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2006, DVD 227 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché négocié sans mise en concurrence avec la société FARECO SAS pour l’adaptation de contrôleurs de carrefours afin de mettre en oeuvre la priorité bus aux carrefours à feux à Paris.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 227 autorisant M. le Maire de Paris � signer un march� n�goci� avec mise enconcurrence avec la soci�t� ?FARECO SAS? pour l?adaptation de contr�leurs de carrefours afin de mettre en oeuvre la priorit� bus aux carrefours � feux � Paris.

Vous avez la parole, Madame KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Madame la Maire.

Je reviendrai juste un instant sur les propos de M. BAUPIN. Je voudrais lui dire qu?� titre personnel, je rejoins tout � fait son sentiment et son appr�ciation concernant l?amnistie. A titre personnel, je partage compl�tement vos propos et je tenais � le signaler.

Par ailleurs, peut-�tre auriez-vous pu pr�ciser �galement dans votre r�ponse, sans �videmment parler d?autres probl�mes qui touchent - nous le savons bien - le niveau national, les am�nagements de voirie que j?avais soulign�s dans mon intervention pr�c�dente et qui, nous le savons, peuvent �tre cause d?accidents. J?aurais aim� une r�ponse de votre part sur ce sujet.

Concernant le projet de d�lib�ration qui est donc le DVD 227, l�, vous nous proposez d?acqu�rir des mat�riels permettant la mise en place de la priorit� bus � certains carrefours. C?est un sujet que nous avions d�j� �voqu� � plusieurs reprises en commission depuis le d�but de cette mandature. Je vous avais donc, � l?�poque, interpell� pour vous demander comment cela fonctionnait. Vous m?aviez, en effet, rassur�e en me disant que cela existait dans d?autres villes et que normalement cela ne posait pas de probl�me. Le co�t est tout de m�me assez important et cela m�rite d?�tre soulign� par rapport, � nouveau, � un gain de vitesse des bus. Il y a encore l� une interrogation sur l?argent investi par rapport aux r�sultats r�els.

Par ailleurs, Monsieur le Maire, comme le temps n?est pas extensible, quand vous donnez la priorit� � une voie, cela se fait donc au d�triment des autres voies transversales. Et si elle ne supporte qu?une circulation de v�hicules particuliers, bien �videmment cela n?est pas g�nant pour vous.

Par contre, lorsque les voies transversales supportent des lignes de bus, comment allez-vous faire ? Pouvez-vous nous pr�ciser les crit�res qui feront que vous allez privil�gier une ligne de bus plut�t qu?une autre ?

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La r�ponse est donn�e par M. BAUPIN.

M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Pour terminer sur la question pr�c�dente, Madame KUSTER,je croyais avoir r�pondu clairement que la baisse de l?accidentologie dans Paris n?est pas venue comme cela, elle n?est pas tomb�e du ciel. Elle est li�e notamment au fait que les vitesses de pointe dans Paris ont baiss�, du fait de l?augmentation du nombre de zones 30, du fait de l?am�nagement de l?espace public qui entra�ne donc des baisses de vitesse de pointe et en cons�quence des baisses de l?accidentologie.

Qu?il y ait des am�nagements nouveaux dans Paris qui n�cessitent un temps d?adaptation, c?est vrai, nous le constatons sur certains axes. Il est vrai que nous faisons des efforts aujourd?hui pour am�liorer encore la signal�tique.

J?en viens sur les priorit�s aux bus. Votre coll�gue, Mme DOUVIN, a pos� � peu pr�s la m�me question en 3e Commission l?autre jour, donc je vais redonner les m�mes �l�ments de r�ponse.

D?une part, le gain de temps est �valu� entre 7 et 12 % pour les carrefours qui sont �quip�s, d?apr�s les tests que nous avons effectu�s, il faut bien voir que 7 � 12 %, cela peut para�tre un gain de temps faible mais que c?est sur l?ensemble du d�placement du bus, point d?arr�t du bus compris.

C?est-�-dire qu?�videmment, sur ces temps d?arr�t il n?y a pas de gain possible puisque ce sont des �l�ments qui sont incontournables. Donc par rapport au temps de d�placement du bus, le gain de vitesse est plut�t � �valuer entre 20 et 30 %. Ce qui fait quand m�me un gain particuli�rement significatif. Je dirai par rapport � l?inqui�tude que vous aviez sur les am�nagements de l?espace public qu?ils sont beaucoup moins contraignants que l?am�nagement de couloirs de bus ou d?autres dispositifs puisqu?il s?agit l� simplement d?un am�nagement qui permet un rep�rage technologique.

En ce qui concerne le temps qui serait pris aux voies transversales, je vais refaire l?explication que j?ai d�j� eu l?occasion de faire. Le temps de vert que l?on donne pour le bus pour qu?il puisse passer est �videmment totalement r�int�gr� dans le cycle de feux suivant � la voie transversale.

De ce fait, on retrouve syst�matiquement le m�me temps qui est partag� entre les deux voies, donc cela n?a pas d?impact sur le syst�me. Il s?agit juste de donner une priorit� � un instant donn� pour le passage du bus.

En ce qui concerne le cas dans lequel 2 lignes de bus se croiseraient, il y a des algorithmes qui permettent qu?au croisement, on rep�re le bus qui est le plus proche du feu, et il a la priorit�.

Dans le cas o� 2 bus arriveraient simultan�ment au m�me endroit, dans ce cas le syst�me ne fonctionnera pas et le feu fonctionnera comme usuellement, c?est-�-dire sans tenir compte de la priorit� aux bus puisqu?il y aurait deux priorit�s � g�rer contradictoirement. Ce sont des choses relativement simples sur lesquelles les ing�nieurs qui mettent ces dispositifs en place sont d�j� �videmment op�rationnels.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 227.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DVD 227).

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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