retour Retour

2006, DFPE 357 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l’association Crescendo, ayant son siège social 39, boulevard Beaumarchais (3e), un marché de prestations de service pour l’exploitation d’un établissement d’accueil collectif de petite enfance, 4, rue André Gide (15e).


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DFPE 357.

Madame BAUD, vous avez la parole.

Mme Dominique BAUD. - Il est bien entendu que nous voterons ce projet de d�lib�ration qui nous promet 30 places suppl�mentaires de halte-garderie pour les familles du 15e arrondissement.

Si j?interviens sur ce projet, c?est � nouveau pour essayer de comprendre la m�thode de la Ville pour calculer le nombre de places de cr�che nouvelles dans notre arrondissement.

En effet, lors de notre dernier Conseil d?arrondissement, Mme BRUNO, adjointe au Maire du 15e arrondissement charg�e de la Petite enfance, nous a donn� les r�sultats de son barom�tre, en date du 6 novembre 2006. Il appara�t que notre solde en termes de places de cr�che est n�gatif de 68 places par rapport � 2001 et seulement positif de quelques 50 places en halte-garderie depuis 2001.

Evidemment, nous comptons seulement le nombre de berceaux o� un enfant peut �tre accueilli, retirant les places des cr�ches ferm�es pour travaux.

Je vous remercie donc de bien vouloir me donner, cr�che par cr�che, halte-garderie par halte-garderie du 15e arrondissement, les chiffres exacts des places ouvertes par �tablissement en 2001 et � ce jour, afin que je puisse faire une comparaison efficace de nos chiffres respectifs et comprendre ces d�calages.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame TROSTIANSKY, vous avez la parole.

Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe, au nom de la 6e Commission. - Ce projet de d�lib�ration propose de signer avec l?association ?Crescendo? un march� de prestation de service pour l?exploitation d?une halte-garderie de 30 places qui ouvrira au premier trimestre 2007. Cette association a �t� choisie parmi les cinq offres qui ont �t� �tudi�es selon trois crit�res principaux : le prix, l?organisation et les moyens humains et la qualit� du projet p�dagogique et social.

Par rapport � la situation globale du 15e arrondissement, j?ai eu le plaisir d?inaugurer la semaine derni�re rue Thiphaine une cr�che et une halte-garderie associative de 75 places en pr�sence d?Anne HIDALGO et �galement de M. GALY-DEJEAN, qui a exprim� sa satisfaction devant les nombreuses places cr��es dans son arrondissement depuis 2001. Mme BAUD n?�tait pas pr�sente � cette inauguration, mais M. GALYDEJEAN a sinc�rement exprim� sa satisfaction sur ce qu?on faisait sur la Petite enfance � Paris.

Je voulais redire � Mme BAUD que c?est bien 279 nouvelles places qui ont �t� cr��s depuis 2001 sans compter les 105 places dont je viens de vous parler, comme nous l?avons annonc� lors du Comit� de suivi.

Vous n?�tes pas toujours d?accord avec ces chiffres. Je vous ai expliqu� plusieurs fois les diff�rences entre les chiffres de la mairie du 15e arrondissement et les chiffres du comit� de suivi. Le barom�tre du 15e arrondissement est un outil de gestion au quotidien qui recense l?ensemble des places disponibles � un instant donn� dans l?arrondissement. Le comit� de suivi est un outil de suivi de programme qui recense l?ensemble des places cr��es et indique �galement les places ferm�es.

Donc, Madame BAUD, le comit� de suivi qui donne une vision globale sur l?ann�e et votre barom�tre sont deux outils compl�mentaires qu?il faut savoir utiliser sans les confondre.

Globalement, le 15e arrondissement est heureux de l?ensemble des places cr��es et je pense que c?est un point important pour les enfants et les habitants du 15e arrondissement.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFPE 357.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DFPE 357).

Vous n?allez pas reprendre la parole, Madame BAUD.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Mme BAUD demande la parole !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - L?explication est claire. Je redonne la parole dans la mesure o� il y a un dialogue avec l?Ex�cutif, quand il y a n�cessit� de reprendre un voeu. Mais dans le cas pr�sent, la r�ponse est claire et nette, il n?y a pas de n�cessit� que vous repreniez la parole. Je suis d�sol�.

Je sais que beaucoup d?�lus viennent ici, font leur intervention, repartent et ne sont pas l� pendant la dur�e du Conseil !

Je voudrais qu?il y ait quand m�me un minimum de respect pour ceux qui sont l�.

Monsieur LEGARET, je respecte le r�glement � la lettre.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, calmons-nous, nous ne sommes pas si nombreux tout de m�me. Respectez ceux qui sont en s�ance.

Je vous demande de traiter de mani�re �quitable et �gale les orateurs de la majorit� et de l?opposition.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est ce que je fais, Monsieur LEGARET.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Vous redonnez avec beaucoup de bienveillance la parole aux orateurs de la majorit�. Donc je vous demande une �galit� de traitement.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Ce n?est pas vrai.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Mme BAUD a demand� la parole pour qu?elle dise quelques mots. Cela me semblerait normal?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je ne redonne pas la parole syst�matiquement !

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Vous le faites bien souvent dans d?autres cas.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je vous dis que non. Je le fais quand il y a un dialogue avec l?Ex�cutif. C?est tout. Pour l?opposition comme pour la majorit�. L�, il n?y a pas de n�cessit� que Mme BAUD reprenne la parole. Je suis d�sol� de vous le dire. En plus, il y a encore quatre interventions sur les cr�ches. Et Mme BAUD en plus a encore une intervention. Alors, �a va. Vous ne pouvez pas dire que vous �tes frustr�e.

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
retour Retour