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III - Question d’actualité du groupe du Mouvement républicain et citoyen relative aux moyens nécessaires dans les Centres d’action sociale.


M. LE MAIRE DE PARIS. - Maintenant c?est la question du groupe M.R.C.

M. GeorgesSARRE a la parole.

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Monsieur le Maire, merci de me donner la parole. Bri�vement, � Paris une politique en faveur des retrait�s est conduite et elle est positive. Seulement nous sommes amen�s � constater au fil du temps que les Centres d?action sociale, notamment celui du 11e arrondissement, rencontrent des difficult�s avec les aides m�nag�res. J?ai �t� saisi par diff�rents habitants et habitantes de mon arrondissement de demandes pr�cises. Ces personnes se sont rendues au si�ge du Centre d?action sociale au 154, avenue Ledru-Rollin et l�, on leur a r�pondu que les effectifs actuels ne permettent pas de d�gager une possibilit� sur le secteur des aides � domicile dans le 11e arrondissement.

Autrement dit, on va au Centre d?action sociale et le Centre d?action sociale n?est pas capable de donner des noms d?aides m�nag�res pour s?occuper des personnes �g�es qui demandent � �tre aid�es.

Il me semble que dans ce domaine, notre h�ritage �tait particuli�rement lourd. La derni�re fois que je suis intervenu sur la question, on me r�pondait � l?�poque - c?�tait toujours la droite qui gouvernait la Ville - que l?on �tait � 550 aides m�nag�re pour l?ensemble de Paris.

J?aimerais savoir � combien nous sommes aujourd?hui et quelles sont les possibilit�s r�elles des centres d?action sociale pour satisfaire les demandes formul�es par les habitants.

Merci.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Mme HOFFMAN a la parole, pour 2 minutes.

Mme Dani�le HOFFMAN-RISPAL, adjointe. - Je vous remercie, Monsieur le Pr�sident, de votre question.

Vous le savez, r�pondre aux besoins sanitaires et sociaux des Parisiennes et Parisiens �g�s est une priorit� de l?Ex�cutif parisien. Priorit� - et c?est l?objet de votre question - qui s?est traduite d�s 2001 par une action sans pr�c�dent en faveur du soutien � domicile.

Deux chiffres : 900 personnes prises en charge par l?ancienne prestation sp�cifique d�pendance � domicile, 21.000 aujourd?hui pour un co�t de 100 millions d?euros.

Autre chose � conna�tre. Nous avons gagn� 2 ans d?entr�e en institution gr�ce � l?am�lioration de ce service � domicile.

Il passe bien s�r par le Centre d?action sociale de la Ville de Paris qui effectue 246.214 heures par an. Je ne peux pas vous donner - je ne connaissais pas votre question exacte - le nombre d?aides m�nag�res au Centre d?action sociale aujourd?hui mais il est vrai que nous avons souhait� diversifier l?offre pour aller vers une r�ponse de qualit� et proposer vraiment de la qualit� aux personnes �g�es et � leur famille. Et c?est vrai que nous travaillons avec le Centre d?action sociale de la Ville de Paris et avec des associations habilit�es � l?aide sociale � but non lucratif qui, elles, s?occupent �galement de 4.300 personnes qui ont l?A.P.A. par exemple, de 1.800 personnes qui ont l?aide sociale ou de 6.600 personnes moins d�pendantes.

Nous pensons qu?aujourd?hui l?offre doit aujourd?hui �tre diversifi�e. Par exemple, aujourd?hui - vous le savez - un �tage d?une r�sidence a br�l� malheureusement dans le 11e et le Centre d?action sociale vient en renfort, par la pr�sence d?une aide m�nag�re en continue, pour aider les personnes dont l?ascenseur ne marche plus � monter et � descendre leurs courses.

Donc nous diversifions cette offre pour mieux r�pondre aux besoins. Il y a eu effectivement quelques soucis notamment s?agissant du 11e. Nous allons-y travailler.

Je veux bien, Monsieur le Maire du 11e, que vous m?informiez de toutes ces demandes pour que je puisse plus efficacement vous r�pondre parce que je crois que cette offre doit �tre diversifi�e et r�pondre � tous nos a�n�s.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup.

Voulez-vous ajouter un mot, Monsieur SARRE ?

M. Georges SARRE, pr�sident du groupe du Mouvement r�publicain et citoyen, maire du 11e arrondissement. - Je souhaiterais tout simplement conna�tre le nombre d?aides m�nag�res que nous avons au niveau parisien et plus pr�cis�ment dans le 11e arrondissement. Merci.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Mme HOFFMAN veillera � vous r�pondre.

Pour qu?il n?y ait aucun malentendu puisque M. LEGARET a dit que je ne connaissais pas le R�glement, s?agissant de la r�plique des �lus une fois qu?ils ont obtenu une r�ponse � leur question, je vous lis le R�glement :

?L?auteur de la question rappelle l?objet de la question pos�e 2 minutes maximum. Apr�s la r�ponse, 2 minutes maximum, l?auteur de la question dispose d?un droit de r�plique dont la dur�e ne peut pas exc�der 2 minutes. Il n?est pas pr�vu qu?il r�interroge ni que l?Ex�cutif r�ponde � nouveau?.

Je connaissais bien le R�glement. Je ne me suis pas tromp�. En r�gle g�n�rale, M. LEGARET le conna�t assez bien, ce qui n?est pas le cas de toute l?Assembl�e mais l�, il s?est tromp�.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Non. Vous n?avez pas le droit de reprendre la parole apr�s.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Mais si. Vous ne connaissez pas le Code des communes. Je suis d�sol�.

Le Code des communes � Paris comme � Marseille et � Bordeaux o� le Maire parle beaucoup, dispose que le Maire parle quand il le juge utile.

Quand vous serez maire, Monsieur LEGARET, ou quand vos amis seront maires, ils prendront, la parole comme le faisaient mes pr�d�cesseurs, quand ils le jugaient utile. En attendant, le suffrage universel a d�cid� que c?�tait moi. Voil�. Mais le suffrage universel peut changer.

(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, communiste, du Mouvement r�publicain et citoyen et ?Les Verts?).

La parole est maintenant aux non inscrits.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - ? convoquez la Commission du R�glement !

M. LE MAIRE DE PARIS. - Je vais la r�unir et moi j?y viendrai.

Vous n?�tes pas pr�sident de groupe, Monsieur. Je suis d�sol�. Moi, quand j?�tais pr�sident de groupe, j?y allais personnellement � chaque fois. Quand vous serez pr�sident de groupe.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - R�unissez la Commission du R�glement si vous en �tes capable.

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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