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2006, Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif à l’implantation d’une Maison des associations provisoires dans les locaux à usage de brasserie situés en rez-de-chaussée sous le Pavillon des Arts.


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen du voeu r�f�renc� n� 11 dans le fascicule d�pos� par le groupe U.M.P. et qui ne se rapporte � aucun projet de d�lib�ration.

La parole est � M. LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Je regrette un peu que l?autre voeu qui �tait li� � cette op�ration ait �t� inscrit � la s�ance du Conseil g�n�ral. Je ne vois pas pourquoi. Les deux voeux �taient li�s. Il s?agit en r�alit� de mettre un peu de bons sens dans une situation confuse puisque nous avons appris que des travaux avaient �t� engag�s dans le local de l?ex-halte-garderie de la rue Rambuteau pour y installer provisoirement la Maison des associations.

Il semblerait que l?on ait d�pens� 80.000 euros b�tement dans des travaux qui ont �t� engag�s et conduits sans la moindre concertation et sans m�me la moindre information.

Vous savez qu?un maire d?arrondissement et un Conseil d?arrondissement ont en r�alit� relativement peu de pr�rogatives. Je vous le dis pour ceux qui ne le sauraient pas. Il se trouve que dans la loi, il est indiqu� que la localisation d?un certain nombre d?�quipements, les cr�ches, les haltes-garderies, les maisons des associations et assimil�, doit �tre d�lib�r�e par le Conseil d?arrondissement et pas par le Conseil de Paris.

Je ne fais que demander l?application de la loi, toute la loi, rien que la loi. Et j?ai fait d�lib�rer le Conseil d?arrondissement sur la localisation de l?implantation, f�t-elle provisoire, d?une maison des associations.

Je consid�re que la localisation choisie est totalement inadapt�e pour un certain nombre de raisons : ce local est beaucoup trop petit, il n?offre pas de salles de r�unions. Il y a a contrario un local qui est une ancienne brasserie en rez-de-chauss�e qui est plus facilement accessible. J?ai appris incidemment qu?il serait question d?en faire un lieu de r�union et de concertation sur le projet des Halles. Je ne vois que des avantages � ce que l?on puisse d�battre sur le projet des Halles � condition que l?on ait quelque chose � montrer. Il ne semble pas que ce soit encore le cas, mais j?accepte en tout cas cette perspective avec beaucoup d?enthousiasme.

Je ne vois vraiment pas en quoi un lieu qui serait ouvert � la concertation sur les Halles et une implantation provisoire de Maison des associations seraient incompatibles. Nous avons eu l?id�e, le projet, de mutualiser en quelque sorte, ce qui limiterait les frais. C?est la raison pour laquelle nous avons adopt� ce voeu au Conseil d?arrondissement et que nous le proposons sous une forme identique devant le Conseil de Paris, ne d�sesp�rant pas que nous ferons d?un commun accord aboutir une solution de bons sens.

Parall�lement, nous avons sugg�r� que le local de l?ex-halte-garderie qui est au premier �tage - c?est pourquoi que je regrette que les deux voeux ait �t� d�connect�s mais je n?en fais pas un drame - nous avons donc sugg�r� qu?il puisse �tre mis � disposition d?une association qui s?appelle ?Mains libres? et qui a un projet de bagagerie pour S.D.F., ce qui nous semble �tre un service utile dans le secteur des Halles. Je rappelle d?ailleurs que j?ai �t� le premier � demander que dans le cadre de l?op�ration des Halles, on int�gre des �quipements pour les S.D.F. Il se trouve que nous avons de tr�s grandes associations caritatives sur le secteur, ?Emma�s?, ?Aux captifs, la Lib�ration?, ?La clairi�re?. Toutes ces associations travaillent de mani�re extraordinaire - je ne crains pas de le dire - mais dans des locaux satur�s. Il faut donc que l?on trouve les moyens de d�compresser et de donner des m�tres carr�s suppl�mentaires.

Je regrette que l?on n?ait pas examin� conjointement ces deux voeux qui �taient vraiment compl�tement li�s par la logique. Je m?�tais tr�s momentan�ment absent� pendant la s�ance du Conseil g�n�ral et j?ai appris que ce v?u de la bagagerie avait �t� rejet�, ce que je trouve �minemment regrettable, parce que c?est un local qui aujourd?hui n?a aucune utilit�, qui a �t� gel� pendant de trop longs mois. Et il va de soi que l?ouverture d?une bagagerie pour S.D.F. doit �tre d�cid� maintenant � l?ouverture de la p�riode hivernale. Ce n?est pas au printemps prochain qu?il faudra en discuter. On avait tout � fait la possibilit� de mettre � disposition dans les plus brefs d�lais un local pour cette association.

J?esp�re que s?agissant du local du rez-de-chauss�e, on pourra faire aboutir cette solution de bon sens peu co�teuse permettant de mutualiser un lieu de concertation sur le projet des Halles et une implantation provisoire de Maison des associations.

Je vous remercie.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

M. LEGARETa raison de dire que les deux voeux qu?il a pr�sent�s sont li�s. Il se trouve que l?un a �t� examin� pendant la s�ance du Conseil g�n�ral hier, et a effectivement �t� repouss�, et que celui-l� est examin� dans le cadre des voeux de la 8e Commission.

Comment se pr�sente le probl�me ? Nous avons deux locaux, l?un au rez-de-chauss�e, l?autre � l?�tage. La possibilit� qui est examin�e � l?heure actuelle est d?installer la bagagerie pour S.D.F. au premier �tage. Il semblerait cependant qu?il y ait deux possibilit�s pour implanter cette bagagerie.

Ce que j?esp�re c?est qu?une d�cision sera prise de mani�re rapide dans les jours sinon, dans les semaines qui viennent.

Au rez-de-chauss�e, nous avons le projet d?installer le local de la concertation, avec la possibilit� de le mutualiser, si besoin, avec la Maison des associations provisoire, en attendant la livraison de la d�finitive.

Donc de deux choses l?une : soit la bagagerie s?installe � l?�tage et � ce moment-l�, je suis d?accord avec le voeu de M. LEGARET, soit elle ne s?installe pas � l?�tage mais dans un autre endroit du 1er arrondissement � proximit� et � ce moment-l�, nous disposons � la fois du rez-de-chauss�e et de l?�tage. Auquel cas on pourrait avoir, si la bagagerie ne venait pas s?installer l�, la Maison des associations provisoire � l?�tage et le local de concertation au rez-de-chauss�e.

Voil� la mani�re dont j?aborde cette question. Si la bagagerie vient � l?�tage, je suis d?accord avec le voeu de M. LEGARET parce que, comme lui, je ne suis pas ennemi du bon sens. Sous cette r�serve, j?�mets un avis favorable � ce voeu parce qu?il est vrai qu?il faut avancer et trouver une solution.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur CAFFET.

Vous acceptez la r�serve, Monsieur LEGARET ?

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Je remercie M. CAFFET de son geste positif. J?ai oubli� de mentionner aussi la participation active de Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE qui est venue sur le lieu. Nous avons eu des r�unions. Je consid�re que nous avons eu tout de m�me des concertations relativement positives sur ce dossier.

Un voeu n?est qu?un voeu. Si nous pouvons d�s ce matin adopter ce voeu et naturellement ne pas rompre les n�gociations pour trouver des solutions favorables pour la suite, j?en suis satisfait.

M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Tr�s bien. C?est entendu.

Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le voeu est adopt�. (2006, V. 376).

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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