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2006, Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif à la prise d’un arrêté modifiant les heures de stationnement autorisé aux abords du marché Navier.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons le v?u r�f�renc� n� 44 dans le fascicule relatif � la prise d?un arr�t� modifiant les heures de stationnement autoris� aux abords du march� Navier. Ce v?u a �t� d�pos� par le groupe U.M.P.

Vous avez la parole, Madame KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Madame la Maire.

Ce voeu concerne un endroit en effet qui m?est cher dans le 17e arrondissement : le march� Navier.

Ce march� est un tout petit march�. Il faut savoir qu?il n?y a pas plus d?une dizaine d?exposants et que le stationnement aux abords de ce march� est interdit jusqu?� 18 heures 30 les mardis et vendredis en raison justement de la tenue de ce march�.

Or, ce march� se termine � 13 heures et � 15 heures les services de la propret� ont largement fait leur travail puisqu?ils passent d�s la fin du march�.

Malheureusement, l?arr�t� d?interdiction de stationner a �t� pris il y a bien longtemps, tenant compte � l?�poque du chargement des camions des commer�ants et du montage et d�montage du march�.

Ces op�rations, comme je viens de le dire, ainsi que celles du Service de la propret� �tant termin�es plus t�t et consid�rant que nombre de v�hicules se font syst�matiquement enlever l?apr�s-midi alors qu?ils sont tout � fait de bonne foi en se garant sur les emplacements nettoy�s, vu �galement la proximit� de la fourri�re qui s�rement incite � enlever ces v�hicules, nous aurions souhait� - mais nous l?avions d�j� demand�, c?est donc une demande r�p�t�e des �lus du 17e - que soit modifi� l?arr�t� de stationnement et que l?on puisse � nouveau stationner � partir de 15 heures.

Je rappelle que ce v?u a �t� adopt� � l?unanimit� en Conseil du 17e arrondissement sauf une voix, celle du groupe socialiste.

Je vous remercie.

(M. Christophe CARESCHE, adjoint, remplace Mme Anne HIDALGO au fauteuil de la pr�sidence).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Vous avez la parole, Monsieur BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Plusieurs choses par rapport � ce v?u.

D?abord, je voudrais redire ce que j?ai dit en 3e Commission qu?il me semble que si on commence � d�poser des voeux en s�ance du Conseil de Paris sur les diff�rents arr�t�s r�glementant les horaires de stationnement dans la Capitale, on va non plus avoir des s�ances de 2 jours mais d?une semaine.

L�-dessus, je pense que cela ne n�cessite pas forc�ment des d�bats avec l?Assembl�e pl�ni�re des �lus de la Capitale pour discuter de ce type de question.

Par ailleurs, j?avais indiqu� lors de la 3e Commission que s?il n?y avait pas de probl�me, j?�tais plut�t favorable � ce v?u. Mais j?ai appris depuis que justement, il y a des probl�mes. La D.P.E qui est charg�e du nettoiement du march� �met un avistr�s d�favorable � ce type de dispositif, notamment pour des questions de s�curit� du personnel. En effet, il y a eu un accident tr�s grave qui est intervenu dans le 13e arrondissement pour un d�blaiement de march�.

Il est apparu qu?� partir du moment o� la r�glementation avait �t� modifi�e, les stationnements se faisaient de fa�on anarchique pendant les op�rations de d�blaiement et de nettoyage et que cela avait donc entra�n� un accident grave pour un personnel. Donc, pour ces raisons, je donnerai un avis d�favorable � ce voeu.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame KUSTER, la r�ponse est claire.

Mme Brigitte KUSTER. - Pas du tout.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Mais si.

Mme Brigitte KUSTER. - Cela montre que M. BAUPIN ne peut pas conna�tre tous les march�s de Paris et je ne peux pas lui en vouloir.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Attendez, il y a un avis de la D.P.E. Franchement, ils savent de quoi ils parlent � la D.P.E.

Mme Brigitte KUSTER. - Vous permettez, Monsieur le Maire ? Avant que vous pr�sidiez, d?autres personnes ont pu s?exprimer suite � un avis de l?Ex�cutif.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Quand c?est clair.

Mme Brigitte KUSTER. - Ce n?est pas clair du tout. C?est un tout petit march� qui a tr�s peu de commer�ants. Le stationnement est en �pi, en amont. Et normalement, apr�s v�rification justement - excusez-nous aupr�s des services concern�s de l?arrondissement - c?est compl�tement nettoy� � partir de 15 heures. Ce march� � 13 heures, c?est fini et deux heures apr�s c?est d�blay�. Il y a moins de 10 commer�ants sur ce march�. Il ne peut pas y avoir d?accident mortel. Et si � chaque fois qu?il y avait un accident dans Paris, on arr�tait de tout faire, alors on ne fera plus grand-chose.

Quant au fait, Monsieur BAUPIN, que pour vous cela n?a pas d?int�r�t d?�tudier ce genre de probl�me en s�ance, si vous r�pondiez � nos courriers, on ne serait peut-�tre pas amen�s � le faire en s�ance.

Deuxi�mement, j?ai entendu dans cet h�micycle d?autres propos qui ne touchent pas la vie des Parisiens. Dans ce cas-l�, et le groupe ?Les Verts? en est le sp�cialiste, on ne s?occupe pas de savoir si les s�ances durent des heures et des heures.

Je vous pr�cise que c?est un int�r�t capital pour les gens de ce quartier qui, de bonne foi, se garent et qui, syst�matiquement, se voient enlever leurs v�hicules les mardis et vendredis apr�s-midi.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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