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2006, DPE 114 - SGRI 65 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer 2 conventions avec l’association INTER AIDE pour le projet d’alimentation en eau potable, l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement dans 15 villages de la région de Manakara (Madagascar) et pour l’accès durable à l’eau potable et à l’assainissement pour les populations pauvres des districts du Loma et du Gena (Ethiopie). - Attribution des subventions correspondantes. - Montant total : 150.000 euros. 2006, DPE 117 - SGRI 68 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec l’association AQUASSISTANCE pour l’approvisionnement en eau des Hauts de Saint-Marc (Haïti). - Attribution de la subvention correspondante. - Montant : 85.230 euros. 2006, DPE 118 - SGRI 69 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer une convention avec l’association ENFANTS ET DEVELOPPEMENT pour l’accès à l’eau des villages de Madou et Biguellé (Burkina Faso). Attribution de la subvention correspondante. Montant : 11.094 euros.


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous passons donc au projet de d�lib�ration DPE 114 - SGRI 65.

Je donne la parole � M. REY.

M. G�rard REY. - Oui. Merci.

Mes chers coll�gues, je voudrais me r�jouir pleinement des d�cisions que nous allons prendre ensemble, collectivement, traduisant la solidarit� internationale de la Ville de Paris en mati�re d?acc�s � l?eau et � l?assainissement, avec les populations des pays les plus pauvres, qualifi�s le plus souvent de pays en voie de d�veloppement tr�s pudiquement.

En effet, il y a un an, les 14 et 15 novembre 2005, par d�lib�ration, nous avons approuv� la cr�ation d?un dispositif de solidarit� internationale en mati�re d?eau et d?assainissement. Ce vote a l?int�r�t d?affirmer la volont� de la Ville de contribuer � la r�alisation des objectifs du mill�naire pour le d�veloppement des Nations-Unies.

La loi du 9 f�vrier 2005 nous autorise ainsi � mener des actions solidaires, en mati�re d?eau potable et d?assainissement. Il faut toujours rappeler des donn�es fondamentales et totalement inadmissibles : plus d?un milliard de personnes sont priv�es d?eau potable, 2 milliards sont priv�es d?assainissement. J?ajouterai que plus de 30.000 enfants meurent chaque jour, en raison du manque d?eau potable.

Le dispositif pr�vu par la Ville de Paris n?a pas pour objet de r�gler �videmment le probl�me mais de contribuer � faire face � cet immense d�fi. Je voudrais �galement remercier l?ensemble des �lus et des services qui ont permis la r�alisation concr�te de cette ambition, les adjoints en charge du projet, Mme CONSTANTIN et M. SCHAPIRA et �galement les participants � la Commission, de toutes tendances, qui ont travaill� pour faire les choix des projets retenus.

Apr�s un appel � projets, plus de 108 r�ponses ont �t� d�pos�es par de nombreuses associations et O.N.G. et, au final, la Ville nous propose d?en retenir 14, pour un total financier pluriannuel de 1,4 million d?euros portant sur les ann�es 2006 � 2008. Au total, plus de 120.000 personnes dans 11 pays sont concern�s par les projets propos�s.

8 projets en eau potable, projets en eau potable et assainissement, projets en milieu urbain et rural. Madagascar, Ethiopie, Inde, Tchad, Ha�ti, Cambodge, Burkina Faso, B�nin, S�n�gal, Togo, Mali sont les pays concern�s par ces d�cisions.

Pour conclure, je voudrais dire que la Ville de Paris soutient ces projets, men�s par des O.N.G. et des associations qui travaillent en pleine association. J?esp�re bien �videmment que le r�sultat de cette coop�ration engag�e sera positif et, bien s�r, nous sera communiqu�.

Je ne doute pas que, compte tenu des pr�cautions qui ont �t� prises et de la volont� qui a �t� manifest�e, nous r�ussirons � voir enfin une r�alisation concr�te dans ce domaine et, bien s�r, nous approuverons totalement l?ensemble des 14 m�moires qui sont li�s � cette d�cision.

Merci.

Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.

Madame Karen TA�EB, vous avez la parole.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Madame la Maire.

Un ensemble de projets de d�lib�ration relatifs � des projets de coop�ration internationale en mati�re d?eau potable et d?assainissement nous est donc soumis. La loi du 9 f�vrier 2005 permet aux collectivit�s locales d?engager ce type de programme sur un plan international.

De nombreux pays, de l?Inde au S�n�gal en passant par Ha�ti, Madagascar et l?Ethiopie sont concern�s par ces programmes. Il est extr�mement positif que les collectivit�s locales puissent s?engager dans de tels partenariats de d�veloppement. C?est, en l?occurrence, une marque de l?attachement de notre collectivit�, de la Ville de Paris, � l?id�e du renforcement de la solidarit� Nord-Sud.

Tous les programmes s�lectionn�s sont de bons programmes. Le travail effectu� l?a �t� avec s�rieux et souci de garantir l?efficacit� des programmes s�lectionn�s. Notre groupe tient donc � manifester un certain enthousiasme. Cependant, comme il nous a �t� indiqu�, seuls deux projets concerneront les Cara�bes, un projet avec la Bolivie a �t� vot� lors d?une pr�c�dente s�ance et cela n?est que plus manifeste depuis le sommet Europe Am�rique latine depuis mai dernier, nos liens se resserrent avec cet immense continent.

Il s?agit d?une donn�e fondamentale permettant de comprendre le monde de demain. Paris doit savoir se positionner en cons�quence. Avec force, nous demandons que notre action internationale prenne la mesure des �volutions majeures en cours dans la Patria Grande. Nous savons l?attachement du Maire de Paris � approfondir les relations avec ces pays. Esp�rons que d?autres accords de coop�rations avec ces pays viendront.

Je vous remercie.

(Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, remplace Melle Sandrine MAZETIER au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci, Madame TA�EB.

Madame LE STRAT, vous avez la parole.

Mme Anne LE STRAT. - Merci, Madame la Maire.

Je devais intervenir sur un projet de d�lib�ration apr�s mais je ferai une intervention g�n�rale. Au-del� des f�licitations que j?adresse �galement � la Ville sur la mise en place du dispositif quant � la loi dite du 1 %, je voudrais n�anmoins faire quelques remarques sur sa premi�re application.

Tout d?abord, je regrette que les informations donn�es sur les diff�rents projets soient parfois parcellaires. Ainsi, la Ville a omis d?indiquer dans la pr�sentation qui est faite d??Aqua Assistance? - c?�tait le projet de d�lib�ration sur lequel j?�tais inscrite -, ?Projet pour Ha�ti?, la nature de cette association. ?Aqua Assistance? est en effet l?association humanitaire des personnels du groupe ?SUEZ?. C?est mieux de le pr�ciser, surtout quand il s?agit de plus de 85.000 euros.

Cela ne doit pas forc�ment nous conduire � rejeter les projets qu?elle porte, mais cela nous oblige n�anmoins � �tre vigilants sur leur contenu.

Plus largement, je voudrais revenir sur la proc�dure de s�lection et de choix des projets, qui devrait, � mon avis, pouvoir �tre am�lior�e, en concertation avec la Ville et avec le comit�.

Le milieu associatif s?est fortement mobilis� dans des d�lais tr�s courts et qui n?ont pas forc�ment toujours permis une totale �galit� dans le processus de s�lection. Parmi les 109 projets re�us, 13 seulement ont �t� retenus et, sur les 13, 10 proviennent d?O.N.G. professionnelles qui ont l?habitude de concourir � ce type de dispositif.

En cons�quence, je propose qu?il y ait deux appels � projet, un pour les O.N.G. professionnelles qui pr�sentent de gros projets avec des moyens financiers cons�quents, un deuxi�me pour les autres O.N.G. de plus petite structure, comme les O.S.I.M. notamment, qui sont en charge de plus petits projets.

En effet, m�me si ces derni�res ont re�u une aide pr�cieuse avec la formation qui leur a �t� dispens�e pour parfaire leur dossier, ces associations ne font pas le poids quand leurs dossiers sont ?m�lang�s? � ceux des O.N.G. professionnelles, au moment de l?�valuation.

Par ailleurs, il �tait aussi pr�vu dans ce dispositif un volet coop�ration d�centralis�e, impliquant, je cite la d�lib�ration de novembre 2005, ?les comp�tences techniques des services de la Ville et faisant appel � des partenariats avec d?autres acteurs de l?eau et de coop�ration internationale?.

Or, le comit� ne s?est jamais r�uni. Va-t-il l?�tre prochainement ?

De m�me, � l?occasion d?un v?u adopt� � l?unanimit� du Conseil de Paris, j?avais demand� que la Ville de Paris se rapproche de ?Eau de Paris?, sa S.E.M. op�ratrice sur ce secteur, pour �laborer un dispositif d?intervention rapide et op�rationnel, d�di� aux actions humanitaires d?urgence dans le domaine de l?eau potable.

J?avais propos� et cela avait �t� vot� � l?unanimit� une somme de 100.000 euros par an qui puisse �tre consacr�e aux actions d?urgence dans le cadre du budget allou� aux actions de solidarit� internationale en faveur de l?eau et de l?assainisse-ment.

Pour le moment, aucune suite n?a �t� donn�e � l?adoption de ces v?ux et je r�it�re donc ma demande � ce sujet.

Je voulais en outre informer l?ensemble du Conseil de Paris, la transition est toute trouv�e, que dans le cadre de la semaine de solidarit� internationale, du 11 au 19 novembre, ?Eau de Paris?, S.E.M. de la Ville, est devenue r�f�rent technique de l?association ?Premi�re Urgence? et vient de signer une convention cadre pour intervenir en tant qu?expert ?eau potable? dans des projets humanitaires et de coop�ration internationale.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Je vais demander � Mme CONSTANTIN de regrouper sa r�ponse sur les projets de d�lib�ration, DPE 114 - SGRI 65 et DPE 117 - SGRI 68.

Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Merci, Madame la Maire et merci aux intervenants de leurs encouragements et f�licitations.

Nous sommes une des premi�res collectivit�s locales � nous engager dans l?application et la mise en ?uvre de cette loi OUDIN-SANTINI, loi du 9 f�vrier 2005 qui permet maintenant aux collectivit�s locales et � leurs �tablissements publics, sur les ressources de l?eau, dans le territoire de leur ressort, de consacrer jusqu?� 1 % de ces ressources � de l?aide solidaire en direction des villes du Sud (aides d?urgence, aides de coop�ration d�centralis�e, etc.).

Nous l?avons fait. C?�tait �videmment un premier exercice, tout � fait perfectible, soumis � �valuation, soumis �galement et nous comptons bien le faire - � un grand retour vers les Parisiens, vers les usagers de l?eau. Il y aura entre autres choses une information aupr�s de l?Observatoire de l?Eau qui va se r�unir tr�s prochainement, mais �galement une lettre envoy�e � l?ensemble des Parisiens, qui traitera de ce sujet.

C?est notre contribution aux objectifs du mill�naire et nous l?avions cibl�e cette ann�e principalement sur cet appel � projets en direction des O.N.G. et des collectivit�s locales b�n�ficiaires. Il y a eu vraiment un gros succ�s. Nous avons �t� contraints � des choix.

Nous avons �galement int�gr� le volet que signalait Mme LE STRAT sur l?aide d?urgence. Et, contrairement � que vous dites, Madame LE STRAT, il y a eu d�j� un projet consacr� � l?aide d?urgence (50.000 euros pour la Bolivie).

Sur les 100.000 euros r�serv�s, 50.000 euros ont �t� attribu�s et la fin de l?ann�e n?est pas encore arriv�e. Il est possible qu?une autre aide vienne, dans ce cadre, compl�ter et abonder ce dispositif. Nous en reparlerons.

Nous avons mis au point une charte �thique ; nous avons �galement un comit� d?engagement pluraliste dont vous faites partie, Anne LE STRAT. Donc, vous avez pu entendre nos d�bats sur chacun de ces projets. Je re�ois aujourd?hui des demandes de votre part que vous n?avez pas jusqu?ici formul�es.

Elles me paraissent toutefois tr�s pertinentes et il faudra les examiner, notamment concernant l?opportunit� de faire deux appels � projets, l?ann�e prochaine.

Je voudrais vous dire que, s?agissant des O.N.G. non professionnelles et particuli�rement les O.S.I.M., nous avons fait en sorte que l?appel � projets en direction des O.N.G. ne favorise pas de fa�on exorbitante les grosses O.N.G., les O.N.G. professionnelles, et que la voie des O.S.I.M. et des O.N.G. non professionnelles soit prise en compte. Nous avons organis� plusieurs s�ances de formation avec, bien entendu, des intervenants sp�cialis�s, mais aussi la Ville, pour les aider � mieux prendre en compte les caract�ristiques de cet appel � projets et � figurer donc dans la course, si je peux m?exprimer ainsi.

Deux O.S.I.M. ont �t� s�lectionn�es, cette ann�e. C?est un premier exercice et j?esp�re bien que, l?ann�e prochaine et les ann�es suivantes, nous aurons davantage d?O.S.I.M. et d?O.N.G. non professionnelles susceptibles de voir leur projet aboutir de fa�on plus �vidente ou plus explicite que cette ann�e.

Nous �tudierons l?id�e de d�doubler les projets.

Pour ?Aqua Assistance? et le groupe ?SUEZ? auxquels vous faites allusion, cela a fait l?objet de d�bats lors des deux r�unions du comit� d?engagement pluraliste dont vous faites partie. Il a examin� l?ensemble des 108 projets, pour en retenir au final 14, et 13 vous sont soumis aujourd?hui.

C?est un bon projet ; il a �t� retenu et je n?y vois rien � redire, au contraire, car c?est un bon projet, vraiment.

Merci encore une fois.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 114 SGRI 65.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPE 114 SGRI 65).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 117 - SGRI 68.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPE 117 SGRI 68).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 118 - SGRI 69.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DPE 118 SGRI 69).

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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