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2006, DPJEV 203 - Autorisation à M. le Maire de Paris de résilier le marché 0523015 aux torts exclusifs du titulaire.


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DPJEV 203, avec une inscription de Mme TA�EB.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Madame la Maire.

Le pr�sent projet de d�lib�ration vise � r�silier un march� d?entretien des toilettes publiques des parcs et jardins de la Ville.

Vous ne serez s�rement pas surprise, Madame la Maire, que notre groupe intervienne de nouveau sur un dossier significatif du manque de personnel dans cette Direction.

Je rappelle qu?apr�s de multiples incidents et de multiples manifestations de m�contentement des usagers, le groupe M.R.C. avait propos� un moratoire sur l?externalisation des fonctions de gardiennage des chalets de n�cessit�. A cette �poque, en d�cembre 2005, il y a donc tout juste un an, nous avions pr�conis� la remunicipalisation de ces fonctions de gardiennage. Au nom de la rationalit�, l?Adjoint en charge des parcs et jardins avait rejet� le v?u du M.R.C.

On nous propose de retrouver un autre prestataire qui a peu de chances de faire mieux que le pr�c�dent. Il faut se rendre � l?�vidence, cette externalisation est un �chec.

Il est des activit�s �conomiquement peu rentables qui rendront toujours les prestataires enclins � ne pas respecter le cahier des charges.

Ne soyons pas dogmatiques. Par pragmatisme, je le r�p�te aujourd?hui, envisageons s�rieusement la remunicipalisation de ces fonctions de gardiennage des chalets de n�cessit�, dans l?int�r�t des usagers, des personnels et de la qualit� de vie dans nos jardins.

Je vous remercie.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie.

Monsieur CONTASSOT, vous avez la parole.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Madame TA�EB, comme vous l?avez dit, il faut �viter le dogmatisme et il faut rendre service aux Parisiennes et Parisiens. Lorsque ces chalets �taient g�r�s par du personnel de la Ville, ils n?�taient accessibles que quelques heures par jour et pas tous les jours. Si c?est cela, le service rendu aux Parisiens, ce n?est pas tout � fait ma conception du service rendu aux Parisiens. Nous avons sans doute l� une divergence d?appr�ciation. C?est bien parce que nous �tions dans l?incapacit� de faire admettre � un certain nombre d?agents et d?organisations syndicales qu?il fallait que ce soit accessible en permanence, d�s lors que les jardins �taient ouverts, que nous avons �t� contraints de recourir � une solution externe.

S?il y avait une solution interne, croyez-moi, elle serait privil�gi�e. C?est faute de trouver une possibilit� en interne que nous avons eu recours � un prestataire ext�rieur et il devrait y avoir tr�s prochainement un service de qualit�, �videmment, comme c?est la r�gle pour toutes les toilettes publiques.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Monsieur SARRE ?

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. Bri�vement.

Je consid�re que pers�v�rer n?est pas une bonne solution. Il est tout � fait �vident qu?il y a des r�ponses internes et que faire appel � une autre entreprise ext�rieure, qui conna�tra les m�mes difficult�s et qui �chouera dans les m�mes conditions que celle que nous remercions, tout cela me para�t erron�.

C?est pourquoi nous ne voterons pas ce m�moire.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPJEV 203.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPJEV 203).

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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