2006, DGIC 23 - Autorisation à M. le Maire de Paris de passer un marché sous forme de dialogue compétitif ayant pour objet la définition d’une approche globale pour la réalisation de six à douze campagnes d’information de la Ville de Paris.
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M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DGIC 23 : autorisation � M. le Maire de Paris de passer un march� sous forme de dialogue comp�titif ayant pour objet la d�finition d?une approche globale pour la r�alisation de 6 � 12 campagnes d?information de la Ville de Paris.
Mme NENNER veut interroger Mme FLAM.
Vous avez la parole, Madame.
Melle Charlotte NENNER. - Merci, Monsieur le Maire.
Il s?agit d?une proc�dure de march� pour confier � une agence de communication 6 � 12 campagnes d?information municipale.
Alors que nous d�non�ons certains proc�d�s publicitaires intrusifs ou agressifs, il ne faudrait pas que, sous couvert d?effi-cacit�, d?originalit� ou de pr�tendue modernit�, la Ville de Paris accepte ces proc�d�s pour ses propres campagnes d?informa-tion.
(M. Christophe CARESCHE, adjoint, remplace M.Christian SAUTTER au fauteuil de la pr�sidence).
C?est pourquoi nous vous demandons la plus grande vigilance sur ces proc�d�s pour exclure - la liste n?est pas exhaustive - les publicit�s sonores ou olfactives, l?utilisation de v�hicules publicitaires, Smart ou camion, du pelliculage sur les bus ou les m�tros, l?emploi de potiches d�guis�es qui seraient de nouveaux hommes ou femmes-sandwiches, la distribution de prospectus dans la rue mais aussi dans les bo�tes aux lettres, surtout lorsqu?elles sont munies de l?autocollant ?Stop Pub?. Il faudrait �galement �viter l?installation d?objets publicitaires gonflables sur l?espace public ou tout autre proc�d� intrusif qui �mettrait des messages en direction des t�l�phones portables ou des P.D.A. des passants.
Tous ces types de proc�d�s ne sont pas pure invention de ma part. Pour la plupart, certains existent et sont utilis�s par des agences de communication.
Je vous demande d?�tre vigilants sur cette question, en particulier dans le cadre d?une proc�dure de dialogue comp�titif qui permet justement d?avoir un dialogue et de pr�ciser un cahier des charges avec les candidats.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame FLAM, vous avez la parole.
Mme Mireille FLAM, adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Je peux rassurer totalement Mme NENNER, puisqu?il s?agit de cr�er 6 campagnes d?affichage de la Ville, sur des th�mes pr�cis : la propret�, le tri, les incivilit�s, l?incitation � l?inscription sur les listes �lectorales, le dispositif jeunesse.
Les agences devront respecter la nouvelle charte graphique. La nouveaut� consiste, d?une part, en la pr�sence du logo de la Ville en haut et � gauche de la page et, d?autre part, en la pr�sence d?un bandeau sur fond blanc en bas de page.
Par ailleurs, les agences devront respecter le style actuel des campagnes. La Mairie de Paris a opt� pour un style qui privil�gie les messages de fond qu?elle adresse ou qu?elle veut partager avec les Parisiens, de telle sorte que les �l�ments graphiques et symboliques sont cr��s pour renforcer le contenu.
Je crois donc que rien dans le cahier des charges n?est inqui�tant. Toutefois, vous avez rappel� qu?il s?agissait d?une proc�dure de dialogue comp�titif. La Commission d?appels d?offres attribuera le march� et je serai vigilante et je tiendrai compte des observations que vous avez formul�es.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGIC 23.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2006, DGIC 23).
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