retour Retour

9 - 2003, ASES 86 G - Attribution dans un cadre conventionnel d'une subvention d'investissement à l'association "Les restaurants du cœur - Les relais du cœur de Paris" (10e) pour la création et l'aménagement d'un centre de distribution de repas chauds situé dans la Z.A.C. "Paris-Rive gauche" (13e). - Montant : 200.000 euros


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration ASES 86 G relatif � l'attribution d'une subvention d'investissement � l'Association "Les Restaurants du C?ur", dans le 10e arrondissement, pour la cr�ation et l'am�nagement d'un centre de distribution de repas chauds situ� dans la Z.A.C. "Paris-Rive gauche". Le montant de la subvention propos� s'�l�ve � 200.000 euros.
Mme G�GOUT a la parole. Mme STAMBOULI lui r�pondra.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Tr�s bri�vement. Evidemment, nous approuvons totalement cette d�lib�ration puisque la situation des Restaurants du C?ur �tait bien connue d�s l'�t� dernier ; ils ont �t� oblig�s de r�duire de fa�on consid�rable leur distribution de repas faute de locaux.
Il y a eu des contacts avec la S.E.M.A.P.A. de mani�re � pouvoir utiliser de fa�on temporaire des terrains sur la Z.A.C. "Rive gauche". Tout cela a mis beaucoup de temps � se r�soudre. Aujourd'hui, nous arrivons au stade o� les financements des investissements n�cessaires, c'est-�-dire la viabilisation et l'installation d'algecos peut se faire.
Je pense qu'ils sont en mesure de r�aliser ces travaux tr�s rapidement.
Ils vont distribuer 300 repas le midi, distribuer aussi des colis et organiser en plus des permanences qui permettent un accueil. Pour l'utilisation le reste du temps de ces locaux, puisqu'ils ne servent des repas que le midi, manifestement ils ne sont pas oppos�s � une collaboration avec d'autres structures qui fournissent des repas le soir ou pendant des p�riodes o�, "les Restos du C?ur" sont ferm�s comme ils le font d�j� avec "Ao�t Secours Alimentaire", peut-�tre avec la "Mie de Pain". Il existe des synergies � trouver de mani�re � les aider dans ce sens, pour arriver � ce que des repas du soir puissent �tre �galement fournis dans ces locaux.
Evidemment, cela co�te cher : 200.000 euros, c'est une somme importante pour quelque chose qui ne durera en principe que jusqu'en janvier 2005. Apr�s, cela peut �tre prolong� en fonction de l'�tat d'avancement des travaux dans la Z.A.C. Tout n'est pas � fonds perdu puisque la moiti� de cette somme correspond au co�t des alg�cos et des �quipements. D'ailleurs ce sont - je crois - des alg�cos d'occasion. Etant donn� que le probl�me des plus d�munis n'est pas pr�s d'�tre r�solu, cela montre qu'il y aurait vraiment besoin de locaux permanents pour ce type d'activit� quitte � ce que dans quelques ann�es, quand plus personne n'aura besoin de repas dans la rue, ils puissent �tre reconvertis � d'autres finalit�s. Il serait utile de travailler dans ce sens.
A propos d'"Ao�t Secours Alimentaire", en septembre dernier, j'avais attir� votre attention sur le fait que cette association distribue 290.000 repas chaque �t� et que les locaux dans lesquels ils sont distribu�s sont surtout des cryptes en sous-sol ; il est difficile de faire cette distribution autrement que dans la rue � toute vitesse, dans de mauvaises conditions. La proposition �tait que l'on s'y prenne assez t�t pour trouver des locaux de substitution pour le mois d'ao�t, � des moments o� peut-�tre d'autres sont disponibles afin qu"Ao�t Secours Alimentaire", qui r�alise un excellent travail, puisse le faire dans des conditions un peu meilleures et que les gens qui sont accueillis le soient aussi dans des conditions plus dignes.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Mme STAMBOULI va r�pondre � votre intervention.
Mme Myl�ne STAMBOULI, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Comme vous vous en rappelez, les "Restaurants du C?ur" avaient alert� les services de la Ville de Paris sur la disparition d'un certain nombre de locaux de nature pr�caire et le fait qu'� midi, ils n'arrivaient pas � r�pondre aux besoins en termes de repas.
Cette convention qui a �t� sign�e avec la S.E.M.A.P.A. et qui est li�e �galement � la disparition des locaux qu'ils avaient sur le quai d'Austerlitz permet d'ouvrir un troisi�me site de distribution de repas le midi.
L'association elle-m�me avait beaucoup insist� pour que ce lieu ne soit pas ouvert le soir dans la mesure o� il s'agit quand m�me d'un lieu qui est sur la Z.A.C. assez isol� et qui ne permettait pas, d'apr�s ce qu'ils disaient, d'ouvrir et de faire la distribution le soir.
J'apprends que leur position aurait �volu�. Je n'�mets pas personnellement d'opposition sur ce point.
En ce qui concerne la p�rennit� des locaux, les "Restos du C?ur" eux-m�mes ont toujours dit qu'ils s'adaptaient � la pr�carit� des locaux qui leur �taient propos�s avec l'espoir de voir diminuer le nombre de repas distribu�s et, � terme, de voir d�finitivement dispara�tre leur mission, ce que nous souhaiterions nous aussi.
Sur "Ao�t Secours Alimentaire", comme vous le savez, je r�unis le groupe alimentaire r�guli�rement.
Je poserai effectivement la question lors de la prochaine r�union de la distribution, au mois d'ao�t, des colis.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame STAMBOULI.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 86 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 86 G).

Mai 2003
Débat
Conseil général
retour Retour