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11 - 2003, ASES 119 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer une convention entre le Département de Paris et l'Association pour la prévention, l'accueil, le soutien et l'orientation, pour le fonctionnement d'un pôle d'accueil et d'insertion à destination d'allocataires parisiens du R.M.I


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous allons examiner le projet de d�lib�ration ASES 119 G autorisant M. le Pr�sident du Conseil de Paris � signer une convention avec l'association pour la pr�vention, l'accueil, le soutien et l'orientation, pour le fonctionnement d'un p�le d'accueil et d'insertion � destination d'allocataires parisiens du R.M.I.
Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT souhaite intervenir et Mme STAMBOULI lui r�pondra.
Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Monsieur le Pr�sident, merci.
L'accompagnement social, renforc� par un soutien psychologique, dans le cadre de personnes tr�s �loign�es de l'emploi est certainement une mesure positive, et le dispositif que vous nous proposez d'approuver dans cette d�lib�ration est certainement une initiative opportune.
Toutefois, je m'�tonne que ce projet social n'ait pas �t� inclus dans la premi�re convention vot�e par notre Assembl�e il y a seulement trois mois.
En effet, cette association, l'A.P.A.S.O., m�ne d�j� ce type d'action dans l'Essonne. Par ailleurs, alors m�me que cette association a �t� conventionn�e par la Ville pour un montant lui non plus non n�gligeable - il s'agissait de 228.774 euros - en f�vrier dernier, je note que cette association pr�sente elle aussi un endettement fiscal et social tr�s �lev� : 147.000 euros, proche du montant m�me de la subvention que vous nous demandez de voter aujourd'hui.
M'interrogeant sur le bien-fond� de cet engagement financier, nous nous abstiendrons sur cette d�lib�ration.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT.
Madame STIEVENARD, vous avez la parole.
Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Cette association est conventionn�e pour un accompagnement global d'allocataires du R.M.I. pour environ 200 personnes. S'y ajoute une action d'accompagnement social et de soutien psychologique. C'est la d�lib�ration que nous pr�sentons aujourd'hui pour 120 allocataires du R.M.I. au minimum qui sont des personnes tr�s �loign�es de l'emploi et qui ont de r�elles difficult�s psychologiques.
Cette association, qui a d�j� conduit un travail dans l'Essonne, depuis 1989, a souhait� ouvrir une antenne parisienne dans le 14e arrondissement. Ceci nous a paru int�ressant puisqu'il y a l� des psychologues, des ateliers de socialisation mis en place : emploi, lutte contre l'illettrisme, espace sant�, acc�s aux droits, �mergence de projets, etc.
Mais j'entends �videmment la r�flexion que fait Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT. Sachez que ce ne sont pas des subventions globales, elles sont li�es au nombre d'allocataires suivis, c'est-�-dire que nous exer�ons un contr�le sur l'activit� r�ellement conduite. Pour autant, il faut que nous ayons aussi le soin de surveiller ce qui se passe du c�t� des dettes importantes que pourrait avoir contract� telle ou telle association. Cependant, pour ce qui nous concerne, les financements que nous accordons vont v�ritablement au suivi des personnes et pas � autre chose.
J'invite donc notre Assembl�e � voter favorablement cette d�lib�ration.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Je n'en suis pas surpris.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 119 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 119 G).

Mai 2003
Débat
Conseil général
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