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2006, Voeu déposé par M. Jacques BRAVO, et adopté à l’unani-mité par le Conseil du 9e arrondissement, relatif à l’installation de défibrillateurs.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons � pr�sent, en 6e Commission, le v?u r�f�renc� n� 57 dans le fascicule qui ne se rattache � aucun projet de d�lib�ration et qui est relatif � l?installation de d�fibrillateurs � la mairie du 9e arrondissement.

Madame AZZARO, vous avez la parole, tr�s rapidement.

Mme Nicole AZZARO. - C?est un v?u qui a �t� adopt� par le Conseil du 9e arrondissement et que Jacques BRAVO pr�sente. C?est un v?u dont l?initiative revient � Margarita MODRONO et Zin El ABIDINE, pour installer des d�fibrillateurs.

En effet, de nombreuses personnes meurent de crise cardiaque en France chaque ann�e, 40 � 60.000 personnes. Chaque minute perdue pour traiter les crises cardiaques, c?est 10 % de survie en moins.

La proposition vise � sensibiliser le public aux d�fibrillateurs qui sont extr�mement faciles � manipuler et d?en installer un peu partout, comme les extincteurs.

Jacques BRAVO et le Conseil du 9e arrondissement proposent un plan de sensibilisation du grand public � la d�fibrillation automatique, un plan de formation � l?utilisation des d�fibrillateurs en direction des agents de la Ville, notamment � la D.J.S. o� surviennent le plus d?accidents cardiaques, des �lus, du personnel des �coles, de tout citoyen volontaire (parents d?�l�ves, commer�ants, notamment) et l?installation d?un d�fibrillateur automatique, au sein de la mairie du 9e arrondissement, dans un premier temps, puis dans chaque �quipement de proximit� d?arrondissement, dans les meilleurs d�lais.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Chacun sait que les maladies cardiovasculaires sont la premi�re cause de mortalit� en France et que ce que l?on appelle commun�ment les crises cardiaques sont responsables de dizaines de milliers de morts.

Dans un certain nombre de situations, ce que l?on appelle la fibrillation ventriculaire est responsable de beaucoup de morts. Si on peut intervenir dans les premi�res minutes avec ces fameux appareils on sauve beaucoup de vies.

Dans un certain nombre de pays europ�ens, aux Etats-Unis, il y a une installation de ces appareils avec une initiation des populations. Aujourd?hui, � Paris, toutes les piscines sont �quip�es et le personnel est form�. Les associations de secourisme, la Croix-Rouge et la Protection Civile en sont dot�es gr�ce � des financements de la Ville de Paris, les pompiers �galement. Ils sont pr�sents dans toutes les manifestations.

Ces associations assurent des formations au secourisme sur les premiers gestes d?urgence et notamment l?utilisation de cet appareil.

Les propositions qui sont faites sont int�ressantes � examiner, mais vous voyez bien que si on se dirigeait vers leur g�n�ralisation telle qu?elles sont propos�es, cela n�cessiterait un maillage complet et une formation ad hoc. Tout le monde ne peut pas spontan�ment s?en servir, m�me si c?est relativement simple.

Je pense qu?il serait int�ressant, � partir des exp�riences �trang�res qui ont �t� faites, en relation avec le SAMU de Paris, la Pr�fecture de police, les pompiers, la F�d�ration fran�aise de cardiologie et les associations concern�es, que l?on examine les conditions d?installation d?un certain nombre de ces appareils dans la Capitale, en �valuant les co�ts d?implantation, avec un calendrier et un partenariat �ventuel.

Dans l?attente, je crois qu?il serait pr�matur� de s?engager dans des propositions aussi pr�cises et qu?il serait pr�f�rable de les mettre � l?�tude avec les personnes concern�es.

Je vous propose de retirer ce v?u, moyennant les engagements que je viens de prendre.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame TA�EB, vous avez la parole.

Mme Karen TA�EB. - C?est pour une explication de vote.

Je suis favorable � ce v?u et je voulais f�liciter Jacques BRAVO pour cette initiative qui va dans le sens de cette c�l�bre maxime : ?Qui veut sauver une vie, sauve l?humanit� tout enti�re?. Encore faut-il disposer de moyens et savoir les utiliser.

Je me suis renseign�e aupr�s d?un professeur de cardiologie et, vous l?avez bien expliqu� tous les deux, il faut pouvoir intervenir le plus rapidement possible. En gros, c?est, de fa�on tr�s imag�e, pouvoir ressusciter les personnes qui sont en syncope et victimes d?un arr�t cardiaque.

On peut certes appeler le SAMU ; on peut faire appel aux pompiers qui disposent, dans chaque brigade, de quatre d�fibrillateurs, mais, parfois, c?est trop tard.

Je voulais au contraire amender ce v?u et proposer que, pourquoi pas, ce soit exp�riment�, comme le dit le v?u de Jacques BRAVO, dans le 9e arrondissement, mais l?int�r�t de ces d�fibrillateurs, c?est avant tout de les utiliser dans des lieux qui accueillent un grand nombre de personnes (gares, a�roports, stations RER, etc.).

Je voudrais donner l?exemple europ�en de Barcelone qui dispose, dans son a�roport, de d�fibrillateurs � la disposition des usagers.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - On ne g�re pas les a�roports !

Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Il aurait mieux valu, � ce moment-l�, proposer de les installer devant les grands magasins plut�t qu?� c�t� du bureau de mon ami Jacques BRAVO.

(Rires dans l?h�micycle).

C?est une question s�rieuse. Tout d?abord, le d�fibrillateur, il faut savoir o� il se trouve. Il faut savoir qu?il existe et il faut savoir le manipuler. Dans les pays o� cela existe, toute une organisation a �t� mise en place.

Je propose que l?on examine cette question et que l?on regarde comment s?engager dans une exp�rimentation. Si on d�cide qu?il faut en mettre un � la mairie du 9e arrondissement, pourquoi pas dans toutes les mairies d?arrondissement, etc. ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame AZZARO, retirez-vous ce v?u ?

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Je propose qu?il y ait un travail s�rieux avec les professionnels concern�s.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est une bonne id�e.

Mme Nicole AZZARO. - Je retire ce v?u, compte tenu de l?engagement de M. LHOSTIS. Je transmettrai vos commentaires � M. BRAVO.

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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