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2006, Voeu déposé par Mme Nicole BORVO, M. Francis COMBROUZE et les membres du groupe communiste sur l’Espace public numérique dans le 13e arrondissement. Voeu déposé par l’Exécutif.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons en 2e Commission deux v?ux qui ne se rattachent � aucun projet de d�lib�ration. Ce sont des v?ux relatifs � l?Espace public num�rique dans le 13e arrondissement. Ils ont �t� respectivement d�pos�s par le groupe communiste et par l?Ex�cutif.

Monsieur VUILLERMOZ, vous avez la parole.

M. Jean VUILLERMOZ. - Merci, Madame la Maire.

Effectivement, la mairie du 13e, en collaboration avec la Ville de Paris, a ouvert, en septembre 2004, un Espace public num�rique qui s?appelle ?l?Espace Libre 13.1?. C?est le premier E.P.N. de France enti�rement bas� sur les logiciels libres et l?undes plus grands existant � ce jour.

L?association ?Sciences Technologie Soci�t�?, gestionnaire de l?espace, a tenu ses engagements en faisant de l?Espace Libre 13.1 un espace public num�rique de qualit�, diversifi�, favorisant le lien social dans un quartier ?politique de la ville?, privil�giant l?utilisation des logiciels libres, rehaussant l?offre en mati�re de formation, d?animation et d?accueil. Il est � signaler qu?avec 2.000 inscrits et 12.000 visiteurs en deux ans de fonctionnement, c?est vraiment quelque chose de tr�s important.

Au-del� m�me de ses missions initiales, l?Espace Libre r�pond aujourd?hui �galement aux demandeurs d?emploi. Des formations et des animations sp�cifiques � la recherche d?emploi ont �t� d�velopp�es. L?Espace Libre 13.1 a donc pris une toute autre dimension en �largissant son terrain d?action, allant d�sormais de la lutte contre la fracture num�rique � l?aide � l?emploi et � la r�insertion.

Pourtant, aujourd?hui, le projet est directement menac�. En effet, la subvention du Fonds social europ�en, g�r� sous l?autorit� de la Pr�fecture de R�gion Ile-de-France, pourrait de fait �tre consid�rablement r�duite en 2006, puisqu?il est propos� 20.000 euros en lieu et place des 60.000 euros envisag�s dans la convention initiale et les engagements du F.S.E. � partir de 2007 pourraient ne pas �tre assur�s.

La subvention de 50.000 euros de la Ville de Paris envers l?association ?S.T.S.? pour la gestion de l?E.P.N., dans ce contexte, ne suffirait pas � assurer la p�rennit� du lieu. Cela met donc cet �quipement phare dans une situation p�rilleuse et pourrait m�me l?amener � fermer.

Nous formulons donc le v?u :

?Que la Ville de Paris active tous les moyens dont elle dispose pour tenter de trouver une solution, notamment en mobilisant les cr�dits des diff�rentes directions concern�es par l?E.P.N. ?Espace Libre 13.1?, qu?il s?agisse de la D.D.E.E. pour le compte de la ?politique de la ville? et des N.T.I.C., tout en �largissant au domaine de l?aide � l?emploi et � la r�insertion. Il s?agit donc d?�viter � tout prix de priver les Parisiens de cet �quipement indispensable � la politique num�rique de Paris et � son implication pour les logiciels libres.?

Merci.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Je vais donner la parole � Mme AUFFRAY.

Mme Dani�le AUFFRAY, adjointe. - Merci, Madame la Maire.

Je partage tout � fait les attendus de ce v?u que vient d?exprimer notre coll�gue VUILLERMOZ, encore que je voudrais signaler, puisque cela figure parmi les projets de d�lib�ration de ce Conseil, que dans le 13e arrondissement, nous avons �galement ouvert l?E.P.N. de Garches, d�di� plus particuli�rement aux handicap�s et aux polyhandicap�s, qui remplit un objectif tr�s important, objectif d?ailleurs - je dois le signaler - auquel l?E.P.N. 13.1, dont on vient de parler, est aussi sensible et pour lequel il fait des choses int�ressantes.

Vous notez, au-del� des missions initiales, que l?E.P.N. g�r� par l?association ?S.T.S.?, r�pond aussi � une vocation de r�insertion � l?emploi, chose que beaucoup d?E.P.N. font, mais nous saluons particuli�rement cet effort dans le 13e arrondissement.

Nous nous trouvons devant quelle situation ? Un d�sengagement du F.S.E., en particulier que l?on pourrait aussi qualifier de li� � une mauvaise gestion par l?Etat de cette subvention g�r�e sous l?autorit� de la Pr�fecture de R�gion Ile-de-France.

Si notre volont� de p�rennisation - j?y faisais allusion hier matin encore, en ouverture sur la communication concernant les nouvelles technologies - des Espaces publics num�riques que nous avons ouverts depuis 2001 est absolument manifeste, il nous semble important que, dans la partie conclusive du v?u, nous puissions non pas montrer que nous pallions d?embl�e la mauvaise gestion ou les probl�mes li�s au F.S.E. ou la mauvaise gestion de l?Etat mais qu?en effet nous ferons tout notre effort pour trouver les fonds n�cessaires.

C?est pourquoi le v?u de l?Ex�cutif, reprenant vos attendus, pourrait �tre �mis ainsi :

?Que la Ville de Paris active tous les moyens dont elle dispose pour tenter de trouver une solution. Il s?agit d?�viter � tout prix de priver les Parisiens de cet �quipement indispensable � la politique num�rique de Paris et � son implication pour les logiciels libres.?

Je demande que ce v?u soit accept� par nos coll�gues.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Monsieur VUILLERMOZ?

M. Jean VUILLERMOZ. - On va accepter le v?u de substitution qui est propos�.

Cela dit, je tiens � dire quand m�me qu?il faut mettre le Gouvernement, donc la Pr�fecture de R�gion, devant ses responsabilit�s face � la mauvaise gestion, ou tout au moins � la non-attribution de cette subvention du F.S.E.

Ceci �tant dit, vraiment, nous souhaitons qu?apr�s cette bataille, que j?esp�re la Ville va pouvoir gagner, cet E.P.N. continuera � vivre, donc il faudra trouver les moyens pour assurer sa perennit�.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Une explication de vote, Monsieur COUMET ?

M. J�r�me COUMET. - Tr�s rapide. Mon coll�gue du groupe communiste a rappel� les chiffres de cet E.P.N. qui a explos� tous les compteurs - si on peut s?exprimer ainsi - en termes de succ�s, de populations qu?il accueille et d?engagement social. Nous estimons donc qu?il est tr�s important que ses activit�s puissent se poursuivre. Dans un premier temps, il faut aller demander l?argent � l?Etat qui ne suit pas ses engagements.

Cela �tant, je pense qu?il est inenvisageable, dans tous les cas de figure, de laisser ce lieu p�ricliter, du fait des imp�rities de l?Etat.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci, Monsieur VUILLERMOZ, pour votre position.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le voeu est adopt�. (2006, V. 382).

Novembre 2006
Débat
Conseil municipal
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